autre sujet qui me tracasse:
c'est la reaction de ma mere
mes parents ont ete extras en neonat: ils m'apportaient les repas et gerer le linge parce qu'ils savaient que je ne pouvais pas rentrer chez nous sans les filles
mais des qu'on est rentré c'est comme si tout devait etre effacé
mon pere sorte sur le transat: je comprends l'enthousiasme mais je lui explique qu'il faut y aller progressivement a cet age . Nous qui avions une bonne relation il fait le martyriser si je dis "les choupettes je suis là"
ma mere m'a dit etre decue "avec la relation qu'on a, je ne pensais pas que ca se passerait comme ca"
des voisines lui ont dit des trucs du style "avec deux tu dois pouvoir l'aider a les changer et les garder"
il y en a deux alors le 2eme est en self service dans l'esprit des gens
alors ca ;la fait cogiter
Mes parents ont aussi très mal vécu la place que je leur ai laissé pour l'arrivée des zouaves. Comme toi, ils se sont dit (on leur a aussi beaucoup bourré le crane
) que des jumeaux, c'était l'enfer, que donc, on aurait besoin d'aide.... On allait fatalement les appeler au secours.
Et ben non. Nous avions éventuellement besoin d'un coup de main, spontanée et sans arrière pensée. Et si ce n'était pas possible, ce n'était pas grave. Mais nous n'avions pas besoin d'aide ! Et la différence, si ténue soit-elle, est de taille dans le ressenti final.
Bref, enocre aujourd'hui, ils racontent à leurs amis que nous avons vécu 2ans d'enfer. Faux !!! ils ont pourtant été notablement absents ces 2années là, vexés qu'ils étaient
. Et puis il y avait aussi mon p'tit neveu (plus facile, pour eux, de s'occuper d'un singleton, quand les "jumeaux" étaient réputés infernaux
. Mais avant qu'ils ne le reconnaissent...)
J'ai beau leur expliquer que c'est le premier hiver qui a été difficile, parce que les zouaves ont été beaucoup malade avec la crèche, ils se sont mis dans leur tête de fausses idées qui leur jouent encore des préjudices
: impossible de faire un truc à la bonne franquette avec eux, il leur faut tout prévoir pour "ne pas te déranger". Et pourtant, qu'est-ce que je m'en moque
. Mais voilà, je leur ai dit qu'ils n'avaient pas à faire d’ingérence chez moi (je ne l'ai pas dit comme ça, mais c'était l'idée), ils ont compris qu'ils n'avaient pas à s'impliquer... C'est pourtant tellement différent.
Bref, ça m'ennuie parce que du coup, leur rôle de grands parents s'en trouve réduit
. Mais j'estime que c'est de leur fait. Moi, en théorie, je ne suis pas quelqu'un de compliquée (même si je donne là l'idée que je joue sur les mots
). A eux de rester simple.
C'est difficile aussi l'apprentissage pour être grands parents
.
A +