Je ne commence pas par le début du livre.
Il s'agit ici du résumé d'un texte de circonstances...



Le guide des Jumeaux
Pons, Charlemaine et Papiernik
Odile Jacob



p. 107 : La mort d'un jumeau
   La mort in utero d'un fœtus n’est pas exceptionnelle au cours des grossesses multiples (2 à 7 % alors qu'elle st de 6/1000 pour les grossesses uniques). Nous ne disposons évidemment d'aucun moyen pour prévenir la mort d'un jumeaux pdt la grossesse en dehors du cas où, au troisième trimestre, un grand retard de croissance d'un des jumeaux peut être dépisté.
   Le jumeau survivant risque de naître avant 37 SA et plus rarement avent 33SA. On fait attention à ce qu'il n'y ait pas de lésion au niveau cérébral et rénal dans le cas de grossesses monochoriales. Il peut s’agir de « porencéphalie » visible à l'écho ou à l'IRM trois semaines après. La découverte d'une anomalie cérébrale fait alors discuter une interruption médicale de la grossesse.
   Sur le plan physique les mère se portent bien. Il faut juste vérifier par une prise de sang hebdomadaire que tout se passe bien au niveau de la coagulation. Il est très dur de continuer la grossesse avec un seul bébé et la mère est très anxieuse pour le jumeau survivant. Il est essentiel qu'elle soit prise en charge par une équipe formée à ce type de pb. Elle doit se composer de Sfs, de pédiatres, obstétriciens et de psychologues. La mère a besoin de temps avant de pouvoir parler de l'enfant mort. Des paroles qui se veulent consolatrices sont souvent maladroites. La mort d'un jumeau est une situation particulièrement difficile à vivre et il faut repérer tout signe avant-coureur de dépression. La patiente peut éprouver de grandes difficultés à en parler à son enfant aîné. L'équipe environnante doit aider à lutter contre la tentation d'effacer l'enfant mort car il faut pouvoir évoquer l'enfant pour en faire le deuil. La patiente est partagée entre la joie d'avoir un enfant vivant et la peine. On peut pas voir l'enfant mort in utero, il faut se raccrocher aux échographies et ne surtout rien jeter. Le vécu de l'accouchement est très difficile. Le rôle de l'équipe est aussi de déculpabiliser la femme qui se sent svt coupable. Cette culpabilité peut-être projetée su r l'enfant vivant c 'est pour cela qu'il faut bien discuter de l’événement.

Je crois que c'était dit parce que cette vision peut choquer.
Après quelque temps passé décédé dans le corps de la mère, cela doit être dur de voir dans quel état est le bébé...

Je vais voir avec le contexte si on ne peut pas le voir parce qu'il est dans le ventre ou si c'est parce que ce serait une vision atroce selon son auteur.
Maintenant il doit avoir une pratique qui a peut-être évoluée ou qui est différente avec d'autres médecins.
Je reposte pour te dire !

Par rapport à la mort je pense que cela dépend des gens. Dans le cas de la maternité, il me semble que ça aide certaines femmes à matérialiser leur enfant défunt. Ce n'est pas la même chose lorsque la personne décédée est une personne qui a vécu et que l'on a connue.  C'est vraiment très particulier. Les professionnels formés savent laisser le choix à la mère et je n'ai pas encore croisé de mère qui ai regretté d'avoir vu son enfant. L'inverse par contre souvent.  Mais heureusement qu'il y a les photos, c'est pour cela qu'on les garde. 

Moi aussi je suis en bas de l'échelle des profs (capes pas agreg) [...]

Ce que j'aime dans ce bouquin, c'est qu'il n'y a pas de discours culpabilisant. En revanche elle nous permet de regarder franchement notre propre vécu, notre façon d'éduquer sans que nous ayons un regard trop dur envers nous même. Elle nous donne des pistes de réflexions et des exercices "afin de retrouver la liberté d'être parent que nous désirons être". (extrait du 4ème de couverture)

il faut que je l'achete celui là aussi alors

Cela a vraiment l'air très chouette.

Je vais le commander !

Et pe poster une fiche comme ça tu me diras si ça te va !!!