C'est ce que j'ai l'impression de ressentir quand je vois ma mère qui, elle, est en bonne santé et qui viens me voir à coup de 1 mois 3 fois par an 

Et je ne sais pas pourquoi.  J'étais très proche d'elle quand je vivais en Suède, mais depuis les 10 ans que je vis ici, j'ai l'impression qu'elle est une étrangère. On a plus rien en commun, ne vois pas DU TOUT les choses de la même manière, on n'a rien a se dire, etc. 

je vais aller dans un autre sens... pour moi, on n'a pas le droit d'abandonner ses parents.
Leurs enfants sont la seule chose qu'il leur reste quand ils arrivent à un stade tel que ton père. Leurs journées s’enchainent dans l'attente de leur prochaine visite. En institution, il ne leur reste aucune attente sauf celle là.
Je suis complètement contre le fait d’institutionnaliser le jour de visite. Là, ça devient une contrainte. On y va parce que c'est le jour et non pas parce que ça fait un moment ça lui fera plaisir.

Nos parents sont nos origines, nos racines, notre Histoire. Les abandonner, pour moi, revient à bafouer tout ça.
Je rejoins Louloute sur l'inconditionnel. On le fait pour nous, pour eux mais comme on veut, comme on peut.



la situation serait plus "gérable" pour toi, pas de question à te poser   


Tu as aussi un deuil à faire, celui d'un grand père "ordinaire" qui amènerait ses petits enfants en promenade un dimanche après midi. Ce genre de grands parents que l'on rencontre dans presque tous les parcs de la ville.... et dont on regrette amèrement de ne pas avoir les mêmes   
Il faut composer avec.

Mes parents ne sont pas grabataires, ni séniles (mais bien sénescents). Mais je n'ai pas grand chose à partager avec eux. Ils sont entrés dans une autre dimension, le 4° âge. Ils sont venus nous voir à notre retour, ma mère a tenu à voir notre millier de photos. Mon père s'en moque éperdument. Ma mère a lâché prise au bout d'une 10aine. Ils sont restés... allez soyons large 45mn à la maison puis repartis chez eux. Ils nous ont vus au sens propre du terme.   
C'est pas facile d'accepter de les voir diminuer. Je ne me vois pas le droit de leur refuser de venir voir leurs petits enfants (ils repartent parfois avant même que l'ainé soit rentré du collège    ) mais je refuse de me laisser envahir. On ne vient pas sans téléphoner avant, on ne vient pas le jour qu'il leur convient mais le jour qui me convient.

       

+1.

Pour moi, à partir du moment où nos parents ont joué leur rôle de parents, nous avons aussi un devoir envers eux.

La société nous aide déjà beaucoup, nous n'avons plus à les prendre matériellement en charge (et c'est très bien comme ça). Mais continuer à être présent pour eux, en tout cas tant que cette présence a du sens pour eux, c'est quelque chose qu'on ne peut pas déléguer à d'autres...
On ne peut pas fonder sa vie uniquement sur son propre bien-être et sa propre liberté.
Même quand ils ne sont plus eux-même nos parents ont encore de l'amour à donner, et à recevoir.

Par contre, ne pas se laisser envahir, oui, bien sûr. Et je pense aussi qu'il n'y a aucune culpabilité à avoir sur le fait qu'on ne retire plus de plaisir de cette relation, que ces visites sont une corvée, voir une souffrance. C'est sans doute cruel à dire, mais c'est un fait.
Se dire que ce serait plus facile s'ils n'étaient plus là...ça aussi ça parait cruel, mais j'avoue que je l'ai ressenti pour mon père, et je le ressens aussi parfois pour ma mère. Vu ce que je vis, je l'assume. Ca ne veut pas dire que je ne l'aime pas, ni que je ne suis pas là pour elle. Juste que c'est très très difficile de continuer comme cela. Quand les choses sont si difficiles, je pense que c'est humain de ressentir cela, même si ce n'est pas politiquement correct.


Bon courage à toi.

Je pense que je m'en voudrais déjà de son vivant ..... 

Zut, crotte, flute, fais ch*ier .....
Je crois que j'ai une bartholonite (orthographe ?  )
Pour celles qui ne connaissent pas, c'est une infection de la glande de Batholonie, celle qui produit les secrétions vaginales.
J'ai eu ça il y a une quinzaine d'année, ça fait pareil ..... une boule dure à l'entrée du vagin .....
A l'époque, les antibio n'avaient pas suffi à résorber l'infection, il avait fallut opérer .....
Je pars en vacances semaine prochaine .....

J'appelle demain mon toubib à la première heure !!!

Rdv à 12h ! 

punaise, j'en souffre pour toi là