campagne préventive en france contre les punitions corporelles

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Maga06:
Citation de: liline 23 le 23 Juillet 2012 à 10:37:12



Mais pour moi, il y a un gouffre entre les châtiments corporels et une fessée ....


alors pour moi non....
sur les mots oui peut etre mais pas sur les faits.

enfin c'est mon avis
les deux sont des abus de pouvoir ;)

Maga06:
bon il y a de l'activité sur le fil mais j'ai pas bcp le temps suis en vacances quand meme ;D

¤~Louvette~¤:
Citation de: Gnom-Nomette le 23 Juillet 2012 à 13:59:48

La louve, je trouve ca très bien ta technique. Parce que oui c'est bien beau d'expliquer que ce n'est pas bien de taper mais il n'empeche que le gamin est en colère et il faut que ça sorte. Et ce n'est pas de lui dire que ce n'est pas une qui va le libérer de sa colère. Donc lui dire de faire un bisou, même si ça ne libère pas de la colère, ça lui permet d'etre active. Les explications, il faut qu'ils les intègrent mais bon ça viendra avec le temps et dans l'immédiat il faut bien que les émotions sortent. Donc faire un bisou, une caresse ou jeter ses doudous, froisser du papier...à chacun de trouver un échappatoire pour son enfant.
Oui, c'est ça, parfois le geste de taper est juste une façon de rentrer en contact, de montrer une émotion pour eux, dans ce cas faire autre chose à la place peut fonctionner, c'est une nouvelle habitude à leur donner.
Sinon, quand ils sont vraiment en colère, ils ont parfois besoin que ça sorte autrement, et là y'a aussi le truc du coussin, taper et crier dans un coussin le plus fort qu'ils peuvent. Bon ici ça marche pas trop pour l'instant, je crois qu'elles sont un peu petites pour vraiment comprendre le concept, mais en attendant, ça les fait rire, donc ça a au moins le mérite de dédramatiser la situation. ;)

☆Chouss☆:

C'est vrai que, dit comme ça, chatiment corporel, ça fait carrément enfant maltraité  :-\

Je suis contre la fessée en ce sens que je souhaite arriver à l'éviter avec mes enfants.
En revanche, je ne juge pas les parents qui mettent une petite fessée à leur enfant (une tape sur le derrière ... plus, ça me dérange) car j'estime que chacun fait comme il veut et je verrais mal que quelqu'un vienne me contester la façon dont je procède avec mes enfants.

Je ne mets pas de fessée pour plusieurs raisons :
- je me vois mal expliquer à mes enfants la non violence si, moi-même, je l'utilise comme moyen de me faire entendre (je crois énormément en l'éducation silencieuse)
- "faire mal" à un enfant n'apporte rien à mon avis
- la fessée fait du bien au parent uniquement

Je reconnais qu'alors cela demande beaucoup de recul, de réflexion ... et ce n'est pas toujours facile.

La Doudou Brestoise:
Coucou,

Je repars sur l'enfant qui se met debout dans la poussette. On lui demande de s’asseoir, une fois, deux fois... Normale, au début, qu'un enfant n’obéisse pas au doigts et à l'oeil ;). Trop tentant de voir jusqu'où les parents peuvent aller dans l’énervement... quand l'enfant trouve du plaisir à être debout dans la poussette (marre d'être assis) !
Donc à la troisième, il faut agir, sinon on perd de suite en crédibilité, il me semble :-\.

Le problème, c'est agir comment ??? (et souvent, la décision doit-être rapidement prise). Solution la plus rapide et efficace (au moins les premières fois) : la tape qui fuse. Le truc, c'est que moi, perso, je trouve que ça nous décridibilise, nous, parent, encore plus :-\ (le discourt "on ne tape pas" ne cadre pas avec les faits...).

Le problème : l'enfant en a marre de la poussette. La solution : on le sort de la poussette. Sauf que ce n'est pas toujours possible :-\. Alors oui, des dérivatifs, il faut qu'on s'occupe de lui. Mais ça ne marche pas toujours.

Dernier recours : à la troisième demande, j'agis pour que l'enfant reprenne sa place. Calmement, mais fermement. Autant de fois que nécessaire. Et j'explique aussi, en même temps (le danger...). je montre que j'entends ce qu'il me dit en off (marre d'être assis = on va bientôt faire ci ou ça et il pourra sortir de la poussette...). L'enfant n'est pas, au début, dans un comportement de provocation. il exprime le plus souvent quelque chose, certes pas toujours facile à décoder. C'est nous qui ensuite rentrons dans le conflit faute de comprendre ça première demande (somme toute fort mal exprimée ;))


Pareil pour l'enfant qui tape : je bloque le geste quand je le peux. Calmement, mais fermement. Non, on ne fait pas ça. OK, l'enfant est en colère/pas content... Il en a le droit. Je le lui dis, j'exprime ce qui le rend furieux (le gâteau lui fait envie, je suis d'accord, ça à l'air super bon, mais ce n'est pas le moment, on va passer à table, c'est un dessert, je n'aurais pas du laisser ce supplice de tantale à porter d'yeux envieux... Et puis c'est comme ça, point. Point trop d'explication non plus ;D). Il peux exprimer sa colère autrement (en tapant du pied aussi, ça marche bien, même si c'est bruyant. hurler si ça lui chante. Mais bon, il faut ce qu'il faut pour évacuer la frustration :P).
Et puis, l'important à mes yeux, c'est qu'il comprenne que de taper ne changera pas la décision : il n'aura pas le gâteau. Point. Lui comprendra, plus tard, à force, l'inutilité de la tape qui frustre encore d'avantage... Comme de taper du pied ou d'hurler !



J'aime bien, moi, partir de cas concret ;). ça permet aussi de réflechir par avance aux solutions à apporter dans certaine situation "d'urgence" ;D. (c'est que j'ai le p'tit troize qui ne va pas tarder à me remettre sur les rails de ce genre de questionnement ;D)

Tient, d'ailleurs, tout à fait entre nous, je crois que ça ne m'a jamais posé de problème que de laisser les zouaves se mettre debout dans la poussette à l'arrêt :P. Par contre, le gâteau avant le repas, non. Un fruit, à la rigueur... (ça, c'est pour l'importance de jouer sur les compromis pour obtenir ce qu'on veut ;))

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