petite question sur la viabilité
claire72:
pour avoir travailler à l'hosto, j'ai vu 2 cas : une petite fille née à 6 mois, 600 g, qui a survécu 3 mois et demi, a été réanimée plein de fois etc...Quand elle est " enfin " partie, ça a été "un soulagement " pour les infirmières et pour ses parents, qui avaient pu réaliser ses séquelles et ses souffrances.
Y aurait mieux fallu qu'elle décède dans les premières heures....voilà ce que tout le monde s'est dit. :-\
Un 2 ème cas qq mois après : une dame du voyage qui vient seule aux urgences un soir, dit qu'elle est enceinte de 5 ou 6 mois, que c'est son 5 ème enfant et qu'il se passe qq chose.
Son fiston est arrivé qq minutes après , 500 g.
Et bien il n'a pas vraiment " posé d'inquiétudes ". Bien sur il était branché de partout, mais a continué à grandir en couveuse doucement mais surement. Et est sorti à 1kg 500.
Par contre, on n'a pas su les séquelles.
Tout ce qui est réa est à chaque fois particulier...et de bien douloureuses décisions à prendre, des fois en urgence, des fois après qq jours pour " arrivés à attérir " du choc et pouvoir discuter avec l'équipe médicale des chances de survie et de la qualité de vie envisageable.
Peu d'enfants nés avant 26S survivent...
je ne peux que t'envoyer ma tendresse dans cette période de vide
louloute:
Cécil 87, excuse-moi si j'ai eu des propos déplacés. Je ne connaissais pas ta situation personnelle.
:-[
:-*
Salsera:
Le seuil actuel de réanimation des bébés est à 26 SA, il a été légèrement réhaussé depuis peu puisqu'il était de 24 SA mais la mortalité et les séquelles étant trop importantes, la limite est maintenant à 26 SA, sachant que ça reste de la très très grande prématurité.
Herbener Sabine:
Y'a ce que dit la loi et il y a ce qui se pratique. C'est différent d'un pays à l'autre.
Il y a aussi la part d'humanité qu'y met l'équipe, la manière de l'annoncer et le temps disponible.
Ne pas hésiter à faire toutes les demandes concernant la compréhention de la situation, même si il faut faire répéter des explications. Lorsqu'on est dans la zone de viabilité ( 24-26 S.A.), certaines décisions ne sont que du ressort médical. Certaines équipes sont plus favorables à la réanimation ,d'autres envisagent la qualité de vie dès le début. Il faut discuter pour savoir , oser poser des questions.
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