Bonjour tout le monde!
Plus d'un mois sans nouvelles! Eh bien en voici, et que des bonnes
Elles ont six mois! C'est fou, non? Un an à elles deux. Six mois intenses, sans un temps mort. Trois mois et demi, en âge corrigé.
Nous sommes partis en vacances 15 jours, tous les quatre plus le chat, à la campagne. La voiture a rempli toutes ses promesses: avec son grand coffre plus un coffre de toit, j'ai réussi à caser les bagages de tout ce beau monde, poussette incluse. La famille était contente de voir Eugénie et Apolline. Nous n'avons pas manqué de bras pour tenir nos filles et leur donner des biberons.
Mis à part le changement de décor et le coup de pouce de la famille, les vacances n'étaient pas très reposantes. Même si nous avions des bras pour nous aider, nous devions toujours penser à tout nous même.
Et le biberon de minuit, c'était toujours nous qui le donnions.
Nous ne pouvions pas confier les filles trop longtemps, et nous ne pouvions pas partir en promenade longtemps, à cause du tirage de lait. Nous étions toujours esclaves de nos filles! Du coup, notre priorité au retour des vacances, ça a été de trouver une nounou.
Une annonce sur bébé-nounou, 150 réponses et 10 entretiens plus tard, nous avons notre nounou! Elle a commencé depuis deux semaines. Espérons que nous avons fait le bon choix. Jusqu'ici tout va bien. MC peut recommencer à s'occuper d'autre chose que des bébés. Ce sera une bonne transition jusqu'à ce qu'elle reprenne le boulot fin octobre.
Quelques nouvelles des filles elles-mêmes, à la Prévert:
Eugénie pèse 5,600kg, et Apolline 5,100kg. L'écart se maintien en valeur, diminue en pourcentage.
Elles rigolent quand on les stimule, nous nous amusons comme des petits fous à leur faire des bruitages rigolos ("ouiii!", "kr-kr-kr", "tsk-tsk-tsk"), et à les soulever bien haut à bout de bras, elles adorent
.
Elles commencent à avoir conscience l'une de l'autre: quand on les pose sur le tapis d'éveil, elles se regardent, et même se tiennent par la main. Mais si on les met trop près l'une de l'autre, elles se mettent des baffes!
Elles sont de plus en plus habiles avec leur mains, elles commencent à saisir des jouets qu'on leur présente, et ont le réflexe de les mettre à la bouche. Eugénie est très intéressée par ses mains. Elle joue avec ses doigts, les regarde, bien concentrée, entremêle ses doigts... trop mignon
. Apolline, elle, joue plutôt avec ses pieds: elle les saisit avec ses mains, touche avec ses pieds les jouets qui pendouillent au dessus d'elle. Apolline est aussi sur le point de se retourner. Elle arrive à passer du dos au côté, et passe presque sur le ventre (son bras en dessous la gêne encore, elle reste coincée et grogne pour qu'on vienne l'aider).
Elles tiennent bien leur tête maintenant. Quand on les met sur le ventre, elles lèvent la tête, et restent la tête soulevée plusieurs dizaines de secondes avant de commencer à fatiguer.
Toujours pas de signe de séquelles suite à la leucomalacie. Pour le moment leurs mouvements sont symétriques et elles progressent bien. Prochaines échéances: le CAMSP fin septembre, et l'IPP fin octobre. Chaque mois qui passe sans rien de visible diminue la gravité finale des séquelles qu'il y aura.
Allez, je termine sur une touche de couleur: Je suis heureux, elles ont les yeux bleus, comme moi! C'est bête, mais ça me fait vraiment plaisir
J'essaie de profiter au maximum des moments de bonheur que nous vivons en ce moment. Les faire rire, les prendre dans les bras, calmer leurs pleurs, les écouter gazouiller, rire à leurs éternuements adorables ("Weath-sprrr-euwaheu"), voir leurs mimiques, les voir jouer, les bercer jusqu'à ce qu'elles s'endorment, m'allonger à côté du tapis pour jouer avec elles, ou, simplement, être une présence pour elles. Là, je suis avec l'ordi par terre à écrire ce post, pendant qu'Eugénie s'endort et qu'Apolline joue à attraper la manche de mon T-shirt.
Et bien sûr, les promenades, où nous attirons toujours autant l'attention. Le dernier en date, c'est un africain qui nous a dit: "c'est une grande richesse que vous avez là". C'est si vrai...
J'essaie de profiter de tous ces moments, parce qu'ils ne dureront pas, elles grandissent si vite... Et j'ai tellement peur qu'elles aient un accident, ou une mort subite, ou qu'une séquelle apparaisse. MC me dit de ne pas y penser, mais je ne peux pas m'en empêcher. Est-ce que cela m'empêche d'en profiter, ou bien au contraire est-ce que j'en profite encore plus?
Bonne nuit tout le monde,
Nicolas