Je ne saurais te dire quoi faire, mais les miennes sont pénibles en ce moment (bientôt 13 mois), c'est peut être un passage lié à l'âge plutôt ?

les miennes se bloquent la respiration, crie hyper fort, parfois me tapent avec les pieds, les poings (bon ça on leur apprend que c'est pas bien, c'est en cours d'acquisition), ça vient particulièrement avec moi, quand je suis là, comme si elles n'avaient pas ce qu'elles voulaient, je suppose que ce sont les début des caractères, et peut être la fameuse angoisse de l'abandon

Les grosses colères chez l'enfant peuvent avoir plusieurs raisons.
Déjà elles font parties de la normalité... dans l limite du raisonnable bien entendu, qu'elles ne soient pas trop fortes et ne durent pas trop longtemps.
Elle peuvent résulter d'une difficulté à gérer la frustration, ayant pour but de tester les limites de parents (qui aura le dernier mot).
Elles peuvent aussi servir à l'enfant pour évacuer des sentiments trop forts qui le submergent et dont il ne sait pas quoi faire car incapable de les identifier. Il a alors besoin qu'on l'aide à une mise en mot, plus salvatrice que la colère.
Angela, si tu as évacué le fait que c'est un phase normale de son évolution, que ce n'est pas les limites qu'elle cherche... peut-être qu'il y a un lien avec le deuil qu'elle porte.
Je ne m'y connais pas en matière de gémellité et du deuil d'une jumelle in utero, mais je sais qu'aucune suggestion ne doit être évincé face à un enfant que l'on ne "comprend" plus. Par contre il faut toujours rester vigilant sur ce qui relève de nos propres peines que l'on transfère sur eux. Le meilleur moyen d'y voir plus clair est peut-être de consulter une psychologue (clinicienne me semblerait plus adaptée) afin qu'elle apporte son éclairage.
Enfin c n'est qu'une suggestion. Mais dès fois en 2-3 séances ça peut débloquer des choses. La parole d'un tiers peut amener de l'apaisement.
Bon courage en tout cas....

Bonjour,
Ce sont des moments pas faciles à traverser, quand l'enfant ne peut pas encore verbaliser ce qui ne va pas. La façon dont tu lui parles de ton deuil et de l'absence de sa soeur est importante, n'hésite pas à lui dire les choses, calmement, sans colère. Il est important de lui parler.
Par contre, je sais qu'à ce stade on peut avoir tendance à projeter notre propre deuil sur l'enfant. S'il y a éventuellement un manque chez lui, ce n'est pas du même ordre que chez nous, adultes. Et en tout cas, cela ne peut pas - et ne doit pas- être la seule explication à son comportement. J'ai aussi tendance à interpréter tous les petits détails et à les relier à l'absence du jumeau. J'essaie de me raisonner, sinon nous allons tous devenir dingues ! Certes il y a l'absence du jumeau, mais ta fille suit aussi un développement normal de singleton.
Tu dis que ses colères durent depuis deux semaines. Y a-t-il eu un changement de rythme dans sa vie à ce moment ? Est-ce une période de fatigue ?
Comment gères-tu ses colères ? Peut-être est-ce un "simple" besoin d'attention.
Bon courage en tout cas.