Concrètement ici:
D'abord on essaye de limiter les facteurs de risques de crise...
En 1er la fatigue donc on fait très attention de respecter son rythme.
En 2nd on ritualise beaucoup le quotidien.
En parallèle de l'amélioration une très très nette augmentation des câlins!
Et on prêtre beaucoup plus attention à ce qu'on dit: le choix des mots!
Exemple: quand il a une demande et que je suis occupée avec les bébés je bannis le "attends", je vais lui dire: "j'ai entendu que tu voulais ça regarde je suis en train de donner le bib à Faustine, des qu'elle a fait son rot je m'occupe de toi."
1 j'ai pris en compte ta demande
2 je vais y répondre à un moment précis qu'il peut comprendre (si je lui dis dans 5 minutes, ça veut rien dire pour lui)
En cas de crise:
Soit il y a un déclencheur identifié, et j'essaye de trouver un compromis ou une porte de sortie... Pas toujours facile avec la fatigue des jujus en bas âge...
Soit c'est une crise de décharge (surcharge émotionnelle, excitation de la journée...) et là il "faut que ça sorte" donc:
Quand je suis fraîche et dispo et j'accompagne / je contiens la crise en le prenant dans les bras (c'est sport
) et en lui parlant doucement, il se décharge et va finir par dire "non pas câlin" ou "je veux descendre" alors je lui dis que je vais le lâcher si / quand il est calme.
Quand je n'ai pas le temps / l'énergie pour l'accompagner je lui demande d'aller se décharger et calmer à tel ou tel endroit (ou là ou il est et c'est moi qui vais ailleurs) et lui dis que je serai disponible quand il sera calmé.
Par chance il a un doudou (une immense gigoteuse) et se calme plutôt bien avec. Ici on est pro-doudou.... Il l'emmène partout.
Quand j'ai dit qu'on laisser couler, je voulais dire qu'on prend en compte l'aspect crise, on ne l'ignore pas. Mais on ne focalise pas sur l'aspect décibels....
Bonne nuit