Ça fait du bien, je te comprends!

Quand tu as commencé à parler de thérapie pour le décès de ton père, il faudrait que je retrouve le post, mais l'impression que j'ai eu c'était un peu comme "bon voilà, je coche sur ma liste, la thérapie est lancée, ça, c'est fait". Ça faisait un peu du genre "je vais faire mes courses".
Ce n'est pas une critique, hein, mais je te sentais assez détachée et peut être trop pragmatique
À un moment c'est sûr, ça retombe, et puis c'est vrai, il y a beaucoup de choses qui se sont passées en peu de temps, donc forcément ça finit par peser.
Laisse le temps au temps, donne-TOI du temps, tu vas en avoir besoin. On ne digère pas tout ça en 5min...

Et un petit break en amoureux, pour te ressourcer?

Je t'envoie tout un wagon de bisous

Parce qu'au départ, j'ai une démarche intellectuelle.

La force des émotions est telle chez moi que je me protège un temps en intellectualisant ; et c'est effectivement en séance qu'à un moment, les vannes s'ouvrent pour laisser s'exprimer les émotions.
Mon intellect me permet de maintenir en partie les émotions à distance, pour ne pas me laisser submerger, pour les gérer au mieux.

Toutes ces émotions me font peur, me font mal parfois ; mais je sais intellectuellement que la démarche sera bénéfique, donc j'y vais .....  


(Quant à un break en amoureux, on va attendre début janvier ..... je prends quelques jours - sans enfants - après le jour de l'an .....   ; mais pour le moment, j'ai fondamentalement besoin de me retrouver moi-même, même si la relation amoureuse fait du bien et apporte réconfort et tendresse, c'est en moi que la tristesse est .....)

C'est gentil de demander 

Et bien ça va, bien mieux en tout cas .....
Je ressens toujours le manque de mes parents (mais ça, je pense que le manque se fera toujours sentir ....), mais je me sens beaucoup moins triste .....
(par contre, j'ai très envie de me goinfrer de sucreries en ce moment .... ok, la période de noël y est propice, mais je le vis aussi comme un "remplissage" d'un vide ...  )

J'avance sur de grandes prises de conscience, de souffrances jamais exprimées (je réalise que ma mère a toujours fait en sorte de m'éloigner de mon père, que lui n'a jamais rien fait (ne pouvait pas ?) pour être proche de moi), de manques terribles, d'incompréhension ......

Cela s'exprime, se digère, se gère, se dépasse ......  et  aussi.


J'exprimais à la dernière séance à quel point je ressentais une espèce de peur panique de commettre des erreurs "irréparables" envers mes enfants, d'avoir des comportements qui les fassent souffrir involontairement, comme certains comportements de mes parents m'ont fait souffrir .....

Comme me dit la psy, il est clair qu'il y a peu de risques que ça arrive, vu le travail que je fais sur moi ...... 


 

Ah bah je pense que ma mère n'a jamais su qu'elle avait pu me faire autant de mal ..... 
Donc j'imagine moi (et d'ailleurs, c'est un peu ce que dit ma psy), qu'à partir du moment où on se pose la question, et ce depuis qu'on les a et au fil du temps, on risque vachement moins de leur en faire ..... 



Merci 
Rien de défini ; je déciderai d'arrêter quand je sentirai que je peux arrêter ..... 

J'ai l'impression que j'ai passé le plus gros de l'émotionnel douloureux, mais je sens que j'ai encore des choses à régler ; je verrais bien .....

(mais je ne suis pas endurante ; je préfère plusieurs petits marathons plutôt que de la course de fond !  )

 

freud le disait à une maman qui lui demandait comment faire pour être une bonne mère "quoi que vous fassiez, vous ferez toujours mal/des erreurs"

mais tu as raison, de là à faire souffrir, c'est encore autre chose....

Bambinette, tes histoires, et l'analyse que tu en fais, résonnent beaucoup en moi

et les réflexions d'Hélène aussi (ça je lui ai déjà dis)

c'est aussi ce que moi je me dis, tant qu'on se pose les questions, et que l'on peut en reparler, alors je nous crois sur la bonne voie

En pleine remise en cause ces temps-ci pour ma vie professionnelle ..... 

Avec la thérapie, je me libère du carcan qui consiste à penser que je ne peux m'épanouir qu'en bossant comme une dingue et en ayant un bon salaire ..... 

Carcan que je me suis sans doute imposé pour coller à l'image que je pensais que mon père voulait avoir de moi ....
 

Exactement la même réflexion pou moi ... sauf que le salaire n'a jamais suivi ... je vois mon chef demain, je ne sais pas encore si j'aurai ma lettre de démission avec moi