Merci Bambinette, j'essayerai de ne pas l'oublier et de parler un max à mes loulous!
C'est assez angoissant, j'ai peur de ne pas être à la hauteur! Cette grossesse n'était pas vraiment prévue, j'ai un métier qui me demande énormément de travail à la maison, et j'avoue que j'ai peur de ne pas être une aussi bonne maman que je le devrais pour mes bébés... 
En tout cas, promis, en cas de coup de blues, je leur parlerai! Et puis ils ont un papa qui n'attend plus qu'eux et qui s'en occupera à merveille, j'en suis sûre!

Twin et Elodie, je vs admire sincèrement pour avoir le courage de vs dévoiler et de déposer vos valises mais cela ne peut vs faire que du bien de laisser sortir tt se qui vs fait mal.
La vie est rempli d'embuche, d'épreuves qui sont plus ou moins difficiles et il ns faut parfois lutter contre tt ça et ns surpasser pour "survivre".
et comme on dit " on choisi ses amis mais pas sa famille "

De tte façon la vie est vraiment trop compliqué et parfois des personnes la complique encore plus.

Désolé ...... je suis un peu morose aujourd'hui !

Winnie, à chaque fois que je lis ou pense à ce qui t'es arrivée, j'en ai les larmes aux yeux.
Tu sais, il n'y a malheureusement aucune réponse à "pourquoi moi ?"

Pour ce qui est des psys, en france, je suis allée en voir une , à cause de mon enfance (pour faire court), mais je n'y suis allée que 2 ou 3 fois, elle ne me disait que ce que je voulais entendre "vous êtes une bonne mère" " vous ne reproduirez pas ce que vous avez vécu" "votre fils est épanoui, ça se voit", en effet, j'y étais allée avec mon fils une fois car personne pour me le garder.
Bref, j'ai coupé court, je ne voyais pas l'interet
En plus, elle passait son temps à répondre au téléphone, je trouvais ça bizarre de ne pas être (ou faire semblant d'être   ) à 100% avec le patient qui était dans son cabinet.

Juste apres être tombé enceinte des jumeaux (je ne savais pas qu'ils étaient 2), mon mari et moi sommes allés voir un psychologue (en tout cas, pas un psychiatre), on n'arretait ps de s'engueuler pour rien, en grande partie à cause de moi.
Bref, ça nous a fait le plus grand bien, surtout à moi!
Mon mari était rétissant, mais il l'a fait pour moi.

Tout ça pour dire que c'est important de choisir le bon interlocuteur, et d'y aller quand on se sent prête/pret.

Ce n'est pas grave de s'éffondrer, le principal est de remonter aprés, seule ou avec de l'aide. Je pense même que ça aide à se reconstruire derrière.
C'est dur de se dire "j'ai failli mourir" et encore plus pour une femme de se dire qu'elle ne pourra plus porter d'enfant, je l'ai vécu pendant 4 ans avant d'avoir mon fils, je sais ce que l'on ressent, je sais qu'on se demande "mais ... pourquoi moi ?"

Je te dirais bien d'autres choses, mais j'ai peur d'être maladroite.

Pour ta fille, je pense que tu as avec elle une relation complexe comme j'ai avec mon fils ainé.
Si ça peut te rassurer, avant d'être avec mon mari, je ne voulais pas d'enfant. Quand on s'est mis ensemble, je lui ai dit "je n'en veux pas, je ne changerai pas d'avis, alors si tu ne peux pas vivre sans, autant arreter tout de suite", et voilà, presque 10 ans plus tard, j'en ai 4!
donc ta fille a largement le temps de changer d'avis
Ne culpabilises pas

Comme le disait Kavalerie je crois, tu te mets beaucoup de pression, tu es très exigente avec toi même.

