Bonjour tout le monde,
Merci Eliza, merci JolieFleur, c'est super sympa d'avoir pensé à l'anniversaire de nos princesses
Aujourd’hui 8 mars 2013, journée de la femme, Eugénie et Apolline ont un an.
Un an ! J’ai peine à le croire. Il s’est passé tellement de choses, et pourtant j’ai l’impression que leur naissance était hier. Les images de cette journée sont si vivaces…
Hier, que MC m’appelait à deux heures trente du matin, pour me dire que « c’est pour maintenant ».
Hier, que je suivais MC dans cette froide salle d’opération pour lui tenir la main, en attendant de voir nos filles, trop tôt.
Hier que je voyais Eugénie et Apolline reliées par tant de fils à leur cocon artificiel.
Hier que j’ai fait tous ces aller-retour dans Paris entre mes filles et mon épouse.
Hier que, dans la solitude de notre appartement vide, je décidai d’écrire sur ce forum la chronique de leurs premiers jours.
Aujourd’hui, je touche du bois, tout va bien. Le Dr Magny nous a reçus dans les nouveaux locaux de l’IPP de Necker, au mobilier pas encore complètement déballé. Et tout va bien. Leur développement psychomoteur est normal. Pas de séquelle visible de leur grande prématurité. Si quelque chose apparaît maintenant, cela relèvera de la motricité fine.
Allez, sur un ton plus joyeux, je vais vous parler de leurs progrès (et des nôtres !) depuis le dernier post.
Elles sont de plus en plus mobiles. Apolline a marché à 4 pattes pour la première fois… c’était pour aller piquer un jouet dans les mains de sa sœur. Ça promet ! Apolline est une vraie boule d’énergie, elle se promène dans tous les sens, réclame notre attention, attrape tout ce qui passe et en particulier quoi que ce soit qui est dans les mains d’Eugénie. La relation « dominant-dominé » s’est inversée depuis leur retour à la maison. Eugénie est placide, bouge peu, se laisse faire, mais aime bien regarder en détail ce qu’elle tient dans les mains, le mâchonner, et le secouer pour voir si ça fait du bruit.
Elles tiennent debout en appui sur une table basse. Apolline a même réussi à se mettre debout seule, en s’appuyant sur moi.
Elles interagissent de plus en plus avec nous. Elles adorent le jeu du « coucou-caché ». Surtout Eugénie. En plein repas, elle attrape son bavoir, le lève devant son visage (« Elle est où Eugénie ? »), et éclate de rire quand elle se montre ( « Elle est là ! »). Elles interagissent entre elles aussi : Eugénie secoue un hochet, et Apolline « danse » en rythme.
Nous les mettons maintenant dans une chaise haute pour le déjeuner et le goûter.
Elles sont capables de mâchonner un bout de pain ou de fromage. Bon, elles en mettent un peu partout, mais ça fait partie de l’apprentissage. D’ailleurs, Apolline a porté elle-même son biberon à la bouche pour la première fois hier, et en a bu un peu.
Nous avons tenté le bus pour nous déplacer dans Paris avec la poussette, et c’est parfaitement faisable
. Leurs yeux sont toujours autant admirés par tous ceux qui les voient. Une dame a même voulu les prendre en photo aujourd’hui pendant leur promenade avec la nounou
.
Apolline a renversé son premier café dans un restaurant. Eugénie a toujours l’avantage, deux cafés à un.
Notre super nounou nous a quitté
, ayant développé une allergie foudroyante au chat… Pas de solution, même si nous confiions le chat à mes parents notre nounou ne pourrait pas revenir dans notre appartement pendant plusieurs mois. Nous en avons recruté une nouvelle depuis 15 jours, j’espère que ça ira.
Le chat, parlons-en, se tient toujours à distance respectueuse des filles. Cela nous convient très bien, sauf qu’Apolline cherche à ramper vers lui dès qu’elle peut. Je redoute le moment où elle attrapera une pleine poignée de son pelage, parce que quand Apolline tient quelque chose, ce n’est pas facile de lui faire lâcher. Comment réagira le chat ?
Elle nous ont fait une belle bronchiolite, ce qui a freiné leur croissance. Leur écart de poids s’est creusé, 8kg pour Eugénie et 7,2kg pour Apolline. 10% d’écart.
Beaucoup de parents ont une pointe de nostalgie en voyant leurs bébés progresser. L’avantage de leur grande prématurité, c’est que nous n’avons pas cette nostalgie. Nous sommes tellement heureux de voir chacun de leurs progrès, signes qu’il n’y a pas de séquelle, qu’il n’y a pas de place pour la nostalgie.
Allez, je termine sur la devise d’Apolline : « Tant qu’il y a des choses à mordre, la vie est belle ».
Virevoltantes Salutations !
Nicolas