Merci les filles pour votre aide !
Pour vous répondre : oui, ils ont déjà dormi plusieurs fois sans nous chez ma mère (c'est peut-être là l'origine du traumatisme ?!

Non, sans rire, je continue...) et ça a été la même chose ! On a eu recours à son aide pour récupérer un peu, mais c'est dur de les laisser en sachant qu'il ne vont pas bien, on a l'impression que ça empire les choses.
Ma mère (qui pour la petite histoire nous a foutu dans la cuisine en rentrant de la mat' mon frère et moi pour ne pas nous entendre et dormir tranquille !

) a été impressionnée et a fait comme nous : elle a tenté de le calmer...
Elle ne comprend pas non plus ses hurlements, ni ses coups de nerfs. Elle a cru qu'il avait mal, puis qu'il avait peur, puis qu'il était simplement épuisé, bref : tout pareil.
Malou, si je parle de terreur, c'est parce qu'il met plusieurs minutes à se calmer quand on arrive dans la chambre ! Parfois, il hurle debout dans son lit mais nous repousse violemment quand on s'approche, comme si il rêvait debout et qu'il se défendait de qq chose. Et une fois réveillé, il est tout souriant mais peine à se rendormir. Et puis couché entre nous, on le sent lâcher prise, se rendormir puis se réveiller en sursaut et se remettre à remuer dans tous les sens ! Et maintenant, il pleure quand je le mets dans son lit, comme si il avait peur de s'endormir, enfin j'ai l'impression... Tu penses que ça pourrait être encore autre chose ?
Je ne sais pas ce qu'est exactement un CMP, mais j'imagine que c'est un endroit ou l'on peut suivre un thérapie familiale ? Si c'est ça, je serais vraiment pour, sauf qu'on vit à cheval dans le Cher et la Nièvre et que la seule chose qui soit pire à priori, c'est la Creuse ! Lol

On a rien. Il nous faut faire 70 km (soit 140 km AR) pour aller jusqu'aux préfectures de nos départements, (c'est dans une de ces 2 villes qu'ont été hospitalisés les garçons en second temps et que l'équipe était minable) où il n'y pas plus d'encadrement. Il n'y avait ni maison des parents, ni solution pour que je reste à l'hôpital : il me fallait faire les AR tous les jours.
Bref tu vois, à part aller consulter un psy en cabinet, encore faut-il en trouver un qui fasse la thérapie familiale, j'ai pas de vraiment de recours, et faudrait encore réussir à convaincre mon chéri qui eu des expériences négatives avec les psy...

Pour l'osthéo c'est pareil, je voulais prendre un rdv aujourd'hui, mais il vaut qu'on attende encore un peu pour trouver une solution par nous même. Franchement, il est bien mon homme, dans tous plein de domaines, mais pffff, il est un peu chiant quand même à ne croire en rien !

Et puis j'avoue, j'ai du mal à en parler parce qu'entendre les trucs du genre : "faut les laisser pleurer", ou "c'est des caprices"... j'en ai plus que ras-le-bol.

C'est gentil de pas me dire ça !
