J'ai vécu l'inverse avec le décès de mon père... Un soir il me téléphone pour m'apprendre la rémission de son cancer et le lendemain matin, appel de ma mère pour m'apprendre qu'il est "parti" dans la nuit...

Mais je vois que préparée ou non, ça ne change rien (ou si peu), accepter la mort est toujours aussi difficile...
Si ça peut t'aider de vider ton sac ici, ne t'en prive surtout pas et c'est vrai que c'est moins cher que le psy 

Plein de soutien ma Mumu 

Moi non plus je n'ai jamais vécu la perte d'un proche. Mon mari, oui, plusieurs fois. L'absence et la douleur demeurent, même des années après.

Je t'envoie beaucoup d'ondes ++. Et n'hésite pas à écrire sur ce fil, on est là pour te lire et te soutenir.
 

J'ai malheureusement vécu les deux. Mon père est décédé brutalement, alors qu'on ne s'y attendait pas...et ma soeur 14 mois plus tard, d'un très très long cancer...

Selon les circonstances, il y a des aspects plus ou moins douloureux, mais le fond reste le même, c'est finalement l'absence de quelqu'un qu'on a aimé, et dont on voudrait tellement qu'il soit toujours là. Même si on sait que ça va arriver, on ne peut pas se préparer à cela.

Il n'y a que le temps qui aide à avoir moins mal...

Plein de   

Je t'envoie aussi un tas de bisous de réconfort.

Premier rdv psy hier ; quelques larmes, beaucoup d'émotions .....

J'ai eu un très bon feeling avec la personne ; rdv semaine prochaine !!!


 

super ! le 1er feeling est important ! 

C'est super si le courant est passé  . courage ma mumu ... bisoussssss

Je ne pense pas qu'on puisse se préparer au vide, au manque. On se prépare à l'idée que le départ va être proche mais pas à l'après.
Comment peut-on se préparer à une situation qu'on ne connait pas, qu'on n'a jamais vécu. Car une maman est unique, on ne vivra jamais 2 fois son départ.
Une longue préparation comme tu l'as vécu, ça vide, ça épuise physiquement et moralement.
Une fatigue qui nous fait peut être sentir encore plus intensément notre peine, je dis bien peut être, je ne sais pas, c'est une idée comme çà. Dans la vie de tous les jours, quand on est fatigué, on est souvent beaucoup moins patient, moins réactif. Je me dis que ça doit bien jouer pareillement sur le "mental" du deuil.

Pour en côtoyer régulièrement des familles dans le deuil, personne ne réagit de la même façon.