pour moi l'épanouissement va avec le bonheur...je m'épanouie dans ma vie de tous les jours plus je grandis (j'ai pas utilisé le terme vieillie expret!!) et plus je me sens bien dans ma vie.
...................bon avec 5 ou 6 heures de sommeil d'affilés ça serait vachement mieux....

  Trop mignon 

Pour moi être épanouie c'est être dans une situation d'équilibre. Laisser d'exprimer toutes les facettes de  soi-même : la femme, la mère, la femme active, l'amie, la sportive, la créative...Trouver du temps pour ce qui est utile et aussi pour ce qui est plaisant...
Mais plus il y a de choses à concilier plus la recherche de l'équilibre est difficile.
Il y a quelques années, je me sentais parfaitement épanouie entre mon travail et mes loisirs. C'étais un équilibre simple, qui ne dépendait que de moi. Puis il y a eu la vie de couple et l'envie d'être mère, rapidement et doublement concrétisée. Tellement plus de choses à concilier, d'imprévus et des journées qui ne font toujours que 24 heures!
Moi pour l'instant  j'ai avant tout l'impression d'être une mère, je trouve que les enfants dans leurs premiers mois sont des "dévoreurs de temps" et d'énergie même s'ils apportent énormément de bonheur. Pourtant, à mesure qu'ils grandissent les "autres moi" tentent de petites apparitions. J'ai déja retrouvé un peu de loisirs...
Par contre, je pense que je ne pourrai pas être totalement épanouie tant que je ne retravaillerai pas un petit peu...Je ne suis pas carriériste mais j'ai beaucoup bossé pour avoir mes diplômes

Je vais rejoindre Bambinette, marypoppins, kavalerie et winnie....
Je ne me sens plus exister depuis que les filles sont là, je n'arrive effectivement pas à concilier toutes ces facettes dont Kavalerie parle.
J'aimerai être une maman idéale, épouse aimante et souriante, mais non...j'attends la reprise du travail avec impatience...je n'en peux plus des couches, des bibs....et des pleurs. Ce qui me fait le plus peur c'est que j'idéalise ce moment ou je reprendrai le travail.. et je sens que là encore cela va être la galère.
Je crois simplement qu'il va me falloir un peu de temps pour faire une croix sur ma vie d'avant les filles, celle ou seule mes envies compter!!!!, ou je pouvais faire ce que je voulais quand je voulais, il faut juste apprendre et construire autre chose de différents. Je ne rejoins pas celles qui disent qu'enfants ou non on peut faire ce que l'on veut et que des bébés n'empêche pas de bouger... Moi pour le bien être des petites, j'essaie de respecter un max leur rythme et donc je suis bloquée. Il est bien difficile de prévoir prendre la route avec deux petites sous je ne sais combien de degrés, bien difficile d'aller faire des courses avec une poussette double... J'envie effectivement les mamans de bébé unique, et j'aurai aimé connaître cette expérience et je suis sur  que moi aussi je n'en n'aurai pas eu d'autre. Je trouve vraiment qu'avoir un bébé c'est "confort" deux c'est "dur".
Après tout je ne suis peut être pas non plus une bonne maman.... Mais je les aime mes pitchounes sauf que me partager entre les deux ça me déplait énormément.

Et bien moi, je me sens hyper épanouie comme maman de jumelles.
Je ne vais pas dire que tout est toujours rose, il y a la fatigue, toujours, il y a toutes les choses à faire qui empêchent bien souvent de se poser quand on en a besoin/envie, il y a doubles cris, doubles bains, doubles bibs, doubles douches... bref, double tout.
Mais aussi, par conséquent, double bonheur... Je n'ai jamais pensé que des jumeaux, c'était que du bonheur, mais le double, ça oui! A 20 mois, nous sommes ébahis par l'interaction entre nos deux filles, admiratifs devant leurs progrès, surpris et respectueux de leurs différences. Nous les aimons chacune pour ce qu'elle est, et différemment parce qu'elles sont différentes. Je trouve que c'est une très grande joie de voir évoluer deux enfants simultanément, de voir qu'avec les mêmes données de départ, elles peuvent être aussi vite si différentes.

J'ai toujours été contente d'attendre deux bébés, d'avoir deux bébés en même temps. Et plus le temps passe, et plus j'en suis heureuse. Les moments difficiles ne restent pas, je trouve que ce qu'on garde, c'est la joie de ces deux petites fripouilles, et notre joie à les avoir. Pour rien au monde, je n'échangerais contre un seul bébé. Pire, si j'avais un jour un troisième, j'espère fortement que ce sera un 3 et 4!!!
Une de mes copines proches a eu une seule fille en janvier, elle n'arrête pas de se prendre la tête, bien plus que moi avec mes deux, car sans doute avec deux, on n'a pas le choix, il faut faire les choses, et moins de temps et d'énergie pour réfléchir aussi. (Elle a réussi à me dire que finalement, pour moi, ce devait être facile, puisque mes filles faisaient leurs nuits.... Bah bien sûr, mais elles les ont faites à 4 mois, d'une, et dans la journée, j'avais quand même tout multiplié par deux )

Oui, bien sûr, ma vie entière tourne autour de mes filles, et j'ai peu de sujets de conversation lorsque je retrouve mes amies. J'ai aussi moins d'occasions pour les voir, mais qu'importe? Parfois ça me manque, du coup, je savoure mieux les petits temps dont je dispose. Et puis, j'apprends à me trouver du temps.

