Je pense aussi leur inculquer le fait que mentir et bien, ce n'est pas beau alors, je me dis que si je commence par ce mensonge, que vont-elles penser quand elles découvriront "la vérité"?
Alors, vous en pensez quoi?
Je pense un peu comme toi. Je suis mal à l'aise avec ça, j'ai pas eu envie de le faire avec mes enfants.
C'était pas prémédité, j'y avais pas réfléchi avant que la question de se pose avec mes filles.
Je pense pas que ça les traumatiserait, mais j'ai pas envie, je ne me sens pas de leur mentir.
Heureusement, j'ai de la chance, mon mari pense comme moi!
Moi non plus je n’avais pas du tout envie de « mentir » à mes enfants (c’est une question de perception, je suis d’accord, mais c’est la façon dont je le ressentais, moi).
J’ai grandi avec la magie de …Saint-Nicolas (
), tout en ayant toujours eu conscience qu’il n’existait pas.
Nous avons essayé de re-créer la même atmosphère avec nos enfants, et ça fonctionne plutôt bien : on parle de Saint-Nicolas, on joue le jeu, on dispose une carotte pour son âne dans la cheminée, etc…
Mais tout en ayant un discours qui ne masque pas les incohérences, et en ne cachant pas du tout que les personnes qui leur offrent des cadeaux les ont achetés pour eux (par exemple, quand vient la question des cadeaux, nous ne disons pas : « qu’aimerais-tu recevoir à Saint-Nicolas ? », mais : « qu’aimerais-tu recevoir de telle personne pour la Saint-Nicolas ? »). Et ils remercient les personnes, pas le Grand Saint.
Quand la question de son existence est venue (très jeune, vers 4 ans), je leur ai retournée : « qu’as-tu envie de croire ?» Si la réponse était « j’ai envie de croire qu’il existe », je répondais : « c’est une très belle histoire, tu peux continuer à croire qu’il existe ».
Quand ça ne leur a plus suffit (très vite, forcément ) : nous leur avons expliqué, que non, il n’existait pas en vrai, mais bien dans le monde imaginaire, et qu’on pouvait continuer à jouer le jeu ensemble. Ce qu’ils font avec un grand plaisir (et nous aussi ).
Le plus dur à gérer, c’est la communication avec les autres enfants, car c’est un peu difficile quand on a 4 ans de comprendre qu’on ne peut pas dire ce qu’on sait à ceux qui y croient, surtout s’ils sont plus âgés.
Mais ça n'a jmais posé de gros problème.