flo, ça ne passe pas à 7 ans!!  Les boules  Les miens en ont 5, maintenant ils s'en vont quand ils ne sont pas contents, ils boudent, un vrai bonheur...
Tu es revenue bronzée?
Et ça fait du bien à ton couple des vacances comme ça?

Pour ne pas polluer le fil de mouman !

Ben, le week-end s'annonce, comment dire, peu enthousiasmant.
Depuis 5 jours, avec O, c'est 
Ce matin, nous avons discuté de la couleur des murs pour la véranda. Nos avis divergeaient un peu mais rien de grave. Après le petit dèj, D est venu me voir et m'a demandé si on allait divorcer.
Quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu que c'était parce qu'on n'était pas d'accord pour les murs de la véranda. Je l'ai rassuré en lui disant que ce n'était pas un motif de divorce. Il m'a posé d'autres questions: ses 2 meilleurs copains (qui sont frères) ont connu le divorce de leurs parents et, apparemment, c'était plutôt violent. Du coup, ça l'inquiète.
Je raconte ça à O et là, sa moue était relativement explicite. Ben, si c'est ce qu'il veut, qu'il le dise franco !
Bon, j'ai sans doute provoqué un peu dimanche soir ... mais bon, il m'a sorti de telles énormités ! Je lui ai dit que, en fait d'investissemnt, on n'avait qu'à acheter un petit studio dans lequel il pourrait aller passer ses week-ends puisqu'on l'empêche soi-disant de dormir le dimanche matin et je lui ai aussi dit que, finalement, il semblait plus fait pour être célibataire mais c'était un peu tard pour s'en apercevoir. 
Donc, vue sa réaction, j'imagine qu'il va de nouveau entrer dans une période "je vais partir pour faire le point" à moins que ça ne finisse par "on n'a qu'à divorcer puisque t'es plus heureuse sans moi"...
Et pour en rajouter une couche, le conseil d'école s'est terminé 3/4 d'heure plus tard que prévu et en plus, je n'ai pas vu passer l'heure, j'ai discuté avec une maman et une collègue et du coup je suis arrivée pile poil pour qu'il parte au tennis. Là, il est persuadé que je l'ai fait exprès. Ben non, j'avais juste zappé le tennis ! C'est pas parce que lui a tendance à fonctionner sur ce mode là que c'est mon cas ! Pire qu'un gosse !
Mon mariage a du plmob dans l'aile depuis un moment mais là, ça sent le roussi !
Moi, pour le moment, j'espère une situation plus sereine. Ca fait 2 ans 1/2 que je compte sur un changement positif et à chaque fois que je peux avoir une lueur d'espoir, BANG, dans les jours ou les semaines qui suivent c'est un revirement total !

Qui a osé dire que la vie était un long fleuve tranquille ?

Et avec tout ça, 2 de mes 3 enfants ont dit qu'ils ne se marieraient jamais. Tiens, je ne vois pas pourquoi ! 

Alors, blasée, très certainement; triste, là, non (il serait plus juste de dire plus maintenant); sans peps... dans mon couple oui mais pas le reste du temps; sans espoir... voilà bien un mot que je tais. Je prends les choses comme elles viennent.

En fait, je pense que, comme on n'a pas de prise de bec, je me dis qu'il n'y a pas de raison suffisantes pour tout envoyer valdinguer. Peut- être que cette opinion changera un jour... sans doute quand j'aurai une vie sociale bien ancrée par ici ou bien si je sens mon petit palpitant qui se met à me jouer la chamade ... 

Globalement, il en faut plus pour m'abattre. Bon, j'ai mis les genoux à terre plusieurs fois, mais, depuis quelques temps, je me suis refait une santé et un moral d'acier (garanti inoxydable.............. enfin presque !). Je crois que ma chance, c'est d'arriver à déverser le trop-plein, crier ma colère du moment  par ici ou avec les copines et du coup, ensuite, je suis regonflée et ce qui était noir à un moment peut commencer à retrouver des couleurs.

Si j'ai peur de regretter ? Je ne pense pas. Autant je peux avoir parfois des remords autant je ne laisse aucune place aux regrets. Le choix que je fais, le chemin que je prends, je l'assume. Si je me plante, tant pis. Je pars du principe que je n'aurais jamais la certitude que le chemin que je n'ai pas pris aurait été moins chaotique que celui sur lequel je me trouve.
Je peux regarder en arrière, mais en général c'est pour mieux aller de l'avant.

Quant à la vie sexuelle... le manque peut parfois se faire sentir mais ce n'est pas un si gros problème pour moi. Quand j'avais retrouvé F, il y a 4 ans, on en avait parlé et il avait le même ressenti que moi. L'un comme l'autre, on avait besoin de tendresse mais le côté purement sexuel n'était pas un impératif pour que le couple dure. Pour O, soit il en prend le chemin, soit il ne croit plus dans le couple que nous formons, je n'en sais rien. Après, il est tout à fait possible que son stress professionnel ainsi que les médicaments qu'il prend, jouent aussi un rôle là-dedans.

Aujourd'hui, la journée a été agréable. Quelques sourires, c'est toujours ça !

