Je lance ce "coup de gueule", je suppose ne pas être la seule dans ce cas : je suis suivie par une gynéco qui a une excellente réputation mais, que ce soit elle ou ses collègues, j'ai l'impression que, sortis de l'utérus et des foetus, ils sont aveugles !
Je me sens très bien comprise du "petit" personnel soignant : SF, kiné, infirmières... Mais il y a un immense décalage entre eux et le monde des médecins, tous les gynécos que j'ai vu, que ce soit à la clinique (mat. de type 2) ou à l'hopital (type 3) m'ont fait l'impression de n'être qu'un utérus, et que ce qui se passe "autour" ne les concerne pas. Pourquoi
Je suis épuisée, je ne tiens plus debout ? Si on ne voit rien dans des analyses classiques, c'est "psy". Même si je leur dis que j'ai déjà eu des carences qui ne sont pas testées dans les analyses classiques. (voir le fil de discussion "aucune énergie" pour celles qui ne me connaissent pas) - Quand j'évoque cette réaction à l'infirmière qui vient à domicile, elle me regarde interloquée qu'on puisse penser que mon épuisement est "psy"...
Je recommençais à pouvoir faire un certain nombre de chose, à parler "normalement" sans être essouflée en permanence ; et puis j'ai eu de nouveau des contractions dimanche, lundi je suis allée à la maternité, complètement "hs", incapable de marcher, + ou - somnolente... le col est resté stable (ouvert à 1 doigt), donc retour à domicile avec du salbumol, revenez s'il y a toujours des contractions, il n'y a pas de place en ce moment à la clinique (avant même d'être examinée, une SF "bof" m'a annoncé la couleur : je venais pour monito et ensuite retour chez moi, sans se demander quel était l'état clinique, et en trouvant anormal que je vienne avec des ambulanciers... on fait comment quand on ne tient pas debout et qu'il y a des escaliers glissants pour sortir de chez soi ?).
Qu'est-ce qui se passe si je suis trop fatiguée pour pouvoir me nourrir quand je suis seule ? Et bien comme dimanche soir : en guise de repas, j'ai pris quelques gateaux secs que j'avais à portée de main + de l'eau, n'ayant pas la force d'aller à la cuisine, mon compagnon étant sorti pour la fin d'après-midi + soirée avec notre fille, ainsi que mes beaux-parents.
Et le salbumol, est-ce qu'il ne peut pas provoquer des somnolences ? car ce matin, j'étais complètement "groggie".
J'ai essayé de poser la question pour l'accouchement... accouchement normal par voie basse prévue, aucune adaptation n'est nécessaire puisque l'utérus est bien musclé. Je fais comment si les contractions m'épuisent tellement que je suis somnolente
l'utérus "se débrouille" tout seul
La SF de PMI m'a conseillé d'avoir de la kiné dès le début du repos strict pour limiter la fonte musculaire : pourquoi la gynéco ne m'en a pas prescrit bien que je lui en ai parlé
Les 3 kinés qui m'ont vu sont tous d'accord pour constater une très grande fatigabilité musculaire, le kiné qui me suit actuellement (très compétent) comprend que je m'inquiète pour l'accouchement, et pour après ;
il est rassurant pour après, d'après lui, je pourrai bien récupérer car les foetus ne me "pomperont" plus, il a vu une femme très bien récupérer après une grossesse où elle maigrissait à vue d'oeil.
Pourquoi les gynécos ne sont-ils pas capables de comprendre que l'utérus est un muscle au même titre que tous les autres, et que ce qui se passe au niveau musculaire peut interagir avec l'utérus
Parce qu'ils ne sont pas kiné
La SF libérale trouve qu'il vaut mieux que je n'attende pas des contractions régulières pour aller à la clinique, elle ne serait pas étonnée qu'il y ait césarienne vu ma fatigabilité : pourquoi les gynéco n'arrivent-ils pas à voir cette fatigue ? à prévoir un protocole pour m'aider à tenir jusqu'au bout de l'accouchement ? C'est césarienne en urgence une fois que je suis complètement épuisée, histoire d'avoir les difficultés liées aux 2 modes d'accouchement
Et si l'accouchement m'a épuisée, on me renvoit "comme ça" chez moi, débrouillez-vous avec 2 nouveaux-nés + une petite fille, avec un papa qui travaille beaucoup, et des personnes âgées très vite fatiguées pour m'aider
(+ un peu d'aide à domicile, mais pas durant les + ou - 10-11 h où mon compagnon est parti travailler). J'ai vu sur un autre fil que je ne suis pas la seule à avoir cette inquiétude... Le papa n'a qu'à ne pas travailler, même s'il est artisan, que c'est la période de l'année où il a le plus de travail, après une année où les grosses commandes ont manqué et où il a failli licencier son employé