moi aussi, je le vois dans ton sens
tu es là, tes 2 fils sont là, c'est ce qui compte le plus  à mes yeux

winie :
j'ai fais une hémorragie 5 j après la naissance des BB, à la maison, en donnant à manger à mon fils assise sur le canapé .
ça a commencé à me chauffer sur la cicatrice de césarienne, puis bruler...de + en +.
j'ai posé mon fils et écarté mon pantalon : plein de sang bien rouge sur mon slip.
j'ai appelé mon chéri en hurlant presque de panique et il a aussitot appelé le généraliste du coin, car on savait que j'avais un risque d'hémorragie important à cause du traitement lié à ma maladie de sang.
Le généraliste a acccourru et est devenu blanc : la peau de mon ventre gonflait, gonflait à vue d'oeil
Il a appelé en urgence une ambulance et dirigée vers un premier hosto à 10 minutes.
Là bas,ils nous attendaient et j'ai été vue toute de suite : " non, ça n'est pas une hémorragie interne mais sous cutanée, vous avez une maladie bien spéciale, on va percer votre plaie pour évacuer un peu le sang , on vous pose une perfusion anti douleur et on vous renvoie dans votre hopital, là bas ils ont votre dossier et des spécialistes "
j'ai tellement dégusté dans l'ambulance pendant les 30 min sur l'autoroute...
En arrivant là bas, interne en gynéco. Puis attente car gynéco sur une autre urgence.
Il vient , m'interroge à nouveau..je ne peux plus parler tellement je me tors de douleur.
Il interroge son interne et dit : elle a trop mal pour pouvoir nous répondre. Il se tourne vers moi : madame, il n'y a pas de risque vital, je vais percer votre ventre en attendant de pouvoir vous prendre au bloc dans la nuit. et plaf : une aiguille dans la plaie, gonflée comme un pamplemousse. et tout le sang qui coule partout partout , tout chaud....Et la sage femme qui tourne la tete en fesant " hoooooooo "
après , soulagement. Puis mon chéri est arrivé avec les BB ( que j'allaitais ) . j'ai été ré opéré à 1 h du mat. le lendemain, prise de tete avec le service qui voulait continuer la meme dose d'anticoagulant.
On a pété un plomb et exigé que mon hématologue soit mis au courant . Il est venu le midi , ainsi que l'anesthésiste et ils ont baissé le traitement d'héparine.
L'anesthésiste m'a dit : "on a tapé trop fort, désolé, mais vous n'etes pas dans les recommandations dans les livres ". là, on a enfin pu souffler et la colère est retombée.
mais ce " film " de cette soirée et nuit là, je me le suis repassé en boucle pendant des semaines. Je ne sais pas jusqu'à qd..mais ça a duré des mois et je me disais que j'arriverai jamais à ne plus le voir. Je me sentais " choquée " voire meme traumatisée.
et puis c'est passé. Et ça fait seulement 6 mois bientot. et je n'y pense presque + et surtout, je ne fond + en larmes en revisualisant ça ( ce que m'arrivait à chaque fois que je me désabillais , donc tous les jours... )
j'espère que ça va t'encourager et que comme moi ton cerveau " passera à autre chose "
tendresse

Oui, le temps est aussi un "bon" remède ; çà parait toujours très con à dire sur le moment, mais c'est si vrai ! Petit-à-petit, on "aprivoise" nos souffrances ; çà n'empêche pas de faire un travail sur soi avec un pro pour les évacuer complètement, mais un choc, un traumatisme s'atténue.

Dominique, quand tu veux pour vider ton sac ; en MP si tu préfères.

Moon,  il y a certainement une raison ; si tu ne sais pas pourquoi a priori, seul un travail sur toi de permettrait de le savoir, mais tu as certainement d'autres priorités ; si çà te gêne vraiment dans ta vie, un jour tu iras rechercher le "pourquoi".

Winnie : 

Claire, merci de tout ce que tu partages avec nous.

Salut moon,
quand tu pourras, quand tu le sentira, ce serait bien que tu te mettes en quête d'explication de ton angoisse du couchage. Il faut avoir confiance dans les psy, et aussi oser en changer si "on ne le sent pas".... mais aussi ne pas lâcher au moment où ça commence à êter dans le vrai, et où ça nous fait peur!

J'ai longtemps eu l'angoisse du couchage, et les cauchemars, depuis toute petite. Un jour ils ont disparu, et je sais à moitié pourquoi. Je sais ce qui m'a fait aller mieux, mais je ne sais pas ce qui me faisait aller mal....