Coucou!
Est ce qu'elle dort dans la même chambre que sa soeur ou pas?
Moi j'ai une anxieuse qui se lève la nuit quand elle fait un cauchemar mais souvent la présence de sa soeur suffit à la rassurer (elles dorment dans la même chambre, dans des lits cote à cote). Pendant les deux mois de vacances, pas un cauchemar, pas un réveil nocturne et là les deux dernières nuits un cauchemar....  la rentrée sûrement.

Je ne sais pas trop quoi te conseiller j'imagine que tu as déjà tenter pas mal de trucs..., peut être qu'il existe de l'homéopathie pour la "détendre" le soir avant le dodo?   L'accompagner dans sa période "prédodo", en lisant une histoire avec elle, la rassurant etc etc.......? lui laisser une lampe de poche ou une veilleuse?
Est que tu parles avec elle le lendemain matin, au grand jour, de cette peur de te perdre? de mourir? Peut être ne pas attendre qu'elle t'en prle mais lui en parler, toi.....
Est ce que tu connais l'origine de cette peur? As tu été séparée d'elle brutalement quand elle était petite ? ou peut être pas brutalement mais elle l'a vecu de cette façon là et du coup elle ressent cette peur chaque fois qu'elle se couche? et l'angoisse de ne plus te voir resurgit au coucher......Je ne t'aide pas bcp avec mes questions, bon courage en tout cas 

Ha super idée çà Laéty, j'avais même vu une psy qui disait que l'on pouvait ensuite faire déchirer le dessin à l'enfant, un peu comme pour conjurer un mauvais sort........

Alors je vais essayer de répondre.

- elle partage la chambre avec sa soeur, depuis qu'elles sont nées. Là, elles ont des lits superposés depuis 1 an, elle dort en bas en ce moment (parfois elles changent quand elles ont envie)

- pas de décès récent ni de personne malade. Ma grand-mère est décédée en 2000, ça m'a beaucoup affectée. Est-ce que c'est lié?

- M petite: à 3 semaines de vie, elle a fait une bronchiolite. Direction l'hôpital où elle a arrêté de respirer. Elle y est restée une 10aine de jours. On pense que c'est peut-être en rapport, mais on voit pas comment aborder le sujet avec elle sans qu'elle panique encore davantage...

Sinon je note le coup de la boîte et des dessins. Il reste 3 jours avant la rentrée, je devrais trouver le temps.
J'ai pensé à aller voir le doc, ça pourrait aider. Les pédiatres sont très difficiles à voir ici, il faut se faire envoyer par le généraliste Mais je peux tenter.
Je pense aussi remettre les horaires de dodo comme il faut, parce qu'avec les vacances c'est devenu le grand n'importe quoi. Avec la rentrée aussi ça peut entraîner des angoisses, je vais en parler avec elle. La journée elle tient des discours du style "personne ne m'aime, personne me veut"... À l'école elle est contente de retrouver sa copine, puis finalement elle dit que cette copine ne veut pas être sa meilleure amie... Compliqué. On en parle bcp avec zhom. Y a aussi S qui prend une place énorme, qui "pousse" (au sens figuré) sa soeur pour montrer tout ce qu'elle sait faire, et là on remarque que M s'en va de suite dès que S arrive... Ça me rend triste pour elle, et en mm tmps pour le soir j'ai vraiment peu de ressource pour tenir et remettre ça TOUS les soirs (surtout qu'avec le manque de sommeil M est assez pénible et le soir j'attend qu'une chose, c'est qu'elle se couche, et évidemment... )

Je pense que l'épisode à l’hôpital n'est pas si anodin que ça effectivement. C'est un "traumatisme" d'être séparé comme ça si jeune. Vous ne lui en avez jamais parlé certainement elle était "trop" petite et risquer de "déformer" ce que vous lui diriez. Maintenant elle est assez grande, je pense que vous pouvez TOUT lui dire sur le sujet, en détail, en long, en large en travers, lui laisser poser des questions, et surtout surtout lui dire aussi que ce n'était pas pour l'éloigner de vous volontairement.
Que ça arrive, qq fois, on est trop "malade" et qu'on doit aller à l’hôpital mais que c'est "normal", que d'ailleurs, on naît presque tous à l'hopital (comme quoi il arrive des choses bien à l'hopital), on répare les gens etc... mais que du coup on est obligé d'être séparé de sa famille parce que la famille gêne un peu les docteurs... etc...

