Anna40
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« Répondre #2168 le: 20 Octobre 2011 à 15:48:04 » |
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Oui, on ne lui reproche pas de ne pas bien s'occuper de nous... maintenant. Parce qu'il y a quelques semaines, on a vécu un enfer (il nous avait parlé du STT dès le début, et à chaque rdv depuis) : - lundi s1 : écho -> 100g d'écart. Il nous dit que c'est peu-etre le début d'un stt, qu'il faut refaire une écho 1 semaine + tard, et là, "on verra si je vous fais hospitaliser sur Bordeaux, au cas où il y aurait besoin "d'extraire" les bébés". Dur à encaisser, j'étais seule au rdv (pour une fois), je suis à 26 SA, je ne sais pas si je dois commencer à en parler à Liam, qui est déjà très inquiet à chaque fois que je vais consulter un docteur. - lundi s2 : 90g d'écart. On se dit "c'est bon, l'écart se resserre", il y a 13% d'erreur sur l'estimation du poids, et comme, selon ses mesures, un fémur s'est raccourci d'une semaine sur l'autre... Là, il prend un ton très grave et préoccupé, nous disant qu'en cas de stt, "ça peut se dégrader très vite", qu'il en parle en réunion de staff le lendemain matin et qu'il nous tient au courant en fin de matinée ou début d'après-midi sans faute. - mardi, je suis tendue. On a choisi de ne pas en parler à notre entourage, pour ne pas les inquiéter si jamais il n'y a rien. La matinée passe. J'appelle les SF pour annuler mon cours de prépa du jeudi, ne sachant pas si je serai là. Elle me dit (coup de chance) "j'étais à la réunion ce matin. Il veut un 2ème avis à Bordeaux, mais va vous appeler, il devait aller au bloc... attendez un peu et essayez de le joindre". 14h, j'appelle. "Il est encore au bloc, si il a dit qu'il vous appellerait, il le fera... Je cogite : est-ce que je vais passer plusieurs jours à Bordeaux ? Qu'est-ce qu'on va me faire ? Si c'est un STT, quelles chances pour les bébés ? Combien de temps avabt de provoquer... Je me rassure en me disant que si il tenait à me rappeler en personne, c'est qu'il voulait prendre le temps de tout m'expliquer. 16h, je rappelle. Il est parti. J'insiste, la secrétaire l'appelle, puis me dit qu'il est de garde et qu'il m'appellera entre 18 et 19h. Je commence à être à bout. 19h arriver... toujours rien. J'appelle le standard de l'hopital, et la secrétaire que j'ai eu, très compréhensive, me passe le bloc obstétrical. Justement, il est là, il vient d'arriver, on me le passe...enfin ! Durée de la communication : 3 minutes. Il lme donne un rdv : mardi prochain 15h30 à Bx et le nom du docteur avec qui j'ai rendez vous. Je ne sais pas quelle est la spécialité de ce médecin, ni quel examen je vais passer. Il me dit juste de prendre une valise au cas où (parce que je lui pose la question). Il est distrait, on lui parle, il m'écoute à moitié. Je reste sans voix, pleine de questions, sans explications. On est mardi soir, il est 19h15, mon médecin est fermé, les SF aussi, elles ne travaillent pas le mercredi... bref : je n'aurai encore aucune réponse ce soir.
Crise de nerfs. Je passe 1/2 heure dans le bain la tête sous l'eau froide à pleurer.
Finalement, je vais le lendemain matin chez mon généraliste, qui prend le temps de m'écouter, m'expliquer... Il appellera ensuite mon gynéco pour lui dire ce qui s'est passé. Le jeudi, j'appelle la SF qui me détaille ce qui s'est dit à la réunion, et me confie que "on n'a pas de chance, on arrive juste derrière un cas qui s'est mal passé..."
Je suis très inquiète en allant à Bordeaux : c'est beaucoup de route, j'ai des contractions, je suis inquiète... le trajet est un calvaire.
Finalement, tout se passe bien, l'échographiste fait 90 clichés au total, écoute les activités cardiaques sous toutes les coutures : à priori tout va bien, et "pour parler de discordance de poids, il faudrait un écart de 20 à 25%. Or, il y a 10% à peine... rien d'inquiétant".
Alors, comprenons nous bien, on ne lui en veut pas d'avoir pris plutôt de précautions que pas assez, simplement, on aurait aimé qu'il prenne le temps d'en parler avec nous, nous expliquer, nous dire qu'il n'était pas certain du tout qu'il y ait un problème et que même s'il y en avait un, la situation était "grave mais pas désespérée"...
Maintenant, on a eu l'occasion de s'expliquer, et il a compris qu'il nous avait vraiment angoissés, simplement parce qu'il n'avait pas pris de temps. Du coup, maintenant, il prend beaucoup plus de gants.
Bon, désolée, j'ai fait long... mais maintenant, vous savez tout.
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