Oui.

Il faut aussi se mettre de l'autre coté de la barrière... "Mon petit chéri d'amour adoré" n'est pas aimé de la maîtresse. Elle ne sait pas l'écouter, lui. Elle ne sait pas le faire travailler, ne sait pas le faire taire... Parce que évidemment, c'est toujours la faute de la maîtresse, rarement de l'enfant chéri d'amour adoré .
Je ne dis pas Lilith, que tu rentres dans cette catégorie de parent , mais si tu veux te faire entendre à ce niveau là, avec toutes les bonnes raisons du monde qui sont les mêmes que ceux des parents aux "petits chéris d'amour adorés", et bien il faut affuter des arguments de poids, qui passent au dessus de ce que les maîtresses ont l'habitude d'entendre tous les jours . Et ces arguments seront d'autant plus entendus que tu auras aussi respecté et écouté les us et coutumes du corps enseignant( avec tout le coté novice du jeune parent qui découvre un monde à part ).

Mais, entre nous : écrire dans une fiche d'évaluation (qui suivra toute la scolarité de ton enfant... c'est aussi le mettre lui, en porte à faux, avec l'étiquette de parents "casse pied" ), quand un cahier de liaison existe .
Quand à demander à un enfant de 4-5 ans d'expliquer devant la maîtresse ce qui ne va pas... Déjà, en tant que parent, je trouve que c'est bien difficile d'obtenir de leur part une idée claire de ce qu'ils font en classe.  Il ne faut donc pas s'attendre à plus qu'un replis défensif face à un interrogatoire frontal (avec un enfant qui s'interroge sans doute sur ce qu'il doit répondre pour faire plaisir à ses parents ! >> tu influences aussi son comportement face à sa maîtresse = rejet . Même si on ne peut présumer lequel de la poule ou de l'oeuf... ).

Et pour la petite histoire. Nous avons nous aussi actuellement des soucis avec le Loustic. On a souvent droit à des pleurs le matin, à cause de la cantine (déjà, il a fallu bien un mois pour comprendre que c'était la cantine qui le chagrinait, et pas l'école).
Qu'est-ce qui se passe à la cantine ? Difficile de savoir pour le moment. ça fait 3mois qu'on cherche, mais pas encore mis le doigt dessus. Alors évidemment, moi, j'ai ma petite idée. Parce que la charte du bon écolier à la cantine, je l'ai signé : "il faut goûter à tout", "il faut faire un effort pour finir son assiette" (et là, moi, je ne suis plus du tout d'accord, mais j'ai signé...). Mon Taton n'est pas difficile, mais par rapport au vécu familial, je me doute bien que certains encouragements à "finir l'assiette" émmanent d'un personnel pas franchement formé à la petite enfance .

En attendant, la directrice, avec qui je m'entend par ailleur très bien (parent délégué oblige ), m'affirme que la cantine de l'école est la plus calme et la plus "facile" du secteur. Dont acte. N'empêche que mon gamin pleurs souvent le matin .
Mes grands lorgnent aussi du coté de leur petit frère... Et rien à signaler non plus.
Il va falloir que mon Loustic apprenne aussi à gérer une ambiance qui n'est pas forcément celle auquelle il s'attend quand il mange. Et puis il faut que je trouve moyen de discuter le bout de gras avec le personnel de cantine... En tant que parent délégué .

(ah, oui, grosse astuce aussi que de passer par les parents délégués quand on un problème avec le corps enseignant . ça permet de donner du poids à la démarche. Et tu n'es plus seule dans ton coin)

Bon, j'espère ne pas t'avoir froisser . Juste t'aider à trouver les bons leviers pour te faire entendre, sans aller dans le conflit ouvert .

A +

Même si je suis d'accord avec toi La doudou, il faut quand même remarqué que c'est toujours aux parents de se mettre à la place de l'instit. Hors comme tu le fais remarquer tirer les vers du nez d'un enfant de 4-5 ans ce n'est pas évident, donc pour avoir des arguments pour que l'instit sache que l'on à pas un Dieu vivant .

Mais un enfant qui pleure pour aller à l'école risque d'être dégoûté de l'école et ça ce n'est pas que de la responsabilité des parents, mais aussi du corps enseignant. Alors certes Lilith à peut être prit l'instit trop de front et pas forcément de façon adapté, mais sur se coup je pense que quand se sont nos loulous qui sont concerné tout le monde n'est pas forcément diplomate.  

Bien sûr qu'il faut parfois taper du poing sur la table... mais pas en 1ère intention !  Comme je l'ai dit précédemment, je l'ai fait avec la maîtresse de CP de N... qui semblait penser que, comme j'étais une collègue, ça allait passer comme une lettre à la poste... 

