le club des " j'ai pas de psy alors je vais tout déposer mon histoire ici "
SaShymy:
Scéance un peu douloureuse, j'ai souhaité évoquer le sujet de ma maman, et ma réticence à aller la voir.... je sais que si jene le fais pas, un jour, je m'en voudrai... le jour où elle ne nous reconnaitra plus.....
... je cogite, il faut que je trouve le courage d'y aller....
Impacienza:
Citation de: Bambinette le 15 Novembre 2012 à 17:27:02
Je me pose la question de savoir si ça ne vaut pas le coup d'aller creuser là où ça fait mal quand justement, tout va à peu près bien dans sa vie.
Histoire d'abord d'aborder la thérapie plus "tranquillement", et aussi parce tant que les problèmes de fond ne sont pas dépassés, une situation difficile peut les faire ressurgir .....
:P :P :P
il faudrait une sacrée motivation :P
Lauver95:
Citation de: Bambinette le 15 Novembre 2012 à 17:17:53
!
- il y a des réticences à aller creuser là où ça fait mal ..... : ma brûlure et le traumatisme lié, c'est faire remonter des choses douloureuses ; et (bien sûr) ce n'est pas évident d'y aller faire un tour .....
tu me fais peur pour le futur de ma fille car je me pose toujours beaucoup de questions
comment va t elle vivre cette différence quand elle sera plus grande
Bambinette:
Lauver, je pense que c'est un peu différent pour ta nénette.
Pour moi, le traumatisme de fond n'est pas tant la brûlure que la façon dont ça s'est déroulé : mes angoisses profondes sont dues principalement au fait d'avoir passé 3 mois à l'hosto sans contact physique avec ma mère, dans des conditions de soin d'il y a plus de 40 ans, qui ne sont pas celles d'aujourd'hui.
Bien sûr que l'accident lui-même laisse des traces douloureuses (la souffrance physique, l'intervention, les marques ensuite) ; mais en tout cas pour moi, je vis avec une profonde angoisse d'abandon due à l'hospi essentiellement.
Et puis dans mon entourage, la brûlure et le traumatisme qu'elle représentait a été grandement "ignoré", mis de côté ; ma mère n'a pas su faire autrement que de faire "comme si de rien n'était" (une façon sans doute pour elle d'intégrer le sien, de traumatisme).
Ce qui n'est pas le cas chez toi, tu en parles avec ta fille.
Dans la différence aussi, j'ai failli mourir : une semaine de coma, entre la vie et la mort. A l'époque, les toubibs étaient dans l'impossibilité de dire si j'allais vivre ou pas.
J'ai grandi avec une mère qui a vécu ça ......
:-* :-* :-* :-* :-* :-*
Bambinette:
Citation de: Impacienza le 15 Novembre 2012 à 17:44:35
Citation de: Bambinette le 15 Novembre 2012 à 17:27:02
Je me pose la question de savoir si ça ne vaut pas le coup d'aller creuser là où ça fait mal quand justement, tout va à peu près bien dans sa vie.
Histoire d'abord d'aborder la thérapie plus "tranquillement", et aussi parce tant que les problèmes de fond ne sont pas dépassés, une situation difficile peut les faire ressurgir .....
:P :P :P
il faudrait une sacrée motivation :P
Et c'est bien cette motivation que je cherche en moi, car je suis convaincue du bien fondé de la démarche ..... :P :P :P
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