je voulais souligner une petite chose, concernant le fait de virer tout ce qu'on ne veut pas qui soit touché ...
je ne pense pas que ce soit la solution ( enfin si ponctuellement quand on est chez soi ... ) mais comment faites vous chez les autres vous ne pouvez pas demander aux personnes qui vous invitent de virer tout sous prétexte que vous arriver avec vos enfants  
alors comment faites vous
perso je pense que la maison est en fait, faite pour " s'entrainer" à l'obéissance, comme ca s'ils savent qu'à la maison on ne touche pas et bien partout c'est pareil ... ici je n'ai jamais rien bougé mis à part les clés des buffets plutôt dans un soucis de sécurité car petit j'ai peur qu'ils ne s'y blessent car ils sont juste à hauteur ...

apres c'est vrai que chaque parent fait comme il pense etre le mieux,
nous ne sommes pas ici pour juger les méthodes d'éducation mais plutôt pour donner ses méthodes et les différentes personnes voient ce qui peut leur convenir

ici Julia me rapporte régulièrement des bibelots fragiles, très fragiles... arrgh... mais bon, je suis d'accord, si ça casse tant pis... ça fait parti de l'apprentissage... après je ne suis pas tarée non plus; le joli vase sur pied offert à notre mariage, je l'ai mis de côté à partir du moment où Julia a commencé à s'asseoir juste devant, et s'amusait à le pousser avec son dos...

Alors ici c'est pareil. Tout ce qu'il y a à portée de mains, ils ont le droit d'y toucher. On range ensemble ensuite. Je me suis rendue compte avec Zéphir que la punition au coin ne servait à rien. je trouvais qu'il etait petit et que ça n'avaisa ps grand interet. Du coup je lui expliquais bien. Et aujourd'hui il ecoute bien et quand on hausse vraiment le ton en fronçant les sourcils il se rend compte que ce n'est pas bienet quand on lui demande s'il a compris il dit "d'accord"
Je trouve que les ptits ne font pas bcp de betises, je fais gaffe aux arrachages de cheveux... mais sinon, je ne dis pas souvent non. Et chez les autres, ils se tiennent bien alors bon...

Cette discussion me laisse parfois pantoise....
Essayer de raisonner un enfant d'un an....
Pour ma part, je suis plutôt fan des conséquences naturelles : ils font une bêtise, ben ils en assument les conséquences à partir de l'âge où ils le peuvent : exemple ils éclaboussent et en mettent partout au bain --> essuyage après.
Lorsqu'ils sont trop petits, ben on répète et on rerépète et on rererépète, on évite de tenter...
Concernant la sécurité, là c'est un truc qui ne se discute pas et qui n'est pas soumis non plus à punition. Je considère que c'est la responsabilité du parent et pas la faute de l'enfant s'il se fait mal. L4enfant est curieux et il explore, à nous d'être vigilant. Et entre nous, je préfère apprendre à vivre avec le danger que de l'interdire (car ce qui est interdit attire). Exemple : mes filles de 16 mois ont régulièrement accès aux ciseaux à bouts ronds lorsqu'elle sont dans nos bras, quand la situation se présente (frères qui font leurs découpages à côté...). Elles connaissent l'objet, savent que ça coupe puisqu'on leur a fait la démonstration avec du papier, fait toucher le tranchant. Les ciseaux de cuisine pointus sont hors de portée. Je ne pense pas que du coup elles éprouvent l'envie de monter sur un tabouret puis sur l'évier pour essayer de les attraper. Idem le four, quand il n'était pas en hauteur dans notre précédente maison, je laissais libre circulation autour, et j'ai appris très tôt à faire attention aux signaux d'alerte du corps. L'enfant qui passe à côté, ans même le toucher, sent si c'est chaud ou pas. On a expliqué que si on sent que c'est chaud, alors on n'approche pas, ça brûle. Il n'y a jamais eu de souci, et d'ailleurs,, je me souviens d'une fois où il était allumé sans que je le sache (mon mari l'avait allumé) et c'est mon fils de 2 ans qui m'a prévenue : attention maman, chaud.
Pour les canapés, je laisse faire aussi. Je montre une fois en accompagnant le mouvement ce que ça fait de déraper et de se casser la tête par terre, si ça ne suffit pas je laisse se casser la tête par terre pour de vrai (en ayant mis des coussins au sol avant), et après ils se gèrent. Même petits, ils ont très bien intégré le fonctionnement de la gravité.
Je cherche toujours à expliquer à l'enfant non pas la différence entre ce qui est bien ou pas, mais comment agir dans son propre intérêt et sauvegarder sa sécurité, à lui expliquer que tute action a des conséquences....tout en préservant au maximum son esprit de curiosité et d'initiative. 
Pour finir, au sujet des provocations et autres....
http://rss.omegatv.tv/services/player/bcpid3924318001?bctid=25262703001

Coucou,

Pour illustrer les propos de Marinette, et que sur cette discussion, le clavier me démange :

La table basse : quelle joie d'avoir enfin un élément permettant de prendre un peu de hauteur, de découvrir la sensation du vide, maîtriser son corps, la grimpe, la descente. Et puis ensuite, se demander si le canapé n'est pas trop loin pour y accéder depuis la table basse, le tenter, hésiter, tomber, avoir peur, y retourner, maîtriser son corps, prendre plaisir à dominer son appréhension du passage délicat...

