Je viens de lire l'article, mais, en fait, je ne m'y retrouve pas.
En y réfléchissant, je crois que, quelque part, je me "baigne" dans une bonne dose de culpabilité, moi qui ai toujours passé des Noël en famille, sans soucis particuliers. Je culpabilise d'avoir le droit de vivre ces moments que d'autres n'auront pas.
Si j'arrive à tenir éloignée la culpabilité par rapport à mon couple (et c'est du travail !), je n'ai pas encore réussi à le faire pour tous les autres domaines de mon existence. Plus j'écris plus j'ai l'impression que ça vient de là... tous ces discours qui se sont profondément inscrits en moi "Tu te rends compte de la chance que tu as ... tous les enfants n'ont pas la chance de connaître Noël ..."
Il me semble que, lorsque j'étais petite, c'était le moment où, à l'école, il y avait des actions qui étaient faites en faveur, notamment, des petits Ethyopiens (...). Et il continue à en être ainsi (malheureusement... pas pour ma culpabilité mais malheureusement parce que l'humanité ne se porte guère mieux qu'il y a 30 ans).
Je pense effectivement que cette période est très étroitement associée, dans mon inconscient à la misère, la pauvreté, le malheur.
Il est donc fort possible que je ne m'autorise pas d'être heureuse et d'humeur joyeuse dans ces moments-là.
Pas sûre que ce soit la réponse mais c'est ce qui semble s'en approcher.
Culpablilité par rapport aux personnes âgées seules: je n'ai jamais été proches de mes grands-parents paternels, je me suis toujours forcée avec eux. J'ai culpabilisé par rapport à eux, ou plutôt par raport à mon père alors qu'ils n'ont jamais été seuls pour Noël, alors qu'on ne m'a jamais rien reproché mais j'ai eu l'impression d'être sans coeur malgré tout.
La solution semble être là... la culpabilité.