Chouss: j'aime bien quand tu raconte ta vie!

Tu as raison, et ce qui ressors dans ton histoire, c'est que tu a accepté cette douleur, et que tu as appris à vivre autrement pour pouvoir continuer à aller de l'avant, et vivre malgré tout, même si c'est parfois difficile.

Mon mari c'est l'inverse, il n'accepte pas, 5 ans après, il est encore en colère de ne plus être en forme comme il l'était avant, de ne pas pouvoir faire tout ce qu'il voudrait, d'avoir mal, de devoir me laisser faire beaucoup de choses, etc...
Il voit seulement le mauvais côté des choses, il refuse de voir qu'il est en vie, qu'il a fondé une famille et que quelque part aussi, grâce à ça, au lieu de finir ça vie dans les boulot de mer*e qu'il faisait avant, il eu la chance de faire une formation et de pouvoir faire un métier qui le passionne vraiment.
Mais ça, il faudrait qu'il mette le nez dedans une bonne fois pour toute pour que ça évolue.

Et du coup, il refuse aussi d’accepter de prendre soin de lui, que ce soit en faisant les choses autrement, en faisant du sport, ou en se faisait soigner.
Louvette, même si ton mari dit le contraire, il ne semble pas être sur la même longueur d'onde sur le plan éducatif. Il réagit de façon autoritaire là où tu sembles prôner patience, tolérance, discussion.
Alors le truc c'est que si, quand on en parle à tête reposée, tranquillement, il est entièrement d'accord avec moi, il se rend bien compte que ce qu'il fait n'arrange rien et ce que je propose lui convient, lui parait logique, vraiment, et je le sens vraiment sincère quand on en parle.
Sauf que dans le feu de l'action, ce n'est pas sa réflexion qui le fait agir. Il n'a aucune patience, donc il faut que la manière douce marche TOUT DE SUITE, sinon, ses fantômes (son enfance...) reprennent le dessus, et l'autorité reprend le dessus (n'importe comment souvent).
Ce qui nous amène à:
Je crois aussi que tu avais dis que tu n'hésitais pas à contredire ses méthodes devant lui, et inversement, non ?
Oui, et ce qu'il s'est passé ce soir me confirme que je fais bien de le faire...

C'est encore pire si je n'intervient pas.
Et puis surtout, discuter après-coup de certains points de désaccord, ok, mais quand il s'en prend à eux de cette façon, non, je ne peux pas laisser faire, désolée!

Mais oui, ça n'arrange pas les choses, lui qui a déjà une très mauvaise estime de lui-même (merci beau-papa...

), il crois tout de suite que je le prend pour un moins que rien, etc...
Mais je ne peux pas laisser faire, ni laisser mes enfants croire que je suis d'accord avec cette façon d'agir!
