29-11-2024
Bienvenue, Invité. Veuillez vous connecter ou vous inscrire.
Avez-vous perdu votre courriel d'activation?

Connexion avec identifiant, mot de passe et durée de la session

 
avancée
2.944.491 Messages
21.654 Fils de discussion
22.567 Membres
Dernier membre: SoQuaina

29 Novembre 2024 à 20:05:30
Pages: [1]
Imprimer
Partager :
0 Membres et 2 Invités sur ce fil de discussion.
Auteur Fil de discussion: Grippe A et allaitement - infos  (Lu 1284 fois)
Kathryn2
FAF épanouie ^^
Modérateur
*****
Hors ligne Hors ligne

Messages: 12.731


Paul et Ugo, mes oursons d'amour !


« le: 25 Septembre 2009 à 19:33:30 »

coucou les filles,

ci  après quelques infos concernant les traitements et les vaccins :

concernant Tamiflu et allaitement :

    *  Allaitement
          o La quantité d?oseltamivir ingérée via le lait semble très faible : l?enfant allaité reçoit environ 0.5% de la dose maternelle (en mg/kg) (mesure effectuée sur le lait d?une seule patiente traitée 5 jours).
          o La poursuite de l?allaitement semble donc envisageable en cas de prise brève d?oseltamivir (5 à 10 jours).

(source : http://www.lecrat.org/articleSearch.php3?id_groupe=12)

Pour le vaccin, si ils le font à des femmes enceintes, c'est qu'il n'y aura  pas de risque en cas d'allaitement  :

    *  Allaitement
          o Il est possible et souhaitable de vacciner une femme qui allaite contre la grippe A (H1N1) afin de protéger son nourrisson.

(source : http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=914)

Donc aucun  souci l'on allaitement peut continuer. Si on vous dit non, demandez les études et parlez leur du site donner en source car c'est un site officiel utilisé par les médecins).

Et effectivement, comme le dit Cat, les anticorps passent dans le lait, les bébés auront donc un début de protection par ce biais.

Biz
Journalisée

Kat

maman de Paul et Ugo, 9 ans..., sevrage naturel à 4 ans et demi, cododotés pendant 3 ans... toutes les bonnes choses ont une fin ... pour laisser la place à d'autres Sourire
Magous and Co
Pilier du Forum
*****
Hors ligne Hors ligne

Messages: 3.890



« Répondre #1 le: 30 Septembre 2009 à 20:51:55 »

 Communiqué de la CoFAM
sur la grippe A(H1N1) 2009
 
 
A propos de la grippe A(H1N1), de nombreux communiqués ont déjà été publiés.
Toutefois, la Coordination Française pour l?Allaitement Maternel (CoFAM)
souhaite souligner plusieurs points :
 