Bref, pour résumer: des coups de colère, des coups de blues parfois mais jamais de chute au fond du gouffre. Sans doute encore de bons restes d'optimisme bien chevillés au corps ! 

Ah ben à te lire, Flo, je me dis que si, on se ressemble un peu .... 

Et donc comme tu lis mon fil, je ne te fais le chapitre du "fais gaffe quand on est forte, qu'on a "mis genoux à terre" plusieurs fois et qu'on s'en est remise, etc ....." 

Tant mieux s'il n'y a pas de tristesse.
 

Tiens, au fait, Bambinette, je viens de refaire un petit tour sur ton fil. 
J'ai relu ce que moumen et d'autres t'avais écrit ces derniers temps, notamment par rapport à ta rupture.
Je pense, comme tu le dis, que parfois, on vit avec celui qui fut l'homme de la situation à un moment. Mais effectivement, la situation change. Nos besoins, nos désirs aussi.
Pour ce qui me concerne, j'ai rencontré O à un moment où j'avais le plus grand mal à sortir d'une relation difficile et destructrice. Sans le savoir, il m'a aidé à rebondir, à tirer un trait sur cette relation. J'en parlerai peut-être plus tard.
Il m'a aidée, malgré lui sans doute (je ne lui ai pas dit grand chose), à reprendre confiance en moi. Ce fut trèèèèès long. La PMA, l'arrivée de la grande, puis de nouveau la PMA, l'arrivée des jujus, la mutation ont été autant de cailloux qui se sont glissés dans les chaussures de notre couple, nous empêchant de marcher d'un bon pas, causant de de petites fissures dans notre vie commune. J'en étais, à un moment, de nouveau rendue à douter de moi en tant que mère et à nier ma vie en tant que femme.
C'est de nouveau un homme (mais là juste en ami, en fait un ex) qui m'a permis d'y voir plus clair.

O, homme d'un moment. De toute une vie ? Je ne sais pas. A en croire la situation actuelle, peut-être pas. Mais peut-être aussi trouverons-nous des ressources pour faire en sorte que notre vie prenne un nouveau tournant.

Je mise beaucoup sur le mi-temps à partir de septembre pour avoir le temps de m'asseoir sur le bord du chemin, ôter de ma chaussure tous ces petits cailloux qui entravent la marche.

Pleine d'espoir ? Aucune idée. Optimiste ? Sans doute. Et me rendre compte que je peux encore l'être (optimiste), me remplit de joie et fait encore grandir l'optimisme. 

Comment rester zen en 10 leçon... épouser un homme comme le mien et mettre les mains dans les poches pour ne pas le faire passer par la fenêtre !!!

Cette semaine, il avait moins de boulot. Il est rentré plus tôt du travail. Mercredi: il arrive vers 18h15 (en général, c'est plutôt 19h30); il se change, se met en pyjama et file au lit !  Je me tape tout le train-train et puis youplaboum, monsieur réapparaît pile poil pour le repas ! 
Ce soir, j'arrive à 17h30 avec les enfants. Et, ô surprise, il est déjà là. J'entre, il est prêt à partir faire son footing. Ca ne lui aurait pas traversé l'esprit une minute d'aller récupérer les enfants à l'école............. re 

Sur le matin (à 5h50), D est tombé de son lit et hurlait parce qu'il s'était fait mal en tombant. Tout le monde était réveillé sauf lui............. Bizarrement, son audition est trèèèèès sélective ! 

Et j'en passe !

Ah, faut pouvoir rester zen et prendre de la distance !

Je pense que, tout doucement, j'essaie de me remettre en phase avec ce que je suis au fond de moi.
J'essaie de remettre un eu de sérénité dans ma vie. C'est pas simple mais je fais mon petit bonhomme de chemin. Pas mal de réflexion et d'introspection.
Je ne sais pas ce que ça donnera dans le temps.
Mais pour le moment, ça fait du bien. En me détachant de ce qui me fait, généralement, rugir, je me pose. Je rugis encore beaucoup, je suis toujours plus que limite en terme de patience avec les enfants (mais bon, faut aussi dire qu'ils ont un sacré potentiel !!!  )... mais pour mon couple, c'est plus flagrant. Je suis moins à cran et un certain nombre de situations ne m'atteignent plus, ne me blessent plus.
Mes enfants ne sont pas stupides, ni aveugles. Quand O ne les récupère pas alors qu'il l'aurait pu, quand il dort alors que je suis sur le pont, ils le voient, ils en ont bien conscience. Et comme ils n'ont pas leur langue dans leur poche, ça sortira un jour ou l'autre !

Aprsè, je ne peux pas nier l'évidence: O a un fond dépressif d'où cette fuite dans le sommeil. Il admet ce fond dépressif mais pas le lien avec ce besoin de dormir. Il se fait suivre mais, à mon sens, pas pour résoudre les problèmes de fond. C'est plutôt "j'apprends à ne plus ressentir les symptômes comme ça ils n'existent plus" sauf que le problème de fond, lui, est toujours bel et bien là. Mais lui seul peut faire ce travail...................... et s'il ne le fait pas ... je ne vais pas porter son enfance douloueuse à bout de bras. Je ne le veux pas et ce n'est pas mon rôle. A ce niveau-là, je pense qu'il y a un fossé entre nous !!!