Jamais mes filles ne m'ont vraiment empêchée de sortir, d'aller voir mes amis. Au contraire, aller quelque part demande un peu d'organisation, mais en échange, on jouit quand même de paires de bras supplémentaires pour s'occuper des bébés! J'habite au 2è étage sans ascenseur, je suis sortie tous les jours ou presque pendant la première année de mes filles, depuis, j'ai repris le travail, alors, c'est plus compliqué.
La solution la plus pratique, c'est quand même de mettre un bébé en écharpe, et l'autre dans une poussette simple. Ou au moins avoir recours à l'écharpe de portage pour descendre ses enfants. Ca évite deux allers et retours dans l'escalier. Il faut apprendre à s'économiser, c'est à peu près tout ce qu'on peut faire. Maintenant, mes filles montent et descendent toutes seules, c'est super. Je suis sûre qu'elles sont autonomes plus vite que la normale parce qu'elles sont deux.

Depuis la naissance de mes filles, la maison est ouverte en permanence, les amis savent qu'ils peuvent venir quand ils veulent. Dans les premiers temps, ils avaient tellement bien compris qu'ils venaient même avec un gâteau, un plat, ou des trucs du genre. Il suffit parfois simplement de communiquer avec les gens, de ne pas dire tout va bien si tout va mal, d'accepter de recevoir de l'aide, même si c'est parfois difficile.

En résumé, tout n'a pas toujours été rose, mais je me sens bien dans mon rôle de maman de jumelles, et je ne suis pas sûre que maman de singleton m'aurait convenu! je suis d'accord avec celle d'entre vous qui dit que cela donne une relation moins fusionnelle avec ses enfants, que la place faite au papa est plus importante. Je sais aussi laisser mes enfants à d'autres personnes, proches ou moins proches, et passer quand même une bonne soirée, un bon week-end, un bon moment.

bref, les jumelles, j'adore!

Ouais....çà fais plaisir et vu qu'en ce moment je suis un soupe au lait ça me fait même pleurer... moi aussi j'adore être maman de jumelle et non d'un non qu'est ce que je les aime!!!!!
Pour te répondre Héloise, je ne reprend pas pour la seule raison que je n'ai pas de moyen de garde avant Juillet et qu'en plus, je ne me sens pas capable de les quitter ( d'où l'ambiguïté)

PAv j'allais dire (et je crois que j'ai déjà dit) la même chose... C'est les différences d'age qui sont dures à gérer... Quand je laisse la grande et que j'ai QUE les jujus, je trouve ça facile du coup...

3 enfants, c'est quand même chaud, j'admire celles qui font plus et avec le sourire 

Ah, ne croyez pas que je sois une mère parfaite!
Moi aussi, il m'arrive d'avoir envie d'en prendre une pour taper sur l'autre, de leur hurler dessus pour arriver à me faire entendre parce qu'elles crient toutes les deux si fort qu'en parlant simplement elles ne m'entendent pas, et même une fois d'appeler ma mère juste parce que j'allais en passer une par la fenêtre et qu'il fallait que quelqu'un me dise que ce n'était vraiment pas la bonne solution... Ah oui, et il y a aussi les quelques fois où je me suis tapé la tête contre un mur pour oublier qu'elles étaient en train de pleurer toutes les deux et que je ne savais plus comment m'en sortir (ça fait mal, n'essayez pas!!)

J'ai bien conscience aussi de la chance que c'est pour nous d'avoir eu nos jumelles en bébés 1 et 2, de n'avoir pas d'autres enfants à s'occuper avant, car j'ai vu que c'était à plein temps avec les bébés, alors, avec un voire deux voire plus aînés... je compatis de tout mon coeur pour ceux qui n'ont pas eu cette "chance", et lorsque je rencontre de futurs parents de jumeaux à l'assoc, je leur dis bien que la règle numéro un, c'est d'accepter toute l'aide qu'on pourra leur donner, car c'est vraiment beaucoup de travail.

Et Sushy, moi aussi, je m'énerve trop facilement après mes filles quand elles pleurent toutes les deux, et après, je m'en veux et je leur fais des câlins, et elles doivent se dire que leur mère est folle. Mais je ne crois pas que la maman soit quelqu'un qui ne s'énerve pas, on est comme tout le monde, non?

Enfin, je pense aussi que plus les enfants grandissent, et plus les progrès vont vite, alors, passée la première période très difficile, à partir du moment où les enfants trouvent un rythme de vie, notre vie à nous parents peut s'organiser en fonction d'eux, et redevenir un peu plus facile voire agréable...

Certes, j'ai l'impression que ma vie est une éternelle course, bien que j'aie revu mes priorités. La maison n'est jamais complètement rangée, tant pis, le minimum vital est fait au niveau du ménage, il y a toujours du linge propre (mais pas repassé, qu'importe?), et en général toujours à manger pour tout le monde (bon, parfois, il faut vraiment avoir de l'imagination pour faire quelque chose de bon avec ce qui reste dans les placards, congélo, frigo...). c'est ce qui compte, non?

Comme en plus j'ai un travail où je bouge beaucoup, j'ai vraiment l'impression de ne jamais me poser, mais bon, c'est la vie, et pour rien au monde je ne reviendrais à la vie que j'avais sans mes filles!

Allez hauts les coeurs, et croyez-moi, je n'aurais sans doute pas écrit la même chose quand mes filles avaient 6-8 mois et qu'elles ne dormaient quasi pas de la journée!!