Pour savoir qui doit se mettre à la place de qui... ce n'est pas le but du jeu. Tout n'est qu'affaire d'écoute, de compréhension, de communication, mais aussi d'empathie...

Tiens, juste une anecdote pour se mettre "à la place de...". Lundi matin, un de mes élèves est absent. Je le note dans mon cahier d'appel et pour le CLAE. A 11h45, on frappe à la porte, c'est mon directeur avec l'enfant, sa mère et la directrice du CLAE qui s'occupe de la cantine. L'enfant n'avait pas été inscrit à la cantine ce jour-là puisqu'absent... et là, il arrive pour manger... La mère me rappelle qu'elle m'a donné un courrier avant les vacances pour m'informer des dates où son fiston a rv avec la psy pour son bilan (QI)... mouais, sauf que c'était il y a plus d'un mois 1/2, que les vacances sont passées par là donc j'ai eu d'autres choses en tête et puis, surtout... les 2 fois précédentes, il avait été absent toute la journée donc, par la force des choses, n'avait pas mangé à la cantine. Et là, il aurait fallu 1) que je me souvienne du rv, 2) que je devine (comment ) qu'il allait, cette fois, revenir après le rv et donc, 3) qu'il soit pour moi évident que je devais le noter pour la cantine... 
J'ai gentiment expliqué à la maman que je ne pouvais pas garder tous les rv en tête, qu'il valait mieux m'en informer 1 ou 2 jours avant (et encore, même comme ça, j'avoue que je ne retiens pas toujours tout !) et que le mieux, malgré tout, restait d'appeler l'école le matin même, sans compter que j'ai 24 autres élèves avec des infos diverses et varirées qui m'arrivent tous les jours des familles (et ça, sans compter tout le reste !!!)
Ben non, c'était de ma faute... bon, pas d'esclandre, pas d'agressivité mais impossible pour elle d'admettre que je ne lis ni entre les lignes ni dans les pensées... 

Oui, je maintiens qu'il m'arrive parfois d'avoir des collègues qui manquent de tact, de psychologie, de respect, de diplomatie mais, dans les nombreuses écoles où je suis passée, c'était loin d'être le cas général mais bien des exceptions.

L'important, il me semble, est que Lilith arrive à s'apaiser ( quand les relations sont mauvaises, les enfants le sentent et ça a tendance à accentuer le problème) sur les quelques semaines qu'il reste et se dise que bientôt elle n'aura plus affaire à cette maîtresse. Allez, courage, on prends des gants (pas de boxe !!! ) et on respire un grand coup. 

En plus appeler le jour même c'est pas forcément évident. Tout dépend de l'heure du rdv et du temps de trajet. Certes rappeler la veiller aurait été bien. Mais un petit mots au crayon à papier (vu faire plusieurs fois) sur un cahier ou un calendrier que tu utilise tout les jours aurait pu être aussi bien de ton côté.

Dans le meme genre, mais à l'inverse, j'avais une éleve qui avait rdv tous les lundis matin chez l'orthophoniste et qui arrivait vers 9h30. Passé la premiere fois où les parents ne nous avaient pas prévenu, nous avions pris le pli de l'inscrire systématiquement à la cantine ( normalement les enfants s'inscrivent le matin en arrivant;  à 9h15 maxi le cuisinier doit savoir combien d'ennfants il y aura le midi) . Ouais sauf que y'a eu des lundis où elle n'est jamais venue sans que les parents ne préviennent. Sympa.

Avec tout les éléments en effet ça change la perspective. Mais pour les absences sur le principe oui on doit prévenir le jour même, sauf quand par exemple tu dois partir à 5h30 de chez toi car tu prend le train et que tu as rendez vous à Paris (ce que ma mère faisait régulièrement pour aller à Necker avec mon frère). Je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un à l'école, même si dans l'absolu on peut prévenir avec les portables.  

Les répondeurs, il faut déjà que l'école en ait un, celle où va aller mon grand n'en a pas.
Et mail, honnêtement, j'y aurais pas penser. En plus à 5 h du mat, comment dire, ma priorité n'est pas d'allumer l'ordi . 

merci à toutes pour vos réponses et échanges 

Chouss, tu décris très bien ma pensée : "on apprend à prendre les remarques comme des opportunités d'amélioration pas comme des agressions.
On apprend aussi à communiquer, à s'améliorer et à ne pas considérer tout comme acquis. "

Un commentaire, une remarque ou même une question n'est pas une agression ni de la diffamation comme le prétend la maîtresse de mes filles... j’entends bien qu'elle ne m'a pas demandé mon avis et qu'elle ne le souhaite pas  mais je ne peux pas me taire ni baisser les yeux devant Madame la maîtresse si mes filles expriment un malaise récurrent.

Pas d'inquiétude pour vos propos , je ne suis pas froissée