Hier soir apres la sieste, je suis allée avec les filles faire 2 magasins de chaussures. J'ai pris la poussette double, et Charlie a marché à coté en se tenant a la poussette, elle a super bien obéi. Par contre, les 2 autres n'ont pas apprécié d'etre attachées dans la poussette, elles ont hurlé a la mort par moments dans les magasins, ca met a l'aise

Là encore, ca m'a pris la tete, car je demande a la vendeuse qui passait l'aspirateur si elle peut me donner un machin pour mesurer les pieds (pedimetre ?). Elle me dit : c'est en caisse madame !

Je dis donc, saoulée : "Ouais, bon d'accord, j'vais aller chercher ca en caisse pffffffffff"

J'etais encore en train de me dire, et voila, j'vais m'emmerder a repartir en caisse avec la poussette double, les 2 boites de godasses, charlie avec une seule chaussure aux pieds, j'adore les gens sont tres aidants !

devant mon ton mal aimable, la caissiere me demande si je veux qu'elle aille me le chercher  Non sans blague Bref, elle y est allée, ouf ! quand meme... c'est son boulot non ?

ne citez pas mon message siouplé  
ayé j'ai acheté des petits plaids tous doux pour les zouzous ils sont dans le lave linge, j'espère qu'ils seront secs rapidement (je n'ai pas de sèche linge, oui je suis optimiste !)
Je n'en reviens pas de la séparation des siamoises ! c'est fou ! j'avais déjà vu un reportage sur ça, des jumelles attachées par le ventre, c'était horrible fallait en sacrifier une pour sauver la deuxième car il n'y avait plus assez de rein pour tout le monde, et une autre séparation par la tête mais seule une aussi avait survécu. Ca fout les jetons quand même, mais je trouve absolument merveilleux que ça ait réussi ! c'est fantastique.
Karine oui la menthe ça marche bien et ça évite de puer de la gueule  
Impa tout ce que tu dis je le ressens aussi, surement en moins, mais quand même. Moi je voulais mon petit bébé serré contre moi, vivre à son rythme, le voir grandir. Je me suis retrouvée à essayer de garder les yeux ouverts la journée pour m'occuper de C car G m'avait tuée toute la nuit. J'avais envie d'en prendre un pour taper sur l'autre (oui avantage des jumeaux, là, pour le coup... imagine les super configurations de castagne avec 3 !!) Bref, ça me parle.
Moi j'ai envie d'avoir d'autres enfants. 2. Mais SURTOUT PAS ensemble. Un petit bébé, puis un autre. J'ai la méga trouille de voir revenir des multiples.
Moi je crevais de jalousie de ma meilleure amie qui a accouché une semaine avant moi. Je la détestais d'être tombée enceinte tout de suite après l'arrêt de sa pillule, d'avoir gardé son corps d'avant, d'avoir accouché par voie basse quand le bébé l'avait décidé, de tout ce que, comme tu dis, nous on ne connait pas (bon toi le corps de jeune fille tu le connais saligote). De trouver que quand même c'était pas facile, qu'il fallait se lever... euh moi j'avais RGOMan + un autre bébé hein, alors ! c'était dur de lui laisser la place de son ressenti parce qu'à côté de moi c'était de la gnognote.
Et puis je pense à nos amis qui ont commencé le parcours avant nous et qui sont toujours deux. Et je me dis que j'ai eu du bol. Même si ça ne console pas de tout le reste.
Et pour ton homme, ça joue vachement sur le moral. Nous avons traversé une période plus que difficile ici avec l'homme. Nous essayons d'avancer, ça a clashé, ça a pleuré, ça a fait mal et maintenant ça fait plutôt du bien. Je crois que tu es beaucoup livrée à toi même. Je ne dis pas qu'il ne t'aide pas, hein, je n'en sais rien, mais que tu es très isolée dans ta tête et dans ton vécu peut-être. Et que peut-être la communication a du mal à passer en dehors des problèmes du quotidien et des reproches plus ou moins cachés.
Je vais pisser !

Ce que vous vivez ne fait peut-être pas écho de la même façons à vos histoires personnelles, à vos attentes vis à vis de la parentalité, à vos caractères... Ceci dit c'est une force : je sais pas comment je m'en sortirai sans mon homme toujours optimiste et pragmatique, qui quand je suis au plus mal trouve toujours le truc à dire pour me faire avancer, même un tout petit peu.

Ton homme mesure-t-il vraiment l'ampleur de ta détresse ? (moi y'a un moment où ça n'était vraiment plus le cas et c'est là que ça a été le plus difficile à gérer)