J'ai vu le film "le mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme".
Le DVD est chez mes parents, qui n'ont pas encore eu le courage de le regarder.
Nouvelle intéressante, d'après les psy interviewés, tous les enfants séparés de leur mère à la naissance (logiquement les prémas en sont ) sont autistes.
Autre nouvelle intéressante, les enfants non désirés aussi.
Bref, mes filles sont très, très atteintes..., mon fils l'est pas mal non plus.
Oups, non... Y'a un bug ...
Et chez vous?
Avec une psy ouverte en apparence, mon frère et sa femme ont eu (seulement ce qu'ils m'ont rapporté) ...
- vous avez trop travaillé pendant votre grossesse
- tant qu'il ne parle pas, pas besoin d'orthophonie
- il ne chantera jamais, ces enfants n'en sont pas capables
Ouverte, c'est parce qu'elle a accepté de prescrire de la psychomotricité d'entrée de jeu; et en bonus, le psychomot' pense mot' plus que psy, ouffffff
Le neuroped' quant à lui a annoncé à 2,5 ans: "l'école, mais vous n'y pensez pas!", pour une scolarisation à 3 ans. A. est resté à la crèche, avec son 1m10 passé ...
La psy a mis des bâtons dans les roues pour établir le dossier de demande d'AVS, en ne faisant pas faire les examens nécessaires pour que le dossier soit complet à la MDPH pour la rentrée en MS. La crèche ne pouvait pas le garder un an de plus, c'était rester à la maison jusqu'à avoir une place en hôpital de jour, pour "aller jouer".
La femme qui a "trop travaillé pendant sa grossesse" a obtenu un test de QI avec CR dans les 3 jours qui restaient pour un envoi dans les temps.
Mais voilà, l'organisation sanitaire française fait qu'ils doivent passer dans le bureau de cette psykk au moins 2 fois par an, qu'elle fasse quelques prescriptions. C'est son pouvoir. Elle y tient. Elle s'y accroche.
(des parents qui sont sortis des structures se sont vus avec les services sociaux sur le dos pour absence de soin - alors qu'ils avaient fait le choix de prise en charge par la stimulation plutôt que d'attendre que l'enfant "ait envie", ce qui est le standard français)
Deux mois après le début d'une prise en charge orthophonique non autorisée (risque: devoir payer de leur poche par les parents), A. a dit son 1er mot: papa.
15 j après le coup du chant, A. détournait les paroles mais gardait la mélodie de petit papa noël pour faire rigoler la galerie (nous!) - son père conditionné par la psy ne l'entendait même pas...
Après 2 ans d'orthophonie, il est le seul enfant que je connaisse à qui Dora ait réellement appris à parler anglais. Il a un accent à tomber. Il s’intéresse à l'espagnol.
Il lit pour le plaisir du déchiffrage depuis ses 4 ans, et commence à s'intéresser à l'information réelle du message.
A 3 ans tassés, A était mutique, mais montrait les chiffres en faisant des borborygmes, avait prononcé un ka-a-ffffféééé en regardant les inscriptions sur une toile cirée, faisait des colères incroyables pour des raisons parfois identifiées et souvent non, rangeait des petites voitures encore et encore, ne dormait qu'une fois épuisé (3h du mat) ou se réveillait... à 3h du mat' ; l'école il ne fallait pas y penser; ce qui n'avait pas encore été présenté à ses parents, c'était un hôpital de jour pour leur permettre de souffler, et des médocs pour contrôler la violence de leur grande baraque de fils (c'est un géant). A vie.
Et maintenant; il faut se demander s'il aura sa place en CP, pour apprendre le comportement en 1aire (mais aucun contenu), ou en CE1, pour apprendre du contenu.
Pour un enfant neurotypique, ce serait un "problème de riche".
Là, c'est un réel casse-tête.
Internet a permis aux mamans de constater que les horreurs, la honte, que le psykk de leur enfant leur imposait, est commune.
Internet les a sorties de l'isolement absolu (dans le docu-fiction, ça n'a pas été plus mis en évidence que ça, mais le père s'est barré...)
Internet leur a permis de découvrir comment l'autisme est pris en charge hors de France.
Internet leur a facilité le choix parmi les prises en charge par stimulation
Internet leur a facilité l'auto-formation, et l'équipement en matériel spécifique
Internet leur a permis de se refiler les "bonnes adresses" de professionnels, et celles à fuir.
Internet a permis un meilleur avenir - un avenir tout court - à des dizaines et des dizaines d'enfants atteints d'autisme.
Dont A.