Et aussi....faire le livre, ça peut te permettre de mettre tes émotions un peu à distance et ainsi de mieux les gérer, non? Moi, pendant la grossesse, j'écrivais tout le temps. Pas pour faire un livre, hein, mais juste pour surmonter les épreuves et me dire "regarde, ce jour là tu étais au fond et puis tu as encore trouvé la force.
On y a mis des photos, on raconte notre parcours et ça m'a vraiment aidé à dépasser une grande part de ma souffrance; Je me rends compte que du coup, je suis moins anxieuse pour certaines choses.
Enfin bref, je veux pas raconter ma vie sur ton fil, juste te dire qu'encore une fois, je pense bien à toi. Je t'envoie mon soutien, mon courage et bien sur...des bises tendres.
+1
j'ai pas écrit pendant ma grossesse, par contre j'ai fais un album récit de grossesse et de naissance et première année de vie pour chacun de mes loulous, après qu'ils sont nés.
les 15 jours d'hospit avant l'accouchement très prématuré, les 5 semaines après, l'angoisse, le stress, la peur, et les anecdotes si nombreuses
je verse des larmes quelques fois en relisant tout ça
moi non plus je veux pas raconter ma vie sur le fil de joseth, par contre, oui, joseth, je plussoie la bergeronnette. ton fils ne va pas être traumatisé, parce que tu oublies une chose essentielle, c'est que tu ne les frappes pas;
t'as mis une gifle hier et tu te sens mal ?
je comprends, mais vu ce que tu peux dire de toi et de ta manière de faire avec tes enfants, je pense que tu as déjà vu ton fils pour lui dire pourquoi tu as eu ce geste, et à quel point tu es désolée, et ça c'est l'essentiel
on est pas parfait, et nos enfants n'attendent pas de nous que nous le soyons
alors comme le dit aussi mattmalou, craque, pleure un coup, lâche, et ça fera du bien
mais ne fais pas de trous dans les murs de la salle de bain non plus hein
dans un autre genre, je me souviens avoir laissé mes petits dans une pièce hurler à pleins poumons quand je ne me sentais plus la capacité de les prendre sur moi, et de les apaiser
j'aurai surement pu être maltraitante à ce moment là, si je m'étais forcée. Ils hurlaient 5 ou 10 minutes, le temps que j'en fume une, j'y retournais, un peu calmée moi même, et j'expliquais
allez joseth, zou, le bazar on s'en tape, si tu dois crier, va crier dans les toilettes, et ça va passer
pleins de biz, des ondes de courage