Ici, j'ai été une adepte de ce que j'appelais "les parcours du petit combattant". Tous les meubles bas y sont passés, y compris la table à manger !
Par contre, il y a des moments où il est permis de grimper partout, avec Maman à la parade, qui autorise, qui guide, ..., et des moments où cela ne l'ai pas : quand on mange, qu'on goute sur la table basse... Parce que la table est déjà encombrée (consigne assez naturel pour l'enfant aussi) !!! Ou que la grimpe présente clairement un danger que l'on démontre (très différent de la remarque fataliste et fausse du "tu vas tomber"/"tu vas renverser des choses" . Faut le tenter : "elle dit vrai Maman ?, je ne me voie pas tomber !").

Je vous rassure : à 5ans, cela fait belle lurette que mes zouaves ne grimpent plus sur les tables ! L'expérience a été vécue, ils sont passés à autres choses .



Je rajoute pour Impa :
Il est important, lors d'une chute, de recommencer pour ne pas rester sur un échec .
Maintenant, à nous parents de laisser à l'enfant la part de responsabilité qui lui revient. L'enfant se fait mal, je le soigne. Mais il est tombé parce qu'il a lui, pris un risque. Je console rarement, je ne me fâche pas non plus parce qu'il a fait un truc d'interdit. Il assume, et j'explique : tu es tombé parce que (l'enfant faisait son intéressant, regardait ailleurs, s'approchait du bords sans prendre attention à la descente...)
Et puis rien ne remplace l'expérience .
En ce moment, mes gars me font grave flipper à grimper dans le figuier . Pourtant, j'essaie de leur faire confiance, en leur rappelant de temps en temps les quelques consignes de sécurité que je connaisse (je fais de l'escalade ) dans ce cas : regarder à la chute, ne pas papillonner, assurer ces prises... Heureusement que le figuier n'est pas bien haut !


A +

C'est intéressant comme débat, chacune a des interprétations très différentes des choses !

Pour ma part, comme Marinette, je ne mets clairement pas dans la même catégorie ce qui est "interdit" (= ce que JE ne veut pas) et ce qui est dangereux. D'ailleurs pour l'instant, y'a pas grand chose d'interdit.
Quand ils font quelque chose de dangereux, je leur montre que j'ai peur pour leur sécurité, j'explique, mais je ne punis jamais. Punir pourrait marcher mais ce serait du dressage, l'enfant ne comprendrait pas et appliquerait bêtement. Tant qu'ils ne sont pas en âge de comprendre, je dis que c'est dangereux point barre.
Ici aussi ils ont accès à des petits ciseaux, ils ont des fourchettes en métal qui piquent, ils peuvent escalader un peu ce qu'ils veulent si ça risque pas de casser sous leur poids. Par exemple sur les jeux à bascule, au parc (ceux montés sur des gros ressorts), je les laisse se débrouiller : Ils ont parfaitement intégré qu'ils ne faut pas se lâcher, et savent descendre tous seuls alors que c'est vraiment haut pour eux.

Par ailleurs j'essaie de leur laisser accès à tout ce que moi j'utilise, à condition qu'ils l'utilisent de la même façon. Exemple : ils ont droit de toucher à la télécommande et d'appuyer sur les boutons, pas de le jeter par terre. Ils ont droit d'avoir des ciseaux, mais pas de le mettre à la bouche ni de faire des grands gestes avec. Donc si en faisant du jardinage je touche la terre, bah ils ont le droit aussi (mais je ne mets pas la terre à la bouche  )
Et si je ne veux pas qu'ils fassent du jardinage ou autre chose, j'attends qu'ils soient couchés pour en faire !


Je ne vois pas du tout le fait de supprimer ce que je ne veux pas qu'ils touchent à la maison comme un obstacle à leur apprentissage des interdits. Ce qui est clair, c'est que quand ils auront 3-4 ans, si j'en suis encore à devoir planquer tout, j'aurais raté un truc. Mais pour l'instant c'est qu'une question de simplification du quotidien, qui permet d'ailleurs de se concentrer sur des apprentissages qui leurs sont plus accessibles et qui sont de leur âge (motricité par exemple). Quand ils manipuleront suffisamment finement les choses fragiles, j'envisagerai de les leur confier, mais pas avant.
Et chez les autres, je vais peut-être vous choquer, mais pour moi quand on reçoit des enfants en bas âege, on ne laisse pas traîner des tas de bibelots qui cassent en s'attendant à ce que les enfants restent sagement dans un coin alors qu'ils ont une maison à explorer !!

Impa, pour l'histoire de l'intégration des consignes, en fait l'enfant doit reproduire le geste en regardant la consigne pour la mémoriser. Marinette, tu peux peut-être remettre le lien vers la vidéo ? Je crois que c'était sur ton FB que je l'avais lue...

Voilà, en gros ce que je veux dire c'est que pour moi, une punition non comprise par l'enfant c'est équivalent à du dressage - conditionnement, et ce n'est pas le genre de méthode que je souhaite employer avec mes enfants.
Je punirai peut-être quand ils seront en âge de comprendre, en attendant, je répète et rabache et essaie de ne pas interpréter leurs expériences comme des provocations envers moi.

 
Ah oui j'oubliais dans mon roman : la question essentielle en fait pour moi c'est de savoir quel est notre objectif quand on punit : que l'enfant ne recommence plus parce qu'il a peur de la punition, avec un effet immédiat, ou que l'enfant comprenne un message qui lui permettra de ne plus recommencer de lui-même, avec un effet retardé ?
Du coup, je trouve que l'argument "j'ai bien fait de punir car il n'a pas recommencé" n'a pas beaucoup de sens, tout dépend de l'objectif !