J'appuie encore un peu plus là où ça fait mal, mais je pensais à quelque chose: j'ai, moi aussi, voulu prendre sur moi les humeurs de zhom. C'était pas vraiment conscient, je pense que ça venait du fait que je n'aime pas voir les gens tirer la tronche sans savoir pourquoi, au final je me sens très mal à l'aise, parce que forcément je me demande toujours si j'ai qqch à y voir.

Et c'est au moment où j'ai réellement arrêté de me prendre la tête avec ça (après lui avoir dit que je n'aimais pas ça parce que je ne savais pas pourquoi il avait cette attitude) que j'ai mieux vécu ces moments où lui se sentait mal. Au final, la situation ne s'envenimait pas, et il pouvait se calmer tranquillement dans son coin Résultat: il fait bcp moins la tronche, et quand ça arrive, je vais lui demander ce qu'il a, mais juste une fois. Pas plus. S'il ne veut pas répondre je lui laisse son espace, en me disant que s'il a envie d'en parler il le fera, mais après, je sors ça de ma tête. Ce n'est plus mon problème. Ça change vraiment la vie (pour tout le monde)

Ben vi, je suis une âme trèèèès sensible (Tiens, D tenidrait-il de sa vieille mère ?)... mais maintenant, je veux choisir ce que je fais des émotions des autres, et, ma foi, ça commence à porter ses fruits ! Depuis 3 mois, je me sens nettement mieux, ça fait du bien ! 
Je me retrouve, même au boulot. 

Humeur :-).
J'ai réussi a dire a mes parents que non, nous ne serions pas chez eux la semaine de Noël. Et que oui, c'etait la faute de ma sœur qui ne voulait pas nous voir l'an dernier en invitant toute la famille sauf nous .
Après ponts coupés jusqu au 80 ans de mon père en oct dernier, nous nous sommes retrouvés pour l'occasion et pour eux, tout allait bien... Parfait, hypocrisie land vous connaissez?
Ma mère a fait un peu la tronche suite à mon annonce mais M, on ne va pas y aller pour des gens qui n'ont pas envie de nous voir. Mon père comprend notre choix, c'est déjà ca.
On ira chez Bm ( à 1/2h de chez mes parents) avec les 2 frères de Zhom. J'essaie de convaincre Zhom d'aller faire au moins un repas chez mes parents, histoire que les cousins se voient mais c'est pas gagné...il est plus rancunier que moi et surtout, en a marre que tout le monde nous prenne pour des cons.

J'ai regardé Love Actu@ly ce soir et finalement, tout n'est pas R1c0ré la dedans non plus.

J'admire les familles ricoré et aimerait bien pouvoir en présenter une aussi à mes filles mais je doute qu'on y parvienne un jour. Trop de cicatrices certainement, et des choix plus que discutables de la part de mes parents....

Petit Poney, ça me parle ce que tu dis mais j'ai du mal à lâcher prise... Est ce que tu pourrais m'en dire un peu plus sur la différence que tu fais maintenant par rapport à avant? J'ai l'imprression d'agir un peu comme tu dis que tu faisais avant mais j'ai du mal à voir comment changer ça. Tu l'ignores? Tu le laisses bouder et fais ta vie à côté? Mais ici j'aurais constamment l'impression d'etre en collocation du coup... Est ce que lui aussi du coup a modifié son comportement?

Jzèle, il a fallu d'abord que je lui en parle. Lui était conscient qu'il avait cette attitude, et je pense qu'un des événements qui l'ont marqué était un tirage de gueule monumental qui a duré 3 jours. À cause du boulot. Donc j'appelle ça tirage de gueule, mais ça ne m'était pas destiné. Sauf que ça pourrit la vie de toute la famille. Il s'est excusé après coup, et il s'est rendu compte que 3 jours, ça commençait à faire... Mais même après ça, il a fallu du temps pour qu'il fasse attention. Il y a eu un moment où je le voyais se forcer un peu à mettre ses pensées de côté, faire un effort pour sourire, etc. Et puis finalement, c'est venu plus naturellement. Maintenant il me dit quand il a besoin d'être seul, de bosser, de penser à autre chose, etc. Et même si parfois c'est un peu abrupt (il lui est arrivé d'interrompre la conversation de but en blanc en allumant la télé, en disant "je n'ai plus envie de parler de ça"), quand ce sont des sujets un peu chauds, je lui laisse son espace.

En ce qui concerne mon travail personnel, il a fallu apprendre que tout n'était pas dirigé contre moi. C'est même plutôt rare. J'ai toujours besoin de me le formuler dans ma tête "ok, il a un truc qui l'embête, je vais le laisser, s'il a besoin de parler, il sait que je suis là, et si j'ai quelque chose à y voir, il sait où me trouver pour me le dire". Et je pars (physiquement) faire autre chose, je change de pièce, je vaque à mes occupations. À partir de là, c'est vraiment sorti de ma tête.

À mon avis, l'important c'est de commencer par expliquer à l'autre ce que ça te fait à toi: quand tu boudes, j'ai l'impression que c'est dirigé contre moi, que tu me fais la gueule à moi, et je me sens très mal parce qu'au final tu ne me parles plus. Est-ce qu'on pourrait trouver un terrain d'entente? du style: si tu veux être tranquille, tu me le dis et on n'en parle plus. Mais est-ce que tu penses aussi pouvoir partager certaines choses pour que je puisse essayer de t'aider? Parce que je te vois en train de bouder, et je me suis impuissante et frustrée.

On a un fonctionnement un peu semblable à ce que je viens de décrire, et ça aide beaucoup la communication (sachant surtout qu'il vient d'une famille où on ne parle pas vraiment des choses importantes, on communique pour les ragots mais pas pour le reste).

   

 

Comment dois-je prendre ?
Une eleve aujourd'hui me demande pourquoi je porte toujours des jupes.
Je lui réponds que non je ne porte pas toujours de jupe ( je suis beaucoup plus souvent en short depuis qq temps)
Elle enchaine : ma mamie jaqueline aussi elle porte toujours des jupes.


J'ai eu comme un coup de vieux : je lui fais penser à sa mamie   
Je crois que je vais arrêter les jupes!! ( pourtant je suis drôlement plus à l'aise en collant qu'en pantalon, d'où les jupes et les shorts  , j'aime bien les caleçons longs aussi mais y'a pas de poche, or quand je bosse, j'ai besoin d'avoir plein de trucs à disposition sans me déplacer pour chercher)