Les enfants et leur papa sont partis depuis dimanche chez des amis.
Je suis seule...
Une maison sans cris d'enfants, c'est vide mais ça fait du bien...
J'essaie d'aller bien mais je suis
...
Bref
Je me retrouve un peu dans tes mots-maux...
Je sais que, chaque année, dès que les vacances démarrent, je subis une grosse décompression. Du coup, j'essaie toujours de mettre les enfants en centre de loisirs sur cette période pour éviter un effondrement total. Aujourd'hui, les garçons sont en mini-camp (ils rentrent demain), la grande est chez des amis pour la journée (ils ont eu pitié de moi
).
Je me sens totalement épuisée, sans la moindre force. J'ai dormi 3/4 h, mais je suis toujours aussi fatiguée. Les nerfs à fleur de peau. Les larmes jamais bien loin. Du mal à supporter tout mon petit monde (l'énergie et l'imagination débordantes des garçons y sont pour beaucoup !), surtout mon mari.
Impression de passer à côté de ma vie.
Mon mari: un homme gentil mais nous nous éloignons chaque jour un peu plus l'un de l'autre. Pas de cris, pas de mésentente. Simplement un fossé qui se creuse. J'ai donné, je pense, beaucoup de moi pour essayer de reconstruire ce qui s'était effondré il y a 3 ans. Mais depuis 1 an 1/2, il y a la famille mais plus de couple. Là, je glisse vers la passage à vide, je sais ! Mais bon, il y a des périodes où on s'accomode moins bien que d'autres de notre quotidien !
Mais quand je suis au bout du rouleau, tout se mêle et s'entremêle.
Je suis
mais ça ira mieux plus tard. Pour le moment, je me laisse glisser. Plus tard, je remonterai.