Ce fil est fait pour moi... Je devrais pouvoir l'alimenter régulièrement

Les scènes suivantes se passent à Berlin.
Je me promène un soir avec un copain dans le quartier, avec mes béquilles (je venais de me casser la jambe). Je lui dis "Das macht mir schoene
Muschies" ("ça me fait une belle chatte") au lieu de
Mukies "ça me fait de beaux muscles"

Au bureau : je travaille pour un centre universitaire international, j'écris des lettres à des personnalités du monde scientifique et de la recherche pour avoir leur avis sur des candidats. Je dois envoyer une lettre à un certain Stephen Grennblat, grand ponte de la littérature, un intime de la maison, pour lui demander son avis sur un candidat qui a écrit sur la Shoah... et je me plante en sélectionnant l'adresse dans le logiciel, je l'envoie à... Benjamin Grennblat... Physicien à Jérusalem

... Qui me répond dans la foulée "Je ne sais pas pourquoi vous avez pensé à moi pour ce conseil, mais j'en suis très honoré... et je pense que blablabla "

...
Au même bureau "Allo, oui bonjour, c'est Luc Fe*ry (oui, oui, le ministre

!). Je vous appelle parce que je viens de recevoir une invitation de votre part, mais vu le sujet, je pense que vous vouliez l'adresser à mon frère, Jean-Marc Fer*y"

...
Et toujours au même endroit : "Bonjour, je voudrais parler à M. Trucbidule (grand directeur)." Désolée, il est trop tard, M. Trucbidule n'est plus disponible" (en fait il était bien là, mais dans son bureau privé, interdiction formelle de le déranger). "C'est M. Machintruc, Ministre de la culture, qui veut lui parler" (J'ai pas dû bien comprendre de quoi on me parlait

)... "Non non, il n'est pas disponible actuellement"... jusqu'à ce qu'on me secoue bien brutalement (toujours par téléphone !) pour que je comprenne l'importance de l'appel... Il voulait lui proposer de prendre son poste (de ministre donc) et moi, petite inconsciente, qui faisais bravement barrage et ne comprenais pas qui j'avais au bout du fil

La honte, quoi

Allez, je reviendrai, j'en ai d'autres, je pense
