lol on se retrouve la Doudou !! 

Bizarrement autant j'arrive à interdire aux enfants, autant je suis trop "faible" pour me frotter à ma mère  Elle arrive toujours à me faire douter, même si après je fais mes choix ...

Il y a un très bon bouquin sur ce sujet:

"Parents toxiques: comment échapper à leur emprise" de Susan Forward, aux éditions Maraboutpsy.

Moi, ça m'a fait beaucoup de bien de voir écrit noir sur blanc des choses que je subodorais n'être pas normales de la part de parents (jusque-là, il me restait un doute, n'étais-je pas "faible" et parano?), donc oui, mes parents sont bien des parents toxiques et il n'y a qu'à voir comment je me suis épanouie loin d'eux!

Et, oui, ça me fait flipper de transmettre ça...

et bien ici mes BP arrivent jeudi pour passer 10 jours. Et ben, j'ai hâte !
Je vais avoir de la compagnie. Un coup de main. Et en plus, je vais pouvoir sortir en solo... et avec mon homme ! Et là, on en a bien besoin !

Alors c'est sûr il va y avoir de la cohabitation à faire. On va être 6. plus le chien. Mais les loulous auront leur papi et mamie.

euhhh moi, je vais en rajouter une couche,
superpapa ne s'entend pas avec ma mère.... je vais donc seule chez ma mère avec les petits, pourquoi ton mari n'irait pas avec tes enfants chez elle...

en effet, elle a le droit de voir ses ptits enfants.....

il est évident que les grands parents ne doivent pas dénigrer leur mère devant eux.
si ils sont avec eux, c'est pour jouer et passer un bon moment, si c'est pour les laisser dans leur coin, sans s'en occuper..... aucun interet!

Je plussoie Lenagcn: oui, il y a des gens tellement abjects de par leur comportement, leurs attitudes, leurs petites phrases pleines de sous-entendus, leurs actes tout simplement, que ça ne me manque pas de ne pas les voir. Et de savoir que s'ils ont été capables de m'infliger ça, ils ne prendront pas de gants avec mes filles, fussent-elles leurs uniques petites -filles. Mes parents ne s'entendent pas, il n'empêche qu'ils ont réussi de concert un admirable travail de sape des trois personnalités de leurs filles, et cela sans jamais se remettre en question.
Avant l'arrivée de mes filles, j'étais au fond du trou, cassée par vingt-quatre années de dénigrement permanent, de phrases insidieuses, et ce n'était pas que psychologique, il m'en reste des marques physiques bien présentes. Il m'a fallu du temps, et surtout le cadeau merveilleux d'avoir un zhom attentif et puis l'annonce de l'arrivée de mes fées pour pouvoir avoir la force de me ramasser et de me relever.
Mes parents auraient dû m'apporter du soutien, de l'amour, me dire au moins une fois dans ma vie "je suis fier de toi" (j'en ai tellement rêvé, même aujourd'hui, j'en ai les larmes aux yeux, d'avoir espéré tout ce temps, alors que je sais que ça ne viendra jamais, on ne change pas ses parents) et mes repères ont volé en éclats quand je me suis rendue compte que non, ce n'était pas "normal" et que non, ça ne se faisait pas dans les autres familles. C'est notre famille qui était anormale. Et mes parents nous ont menti. Sciemment. Alors non, je ne pardonne pas. Je sais de quoi ils sont capables, et parce que j'aime mes filles plus que tout, je veux leur éviter ça.
J'ai rencontré ma génitrice il y a peu, et tout ce qu'elle a trouvé à dire, c'est en voyant les photos de ma Tiphaine, qu'elle devrait faire un régime, "vu le pneu qu'elle arbore". Ma fille est ronde, rigolote, merveilleuse, surtout quand elle secoue ses boucles. J'ai entendu ce genre de commentaire peu amène toute ma vie (et ça n'est pas fini, hélas, vu mon tour de taille), je sais ce que ça peut faire sur un enfant. Je me suis nourrie de pomme-yaourt pendant quinze ans. Tout ça pour avoir maintenant un corps paré en cas de famine: je stocke un max, inutile de dire que depuis que je me suis libérée de son emprise, j'ai pris 30 kilos. Voilà. Ce n'est pas ce que je veux pour ma fille.
Quand à Morgane, elle n'a pas su marcher avant ses un an, et ça a été le drame (elle a juste treize mois, et galope maintenant, à quinze jours près, on aurait été tranquille), et maintenant, elle est considérée comme arriérée...
Alors voilà. Je ne pardonne pas. Je profite du fait que ma mère soit handicapée en fauteuil roulant (mais toujours bon pied bon oeil et la langue acérée) pour crier de joie derrière son dos d'habiter un deuxième sans ascenseur (oui, c'est abject de se réjouir d'un truc pareil, ça me fait descendre à son niveau à elle) donc elle ne vient pas. Mon géniteur habite loin et ne vient pas non plus. Ouf! Je garde contact, mais juste le strict minimum et quand je les rencontre, c'est en terrain neutre, avec des témoins, histoire de ne pas me retrouver seule sous les projecteurs, et sans mes filles, de peur qu'elles se fassent insulter ou pire.
C'est d'autant plus éprouvant quand je compare avec mes beaux-parents qui m'ont toujours accueillie à bras ouverts... il y a une telle déception de se dire: mais pourquoi moi, je n'ai pas eu cette chance-là? et puis on se résigne en se disant que c'est justement parce qu'on a connu vraiment pire qu'on apprécie un vrai bonjour chaleureux...

Camillou 

Je ne vis pas dans le monde merveilleux des bisounours et je sais bien qu'il y a des situations complexes et difficiles.
Dans les messages de Bellamaretto je n'ai pas ressenti ca, plutot  "je n'aime pas ma BM, elle m'enerve à vouloir toujours nous voir, etc, etc...."
Je me suis surement trompée.