Je crois que la "querelle public-privé" a encore de beaux jours devant elle.
Que l'on aille dans le privé par conviction ne me dérange pas. Ce qui me chagrine, ce sont ceux (comme mon mari) qui fustigent le public sans y avoir jamais mis les pieds: c'est pas sérieux, les enseignants ne sont pas à la hauteur et j'en passe.
Je crois qu'il y a aussi une catégorie de famille qu'on n'a pas évoquée: celle qui file vers le privé comme si c'était la solution à tous leurs problèmes et que l'on voit ensuite revenir la queue entre les pattes parce que ça n'a pas collé et que le privé n'en veut plus ...  
Le public n'est pas parfait. Moi, en tant qu'instit, ce qui me désole / me met en colère, c'est de voir des municipalités mettre des bâtons dans les roues aux écoles. Ma préoccupation est juste là, pas dans le débat public-privé. Comment l'école peut-elle s'en sortir si on ne lui alloue pas les moyens humains et matériel de mener à bien sa mission ?  

Rien à voir avec la discussion, si ce n'est que ça concerne l'école. La mère qui m'a fait suer en début d'année... nouvel épisode: avant les vacances, je l'ai reçue avec son fils. On évoque la possibilité de faire appel à la psy sco, elle est partante. Hier soir, elle vient me voir pour me dire que, finalement, après discussion avec toute la famille (jusqu'en Russie et en Allemagen semble-t-il...), elle ne veut plus de psy sco... C'est à moi, me dit-elle de tout faire... C'est de mon seul ressort... C'est bien gentil tout ça mais je ne suis pas wonder-woman, je ne suis pas psy non plus. Je suis instit, ce qui est déjà pas mal !   J'en ai parlé avec la psy sco que tout ça interpelle beaucoup... Honnêtement, j'adore ma classe mais là, elle, pff, je fatigue et je sais que je marcherai sur oeufs jusqu'au dernier jour. Je dois peser chacun de mes mots au mg près. 5 min de discussion avec elle, c'est épuisant !!!