Super jolie Cindy !
Bon je ne sais pas si je vais pouvoir vous rassurer. mais comment dire, au début je veux dire les 3 premiers mois env. , on ne peut pas vraiment compter sur une vie.... ordinaire, bien réglée. On est plutôt aux radars, on ne sait plus trop ce que l'on a fait, c'est un peu comme après un gros pét*r ou une soirée arosée, on ivre des bébés. On ne sait plus quand est-ce qu'on a apris sa dernière douche
ou la dernière fois qu'on a dormi 5 h d'affilé!
Alors c'est vrai dit comme ça cela ne donnepas forcément envie... mais bien que cela ne soit pas ordinaire et pas toujours facile, cela a quelque chose de délicieux de ne plus avoir d'autres horaires que celui des bébés, cela ne dure pas longtemps, mais c'est intense c'est vrai.
Sinon deux possibilités pour gérer, soit on se laisse complétement immerger on affronte de face sans dramatiser, ou alors on a besoin d'aide parcequ l'on sent qu'on va craquer et on prévoit de la visite, maman ou belle maman, soeurette, fréro pour tenir compagnie, donner un coup de pouce. Dans ce dernier cas, c'est bie aussi d'être claire sur ce que l'on veut : besoin que quelqu'un prépare les repas, fasse tourner les machines et pas des bébés ! (l'inverse est moins fréquent, par contre peuts e produire si on n'est pas clair avec la personne qui veint donner le coup de main). Préciser qu'on a pas besoin d'aide mais juste d'un coup de main, pas de commentaires et de conseils non demandés
(plus joliment dit) ...
Voilà pour les premiers mois. C'est un peu l'ivresse (
et la fatigue ), le bazar, les nuits hachées, les bib, les tétées, les changes. Mais quelle satisfacton quelle fierté, quelle douceur avec les bébés, quelle intensité des moments d'échanges, des câlins! Cela nous fait oublier tout le reste.
Et puis plus les mois avancent et plus on souffle. Certains bébés font les nuits de leurs parents, d'autres pas du tout. Alors si je puis donner un conseil, si cela ne marche pas ne vous acharnez pas.
Vous verrez que vos bébés seront tous différents, certaines d'entres vous seront fière de dire que leurs bébés font "leurs" nuits. D'autres le fait de ne pas y arriver va les faire désespérer. Je vous dit cequi est. C'est comme ça dans les discussion de groupe, on s'influence bcp les unes les autres, mais malheureusement ou heureusement nous ne sommes pas toutes pareil et nos bébés non plus.
La majorité ne dormiront pas toute la nuit avant x temps et d'autres petits dormeurs se remettront à se réveiller comme des nouveaux-nés.
Idem pour les tétées au sein ou au bib : il y aura les adeptes du réglages haoaraires et celles qui préfèrent (ou qui n'ont pas le choix) de donner à la demande. C'est valable aussi pour le biberon. il y a des gros appétit, il y a des petits estomacs, ce qui est valable pour Charlotte ne sera pas valable pour Olivier etc
Je ne sais pas si vous vous souviendrez de toutes ces paroles. Mais gardez les peut être dans un coin de votre tête elles pourraient servir.
Mais sion c'est un immense bonheur que l'on ressent par moment. Aujourd'hui lorsque je regarde les photos d'eux bébés je suis complétement nostalgique. les deux ensemble dans leur berceau. L'échange de regard entre moi et Jason. Pour d'autres ce sera les câlins entre frères et soeurs, lorsqu'un des deux attrape le pouce de l'autre et le suce comme si c'était le sien. Les deux petits wousitis dormant sagement ensemble, collés tels de petits mamifères heureux et repus.
Les ballades, les réflexions des gens, parfois sympa
, souvent stupides
, la fierté des parents.
Les premiers repas, les premiers pas, les jeux et jouets, le vélo et ainsi de suite.
A la question comment je vais assurer quand ils seront là? Eh bien pas de réponse pour l'instant, c'est l'inconnue. En fait il n'y a pas de recette toute faite. Ce sera vous qui allez l'inventer au fur à mesure. Vous allez vous construire en tant que nouveau parents, peut importe qu'on est des enfants ou pas. On change à chaque nouvel enfant je trouve.
AU début, les 2 à 3 premières années, je rouve que nous sommes très sensibles au regard et aux remarques des autres. sur notre façon d'éduquer ou sur le comportement de nos enfants. C'est normal, nous avaons besoin de nous rassurer dans nos choix, ou de trouver des réponses à nos questions.
Cet état de sensibiliteé peut être assez perturbant et remettre en cause ce que nous faisons, brouiller les pistes et nos relations avec nos enfants surtout. Il y a des personnes qui le savent (pour être passées par là), qui le sentent et qui en profitent ou pas ? pour faire des remarques, nous déstabiliser et finalement imposer leur point de vue.
Je n'ai qu'une chose à dire, protéger vous contre ce genre de situations, elles ne sont pas toujours constructives. Gardez confiance en votre capacité à être de bons parents. Tant qu'on essaye, qu'on fait des efforts, je pense qu'on est en bon chemin, mêm si on trébuche, qu'on fait des erreures, rien n'est jamais trop tard.
(je pense qux phrases qui tuent : "quoi ils ne font pas encore leurs nuits??!", sous entendu kho la la les pauvres ils ne s'en sortent pas ; à 2 ans et la prériode du non : "c'est le moment de t'imposer sinon ils vont te bouffer la vie." "ils doivent faire comme si, tu dois faire comme ça, moi j'ai eu 4 enfants et je faisais comme ça, une telle elle a toujours tout permis à ses enfants et maintenant ils ne s'en sortent pas du tout du tout" et ainsi de suite le genre de remarques qui font flipper sur l'avenir et qui nous donnent l'adjonction de faire comme on nous le dit sinon cela va mal finir....
Pour mo, une idée ressort de mes 7 ans de maternité : je me fais confiance, je prends le temps de comprendre et je fais mes propres règles. Alors voilà si je peux transmettre quelque chose ce serait : faites vous confiance et prenez le temps de
vous comprendre et comprendre vos enfants et en fonction de cela, faire votre chemin ensemble, trouver votre propre fonctionnement et développer votre propre potentiel.
Pour vous aider, les échanges avec les cops, la voisine sympa qui ne s'impose pas, les bouquins qui ouvrent des pistes, pas ceux qui condamnent, les personnes ressources (celles qui nous aident vraiment à avancer, avec qui on recharge ses batteries), l'observation des autres, la réflexion propre et enfin son propre instinct (si on y croit)...
Voilà je m'arrête là, car je prends des allures de donneuse de leçons et je n'ai vraiment pas envie.