Je pense qu'il n'existe pas de bonne ou mauvaise réponse à la question de la vaccination. Sinon ça serait trop facile et la bonne réponse serait connue depuis longtemps par tous.
On peut juste essayer d'évaluer des avantages et des inconvénients, enfant par enfant, maladie par maladie, en fonction de l'âge et de l'environnement.
Et en plus de tout ça, le vécu personnel et les croyances de chacun influent. Va expliquer à quelqu'un dont la cousine est morte d'une coqueluche que le vaccin peut-être dangereux, ou à quelqu'un d'autre dont le fils est paralysé suite à une vaccination que si si, les vaccins c'est vachement bien
Ce qui est important, c'est d'essayer de dégager une décision en accord avec sa conscience. C'est à dire que si on choisit de vacciner, on se sente capable d'accepter qu'un accident vaccinal puisse survenir sans regretter ce choix. Et idem en cas de non-vaccination, être capable d'accepter que si l'enfant tombe malade avec des graves complications, on ne regrettera pas non plus.
Parce qu'il parait évident que chaque maman est convaincue du bien-fondé de son raisonnement, elle veut protéger son enfant et faire ce qu'il y a de mieux pour lui. Mais cela suppose une information libre et éclairée, ce qui est très difficile à obtenir en particulier en France. Et ça, je le dénonce très fort. Le plan vaccinal français a été voté en 1950 lorsque le président du Sénat était le PDG de l'institut Pasteur. Il y a toujours eu une forte collusion entre monde politique et laboratoires pharmaceutiques. Le marché vaccinal est par ailleurs un des fleurons des laboratoires français...
Je trouve que l'obligation vaccinale va à l'encontre du principe selon lequel chaque individu ne peut se faire imposer de soins médical sans son accord....l'obligation de subir devrait donner le droit de savoir. Mais ce n'est pas le cas. D'où une méfiance.
La logique économique aussi est impitoyable : on pourrait tester chaque patient pour chaque vaccin au niveau de son groupage HLA pour avoir une idée de la réponse espérée dans son cas, mais ça serait affreusement cher.
Il y a à mon avis un travail d'information à réaliser à tous les échelons si l'ont veut restaurer un dialogue plus sain sur ce sujet.
De toute façon, dans un sens ou l'autre, le risque zéro n'existe pas, et la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible...