Peur de la séparation à 3 ans 1/2 ? Ou autre chose ?

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Bambinette:
J'entends, j'entends ....
 ;) ;) ;)
 :-*

Bambinette:
Et quand même pour donner des news : ça a l'air de se calmer ....
En tout cas, ça fait plusieurs soirs que le coucher se passe sans problème ; hier soir, pleurs de Roxane : "Je veux pas me coucher ! je veux pas dormir ! je veux dormir dans le lit avec toi et papa !"

Explication en câlinant de ma part, dans le calme ; elle s'est couché, tranquillou ; quand j'ai quitté la chambre, elle m'a juste dit : "je veux pas de câlin de papa, juste un bisou."

Zhom a fait un bisou, discuté un peu avec elle (de choses et d'autres), et plus rien ; pas d'appel, pas de lever, pas de pipi / verre d'eau / lumière ....  ::) ::) ::) ::)

Par contre, depuis plusieurs soirs, elle veut s'endormir avec sa lampe de chevet allumée ; elle dit que sinon il fait trop noir et qu'elle a peur ; bon, ma foi, si ça la tranquilise, ça ne me dérange pas.

VéroAM:
Bambinette, j'ai trouvé quelque chose d'intéressant sur l'Oedipe chez les jumeaux de sexe différent. ça m'a fait tilt en le lisant  ;) C'est tiré d'une interview donnée par Claire Salvy, auteur du livre "Jumeaux de sexe différent", au magazine Jumeaux infos en février 2002.
Voici l'extrait:

"Le schéma classique du complexe d'Oedipe vers l'âge de 4 ans nous montre le garçon amoureux de sa mère se poser en rival de son père et chercher à se mesurer à lui, ou l'inverse la fille amoureuse de son père se poser vis-à-vis de lui en rivale de la mère. Mais dans le cas des jumeaux de sexe différent, cette étape normale du développement psychologique, se trouve foncièrement biaisée, à la fois par la gémellité et par la différence des sexes. Au point que la problématique eodipienne peut s'en trouver parfois complètement gommée. En effet, le moteur que représente en matière de croissance le fait de vouloir prendre la place de papa pour séduire maman (ou celle de maman pour séduire papa) se trouve le plus souvent en panne chez ces jumeaux bisexués, le garçon ne faisant rien pour jouer au coq, mais au contraire tout son possible pour rester petit sous la double protection de sa mère et de sa soeur. De son côté, la fille a déjà si bien conquis son autonomie qu'elle imite sa mère dans le seul but d'aider à couver son frère, s'effaçant d'autant plus qu'elle sait et doit se débrouiller toute seule du fait de l'attention constante requise de la mère par celui-ci. C'est ainsi que le triangle oedipien habituel entre le père, la mère et l'enfant devient souvent un triangle mère-jumeaux dont le père se retrouve complètement exclu".

La Doudou Brestoise:
Coucou,

C'est très intéressant, ton extrait, Vero :).
Je me demande du coup comment cela se met en place chez des jumeaux de même sexe ???.

A +

Bambinette:
Avec des jumeaux de même sexe, je pense que l'oedipe se met en place de manière plus "classique", si ce n'est que le lien gémellaire doit jouer.

Les jumeaux marquent leur oedipe comme un singleton, vis-à-vis de papa ou de maman selon leur sexe ; peut-être est-ce renforcé car ils sont alors deux en rivalité pour prendre la place tant convoitée ?
 ???

Mais il reste qu'il n'y a pas cette "problématique" de jumeaux fille / garçon vis-à-vis de maman / papa.

Merci Véro pour cet extrait ; ça confirme tout ce qu'on a dit sur ce fil.
 :-* :-* :-*

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