Waouw, Marinelo, 14 mois
! Félicitations !
Mes enfants ont presque 17 mois d'écart. Ben, à ma grande surprise, ça c'est plutôt bien passé. Mis à part quelque frayeurs, du genre :
Milya à 17 mois qui s'assoit sagement dans le canapé et chope un des garçons (dans son transat) pour lui faire un gros câlin et le petit (même pas une semaine) qui glisse, qui glisse entre les bras de sa grande soeur et Milya de nous appeler : "maman, bébé !", parce qu'en glissant il avait perdu son bonnet ! Rattrapage in extremis, et aucun bobo ni pleurs !
ou encore les jouets que la grande veut prêter aux tout-petits, qu'elle balance par-dessus le parc, et qui atterrissent immanquablement sur une petite tête
(ça partait d'une bonne intention)
ou encore les couvertures qu'elle leur remontait jusqu'au-dessus de la tête pour qu'ils n'aient pas froid !
Mais ça n'est rien comparé au bonheur de les avoir tous les trois.
Aujourd'hui, ils ont trois ans pour la grande et dix-neuf mois pour les garçons, ils jouent ensemble, se chamaillent assez peu (comparé à d'autres fratries de notre connaissance), sont très attentifs les uns envers les autres, partagent leurs jouets, leurs goûters (même leur gâteaux préférés !), et c'est tout simplement magique de les voir évoluer ensemble !
Mais c'est vrai que côté organisation, il nous a fallu déborder d'imagination : des points de change à tous les étages, les caisses de jouets hors de portée des enfants (on en sort un peu, mais le reste reste rangé, sinon, on passe notre temps à ramasser), le salon a été sécurisé au max, et fermé avec des barrières : ça leur fait un grand espace de jeu, je racontais des histoires à la grande pendant les tétées (je me débrouillais pour avoir les mains libres, à défaut des bras), et pendant les siestes des petits, je prenais du temps juste avec elle, souvent elle se mettait au sein d'un côté, pendant qu'un de ses frères se sustentait de l'autre, et le cododo régulier lui a permis de ne pas se sentir exclue de notre relation avec les nouveaux-nés (ils ont d'abord dormi dans notre chambre, avant que Milya les réclame dans la sienne), etc...
Chacun fait comme il peut, avec les moyens qu'il a. Une chose est sûre, dans les moments difficiles, la seule chose qui m'a permis de tenir, c'était de trouver régulièrement des moments pour moi (que je passais à dormiiiiiiiiiiir, mais bon...). Et sortir de chez moi, voir du monde (nos enfants ont été habitués à "voyager" tout-petits, ça aide !), et parler d'autres choses que de couches, de poussettes, dents qui percent, etc... retrouver de la conversation, quoi !
En tout cas, bon courage, et des
pour vous accompagner dans ces quelques mois/années qui viennent. Puisque d'autres parents ont survécu, on y arrivera bien aussi !