Coucou,
J'ai fait ce choix... Et je ne regrète pas (pour le moment, s'entend
) !
Des témoignages... Par rapport à quoi ?
Puisque la discussion tourne sur la différence de vision générationnelle...
Ici, mes parents avaient fait ce choix aussi. Je n'ai jamais reçu de tapes, encore moins de fessées (je me souviens avoir été profondément choquée par la vue du ceinturon chez ma nounou
, par ailleurs tout à fait en raccord avec mes parents vis à vis de moi ! Comme quoi...)
Au niveau punitions... Pas souvenir, si ce n'est pour ma soeur qui avait du mal avec les repas, et qui se voyait condamnée à rester à table pour manger juste une bouchée de viande
. Sinon, nous étions des enfants sages et studieuses... pas de mise au coin, jamais privées de TV, sorties ou que sais-je encore...
Dans ces conditions, on va dire que c'est plus simple de faire ce même choix. Et pourtant... Je n'ai pas le sentiment d'être totalement soutenu par mes parents
. Ma soeur met au coin, ma soeur punit (peu, mais elle le fait), et c'est bien. Moi, je reste à jamais à leurs yeux une marginale
.
Ben oui, ma soeur a une très bonne excuse : son fils est plus dur que les 2 miens... (mon père a pourtant sorti à Garou, alors agé de 3 mois, qu'il mènerait ses parents par le bout du nez
à vouloir toujours être porté, ce que nous faisions)
Je rejoins donc totalement Kath :
[...] il ne suffit pas de décider de ne pas donner de fessées... Il y a toute une vision de l'éducation derrière ça qui ne se limite pas à la fessée..
Et puis oui aussi, je trouve que le discours ambiant est de plus en plus basé sur un retour vers une éducation qui "dresse" l'enfant (je ne dis pas "stricte" ou "rigoureuse", parce que j'estime de plus en plus être stricte et rigoureuse au regard d'autres parents !). Combien d'articles ai-je lu dernièrement sur la nécessité de créer des frustrations
. Oui, il faut établir des limites, avoir des règles strictes. Mais elles ne sont pas là pour frustrer ! Et les solutions pour maintenir ces limites là où elles sont ne résident pas, pour moi, dans une confrontation frontale avec l'enfant.
Je refuse d'être dans une relation dominant/dominé avec mes enfants. Ils ont le droit d'être écoutés, entendus... Et puis il y a des règles à comprendre et à respecter (ce qui ne se fait pas en un jour
).
A +