Coucou,
ça me touche toujours autant, ces histoires de harcèlement.
Tellement difficile à détecter, tant du coté parental que du coté des institutions. Faire le tri de ce qui fait parti du harcèlement, et de la violence quotidienne des cours d'école... Comment informer et expliquer aux parents que l'éducation parentale ne consiste pas à dire à son enfant "Oeil pour oeil, dents pour dents" pour se protéger
. Se protéger de quoi ?
Discussion qui date
:
http://forum.jumeaux-et-plus.fr/index.php/topic,13530.msg647550.html#msg647550Derrière, ça donne des gamins qui jouent les petits durs. Derrière, ça donne des mômes qui se sentent autoriser à répondre... Physiquement... A leur propre marginalisation verbale
. Et puis répondre physiquement, à l'age de nos gosses, c'est d'abord ne pas prendre de risque, et s'attaquer aux plus petits que soi pour externaliser ça rage.
Je ne connais pas ta fille et sa copine. Je ne connais pas le gamin qui les a violentés, de façon récurrente.
Mais je sais qu'il faut vraiment choisir nos propos quand on parle de harcèlement. Sujet à la mode. Car très vite, entre celui qui provoque, et celui qui répond, on ne peut plus faire la part des choses
. Et des parents qui montent très vite à la charge
.
Il n'y a pas bien longtemps, notre directrice d'école s'est faite aussi haceler (Courriers, mel., FB et cie...) par une mère de famille qui voulait protéger sa fille d'un harceleur.
Ma version : sa fille est jolie, reine de la cour, sans doute un poil arrogante...
Le môme harceleur est solitaire, en manque de confiance, un père seul, qui lui parle d'autodéfense...
"Oeil pour oeil, dents pour dents"
. Croche patte et geste déplacé, la sauce est vite, trop vite monté. Surtout que la gamine a des amies.
Personnellement, je n'ai toujours pas compris cette histoire. Comment peut-on en arriver à du harcèlement quand un môme seul se retrouve face à un groupe soudé ? Que s'est-il passé, dans la cour d'école ?
Et pourtant, l'équipe éducative a informé. L'équipe éducative a isolé le harceleur... Qui a très vite changé d'établissement (moins de 3 mois dans l'école). (Bon, coté périscolaire, je reconnais volontier qu'il y a eu des loupés, mais pas facile de garder à la main un garçon pendant 2h de pause midi-deux !)
Et de se retrouver devant une mère en rage pour protéger sa fille (alors même que les faits ont été reconnus en moins de 15 jours et qu'un suivi a été mis en place). Qui va remuer ciel et terre pour informer le tout Brestois (sans porter plainte... ?).
Le mal est fait.
Sa fille va bien, elle est dans le privé maintenant.
Informer, oui. Protéger,
anticiper, encore plus. Mais la surenchère verbale est aussi bien mauvaise médiatrice.
A +