Sincèrement, comme savoir comment elle a "ressenti" son arrêt respiratoire, vous ne le saurez jamais mais ce n'est pas anodin à vivre il me semble. Y compris vis à vis de ce que vous avez ressenti à ce moment-là. Elle "porte" vos émotions (les enfants sont de très bonnes éponges) et tout votre ressenti un peu sur ses épaules. Ce n'est pas pour vous rejeter la faute dessus que je dis ça, au contraire, c'est juste que ce sont les choses qui se font comme ça qq fois et qu'il y a forcément moyen d'y remédier.

Pour ce qui est du décès de ta grand-mère, c'est toi qui en parle, c'est preuve que c'est tjrs là, dans un coin de ta tête et que tu as surement eu des émotions aussi fortes et même surement plus quand vous avez craint pour votre petite. Et c'est légitime, voire même "sain", car nous ne sommes pas des machines non?!

Souvent les enfants qui vont à l’hôpital très jeunes dans des circonstances imprévues sont très très demandeurs par la suite, voir se mette à "bouffer" les parents et notamment la maman parce qu'au fond d'elle est culpabilise bcp d'avoir dû laisser son enfant sauf que c'est en l'ayant "laissé" à l’hôpital que tu as jouer le mieux ton rôle de mère. C'est bien là le paradoxe! Et oui tu risques de devoir le lui répéter encore et encore, ça fait partie de votre relation maintenant.

Voilà, je ne sais pas si ça te parle ou si je m'aventure "trop loin" pour toi mais surtout, ne laisse pas votre relation aller vers une pente qui ne te convient pas. C'est toi l'adulte, c'est à toi de réagir et il n'est pas trop tard. Laisse tomber le pédiatre et faite l'effort d'aller voir un psy (ton asso J&+ peut certainement t'en conseiller un bon). Ce ne sera que salutaire. Tu n'es pas bien, elle n'est pas bien, la sœur "écrase" par sa présence mais c'est aussi ça qui fait ce qu'elles sont, on va pas interdire à l'autre d'être volubile sous prétexte que sa sœur ne l'est pas... il faut arriver à composer avec et c'est possible.
Il te faut "renouer" avec elle, d'une autre manière, et peut-être que ça te sera moins "facile" qu'avec ton autre fille mais ça aussi c'est légitime, on ne s'entend pas aussi bien avec tout le monde même si ce sont nos propres enfants et qu'on les aime tous autant. Autant oui mais différemment aussi.

Dls pour le pavé, j'espère t'avoir un peu aidée.

Une grande histoire le sommeil...
Pour ma part, même si on ne doit pas  trop se plaindre dans l'ensemble, mon grand ponctuellement angoisse le soir et fait parfois qqs cauchemars... Et il gère cela tout seul comme un chef maintenant en prenant de l'homéopathie.... j'avoue je pense bcp aussi à l'effet placebo mais cela marche et c'est tant mieux !
Sinon, les rituels du soir, toujours les mêmes ( brossage de dents, pipi, petite histoire, calins) fonctionnent bien et on ne cède pas en cas de caprice. C'est un peu du cas par cas car on connaît nos enfants et on sait s'ils font du crique ou s'ils angoissent vraiment....
Et bien sur, un spécialiste peut aider. Généraliste, pédiatre et encore mieux pédopsychiatre... ils sont la pour cela ! Et un seul rendez vous suffit parfois.
Plein de courage en tout cas. Et je compatis car mes petits derniers ne font pas leurs nuits et j'en ai déjà marre  :PEt j'avoue que vous ne me rassurez pas en parlant de l'épisode hôpital car mes bébés vont subir une importante opération d'ici peu et j'espère vraiment qu'ils nen garderont aucune séquelle....

Hélène vit en Angleterre. Donc la reprise de l'école, je ne suis pas sûre qu'il y ait un grand changement cette année.

Perso, ce qui me fait tilt c’est çà
y a une peur de l'abandon là derrière, abandon qu'elle a déjà vécu 
le sait-elle qu'elle a été très malade et à l’hôpital?

Hello,

je viens de lire ton message, et tu me fais de la peine; pas facile de galérer comme ça.

Je te conseillerai d'aller voir un/une kinésiologue; c'est un peu comme une psychothérapie mais par le corps. Rien de sectaire. J'ai une amie qui est kinésio et elle a de superbe résultats avec les enfants.

Plein de courage