On avait choisi la 3e solution : ils avaient 2 ans et 7 mois à la rentrée et y sont allés au départ le matin + nounou à partir de midi. En janvier, un mois avant les 3 ans, ils sont passés à temps plein, avec cantine le midi et 1h de garderie le matin. On est tjs sur ce rythme là actuellement (ils ont 4 ans et demi et viennent de faire leur 3e rentrée).
A savoir que je travaille à temps plein et mon conjoint aussi, mais il quitte tot, donc il pouvait etre à la sortie tous les jours à 16h30.
Les avantages :
- l'adaptation se fait en douceur, plutot que de passer de rien à tout, surtout que mes enfants étaient chez une nounou, donc pas l'habitude de la collectivité.
- il ne faut pas négliger l'aspect financier. La nounou (ou la crèche) coute + cher que l'école. Et à 3 ans, les aides de la CAF baissent sacrément. Je sais que ce n'est pas politiquement correct de parler de cela et que les instits s'insurgeront de penser qu'on les compare à une garderie. Là n'est pas le propos. Je parle juste de l'aspect financier.
En tout cas, mes enfants étaient pressés d'aller à l'école, et ils se sont vite adaptés, demandant meme à y aller plus longtemps. On a donc rapidement introduit la cantine, 1 ou 2 fois par semaine.
Les inconvénients :
- la fatigue des enfants. Ils ont été bien fatigués au moins jusqu'à la toussaint. Mais je considère que c'est de la bonne fatigue.
- possibilité d'une classe à effectifs élevés, ce qui est encore + fatigant.
- problème de maturité des enfants
- problème de la propreté : dans certaines écoles, elle est exigée de jour et à la sieste. Quand mes enfants sont entrés, ils étaient juste propres de jour mais pas à la sieste, d'où la nécessité de la sieste chez la nounou, car l'ATSEM refusait de mettre une couche.
Avec le recul, quand je regarde les photos, je me dis qu'ils étaient bébés. Mais ils étaient tellement pressés d'y aller, que je n'ai fait que céder à leur demande, qui en meme temps, m'arrangeait
Il n'y a jamais eu aucun pleur meme le jour de la rentrée.
Voilà mon expérience. Si c'était à refaire, on le referai.
LN