1. Dans les circonstances actuelles, il persiste encore de nombreuses incertitudes sur
l?évolution de la pandémie et sur l?efficacité des vaccins. Il s?agit donc de se préparer avec
« modération », sans affolement, ni psychose.
2. La clinique de la grippe A(H1N1) est similaire à celle de la grippe saisonnière : début
brutal avec fièvre supérieure à 38°, courbatures, fatigue associées à des signes
respiratoires (toux ou gêne respiratoire). Chez le jeune enfant, on peut observer des
troubles digestifs et, parfois, un mauvais état général. Un malade atteint de la grippe
A(H1N1) n?est pas un « pestiféré » : pour le moment, cette grippe ne semble pas plus
dangereuse que les grippes saisonnières
3. Toutefois sa très forte contagiosité peut créer des difficultés : d?une part, plus les
malades sont nombreux et plus les sujets fragiles risquent d?être atteints par le virus et,
d?autre part, un très grand nombre de malades dans le même temps peut désorganiser les
familles et la société, pouvant créer ainsi des difficultés économiques supplémentaires. 
Par ailleurs, le malade étant contagieux déjà un jour ou deux avant le début des
symptômes, cela complique les mesures de prévention.
4. Comme pour les grippes saisonnières, les risques de la grippe A sont la décompensation
d?une maladie sévère déjà existante, la surinfection bactérienne (qui nécessitera des
antibiotiques) et l?infection pulmonaire directe par le virus. Celle-ci est rare, mais serait
plus grave avec le virus A(H1N1) qu?avec les virus des grippes saisonnières.
5. Enfin, parmi les sujets à risques, les femmes enceintes et les jeunes nourrissons sont
plus exposés aux surinfections et aux complications graves.
6. Devant cet état de faits, les réponses médicales sont nécessaires, mais il est tout aussi
indispensable que chacun fasse preuve de solidarité et de « souci de l?autre » pour éviter
les dérives. Cela veut dire qu?il faut commencer par se poser les questions : « Qui est
vulnérable dans mon entourage ? Qui aura besoin de soutien en cas de forte épidémie ? »   
Cela signifie aussi qu?il faut éviter autant que possible les contacts inutiles avec les sujets
fragiles : se dire bonjour sans se serrer la main et sans embrassades, limiter les visites en
maternité (seulement la famille proche, non malade), rester prudent dans les contacts avec
les familles où il y a une femme enceinte ou un jeune nourrisson, garder la mère et son
nourrisson en grande proximité et encourager le peau contre peau fréquent, éviter de
partager les jouets et autres objets ayant un contact avec le bébé, protéger son entourage
quand on tousse (mouchoirs, lavage des mains, voire masques).
7. Dans ce contexte de pandémie, il y a lieu de rappeler l?effet très protecteur de
l?allaitement maternel : le lait de mère est antimicrobien et antiviral ; il permet de
moduler l?immunité de l?enfant ; il diminue très nettement la vulnérabilité des enfants aux
infections ainsi que les hospitalisations pour troubles respiratoires. Les bénéfices sont
optimaux lorsque l?allaitement est exclusif jusqu?à six mois, mais l?allaitement partiel
(c?est-à-dire en association avec d?autres liquides) peut apporter un certain degré de
protection.  Les professionnels de santé doivent donc encourager les mères à allaiter et les
aider à poursuivre sereinement leur allaitement. En cas de difficultés, puisque les
professionnels ont peu ou pas de formation initiale sur la lactation, il ne faut pas hésiter à
solliciter l?avis d?un(e) consultant(e) en lactation et/ou l?aide d?une association locale de
soutien. Dans le même esprit, les entreprises devraient faciliter le maintien de l?allaitement
maternel pour leurs employées reprenant le travail après le congé de maternité.
8. Si la mère est malade, il est fortement recommandé qu?elle continue d?allaiter son
bébé en augmentant la fréquence des tétées 
 Il n?y a pas lieu de séparer la mère et l?enfant, le lait maternel apportant une
couverture immune parfaitement adaptée à l?environnement microbien et viral de la
mère (par le biais du cycle entéro-mammaire). 
 En cas de fièvre maternelle élevée et de grande fatigue, il convient de faire attention
au partage de lit, en particulier avec un nourrisson de moins de 6 mois. Il est
préférable de reposer le bébé dans son lit, placé à côté du lit de la mère.
 Contrairement à ce qui a été écrit, il n?est pas nécessaire de tirer le lait de la mère
pour le donner séparément : la mise en ?uvre d?une telle pratique est trop
compliquée par rapport aux bénéfices attendus ; de plus, elle est trop anxiogène et
risquerait de contrarier la lactation. Le tire-lait sera utilisé seulement si la mère est
trop malade pour arriver à mettre son bébé au sein en toute sécurité, ou si le bébé est
trop malade pour pouvoir téter efficacement. (Centers for Disease Control and
Prevention & Academy of Breastfeeding Medicine)
 Le traitement par les antiviraux Tamiflu (oseltamivir) ou Refenza (zanamivir),
recommandés dans certains cas de grippe A(H1N1), est compatible avec
l?allaitement. Le paracétamol pour la fièvre et l?ibuprofène pour les douleurs
musculaires peuvent être utilisés. Les produits contenant de l?aspirine seront évités. 
 Bien évidemment, la maman malade respectera les règles d?hygiène : lavage des
mains très soigneux avant chaque tétée et dans la journée, port d?un masque pour
protéger l?entourage, y compris lorsqu?elle allaite son bébé, désinfection régulière
des jouets du bébé.
 Dans le cas particulier d?une mère qui a de la fièvre, des frissons, des courbatures,
une grande fatigue, mais pas de toux et avec une douleur et/ou une zone indurée
dans un sein, il s?agit probablement d?une mastite (inflammation du sein) et non pas
d?une grippe. La poursuite de l'allaitement est possible et même recommandé
pendant le traitement d'une mastite. Si besoin, le médecin pourra se rapprocher
d'un(e) consultant(e) en lactation ou d'une association de soutien pour plus
d'informations.
9. En cas de contamination maternelle du péripartum, la situation sera gérée au « cas par
cas », en fonction de l?état de la mère et en étant particulièrement vigilant sur le lavage des
mains et sur le port du masque chez la mère. L?effet protecteur du lait maternel, et
notamment l?extraordinaire capacité anti-infectieuse du colostrum, seront mis en balance
avec un éventuel risque de contamination.
10. Si le nourrisson est atteint de grippe, la poursuite de l?allaitement est fortement
recommandée. Le port de masque est conseillé pour un enfant, mais impossible à
appliquer chez un nourrisson. En cas de suspicion de grippe avant un an, une consultation
à l?hôpital est essentielle afin de confirmer le diagnostic par un prélèvement et de donner
un traitement éventuel, seulement à bon escient (traitement peu validé à cet âge).
11. Enfin, ce n?est pas le rôle de la CoFAM de donner des recommandations pour la
vaccination. Toutefois, signalons que la vaccination est possible chez une femme qui
allaite. Mais les vaccins traditionnels contre la grippe saisonnière ne protègent pas contre
la grippe A(H1N1). Par ailleurs, il n?y a pas de données suffisantes, pour le moment, sur
les vaccins H1N1-2009
Journalisée

Maman de Baptiste (29/10/2000), Etienne (23/12/2002), Claire-Lise & Romain (07/12/2005)  -  AD 30
Jamais sans mon Liberty!
Pages: [1]
Imprimer
Partager :

Aller à: