Qu'en est il de la place de l'enfant dans une grande famille...le rôle de l'aîné,du cadet, de celui du milieu....

Selon le psy il n'y a pas de place ni de rôle à avoir.  Peut importe la position que l'on occupe, il n'y a pas de place préférable et de toute façon c'est toujours mieux d'être celui qu'on est pas.
L AINE  est souvent le cow bay du couple pour être le premier bébé et de ce faite, le bébé de expérimentation.  Avant l'arrivée de bébé on a souvent de grande théorie " moi mon enfant ne fera pas ci, pas ça...blablabla" On est souvent stricte, exigeant. Les parents tiennent à coeur leur tout nouveau rôle de parents et se mettent d'autant plus la pression pour le "qu'en dira t'on".
 LE CADET doit faire fasse à des parents un peu plus avisés qui auront tiré enseignement de leur première expérimentation. Plus ou moins stricte selon l'éducation mais dans la plupart des cas c'est souvent moins. On n'attache plus autant d'importance à certain détails, on relativise...Et si le cadet est un peu plus relâché, il n'en reste pas moins celui qui se mangent des claques par les plus grands.
CEUX DU MILIEUX sont ceux qui ont le plus la paix (dixit le psy)...et seront les premiers à jouer du "toi je t'aime et toi" je te déteste selon les circonstances....
Une maman a posé la question : " que faire pendant les disputes? doit on intervenir ou laisser faire (ds la limite du raisonnable)?

Selon le Psy, les chamailleries entre frères et soeur sont faites pour s'affirmer. ce qui n'est pas à moindre mal.  Il a été constaté qu'en n'intervenant pas dans les disputes, celles ci s'arrêtent plus vite que si un des parents intervenait.  Pour la simple raison que prendre partie dans une dispute de ses enfants reviendrait à faire sentir à l'enfant , je lui donne raison parce que je l'aime plus que toi. Alors que c'est faux. Donc en ne prenant partie ni pour l'un ni pour l'autre, on ne risque pas ce genre de maladresse. Laisser les disputes se régler entre eux, c'est ne pas partager ce sentiment.

Nous sommes revenus sur le thème de l'aîné, quand à son rôle à jouer avec ses frères et soeurs. En réalité il n'a aucun rôle à jouer.  On a constaté que l'aîné avait tendance à régresser (reprendre le bib, jouer sur le tapis de jeu, jouet avec les hochet...). Et le Psy nous encourage vivement à le laisser faire. Il veut un bib comme son frère ok pas de soucis. Il faut l'accompagner dans sa régression MAIS il ne faut pas l'y conforter... ok tu veux ton bib ce soir à la place de ton repas...pas de soucis...(mais le lendemain vous lui proposez son assiette et cela jusqu' à ce qu'il s'y remette)
ON aurait tendance à voir l'aîné plus grand qu'il ne l'est à l'arrivée de bébé.  Alors que lui n'a pas changé il est toujours un petit. Et c'est souvent à croire cela qu'on demande un peu trop à l'enfant
 " peux tu me donner le doudou de ton frère", "peux tu le surveiller un instant", "peux tu ramasser son bavoir?"....les parents ayant la fâcheuse tendance de faire grandir trop vite leur premier qu'il ne se rende pas compte qu'ils le font grandir d'un seul coup. Ils doivent la plupart du temps montrer l'exemple, être responsable " surveiller son frère c'est devenir responsable de lui" (à 2 ans c'est un peu poussé quand même et cela même à 16 ans) On n'impose pas des responsabilités à son aine parce qu'il est le premier....comment faisions nous sans eux??
De ce faite il est pas surprenant après de voir les grands vouloir jouer le rôle de la mère ou du père ou donnant des ordres, en interdisant, en criant... (HELOISE C'est pour toi LOL) Il ne fait pas se poser la question de "quand je me permet de marquer la limite du jeu de la maman? " mais " Où sont mes propres limites en tant que parents de demander des choses  à l'aîné??"... De ce faite, il faut  comprendre qu'on ne devrait rien demander à l'aîné sous prétexte qu'il est le grand frère.  Ce n'est pas parce que les parents on eu un autre bébé que le premier à pris 10 ans de maturité d'un coup. Ça reste un enfant et ce n'est pas à lui d'assumer, de réaliser ou d'être responsable de ses frères et soeurs.  
Il ne faut pas oublier que tout acte que fait un enfant, dans l'ordre du jeux ou non, est à prendre au sérieux. Le jeu en fait partie. Pour l'enfant , jouer est quelque chose de très sérieux (tout comme le "je te déteste et je t'aime"). Pour nous les adultes c'est une détente...pas pour les enfants. et eux ne feront donc pas la différence entre jouer à la maman et jouer à la grande soeur...C'est donc à nous adultes de lui laisser sa place d'enfant et d'enfant seul. Il a surtout le droit de jouer, de s'amuser, de participer à la vie familiale (repas, dessin animées, activités) et non de se soucier de ramasser la tite cuillère ou de donne le doudou quand bébé pleure...

Sujet à part : je lui ai parlé du mal être que j'avais par moment de ne pouvoir consacré autant de temps à un seul de mes jumeaux. Puisque je les avais tout le temps en même temps.
 Je lui ai donné l'exemple que lorsque je parle avec Matis, je lui parle droit dans les yeux, je joue je chante avec lui.
Mais quand c'est avec les jumeaux, mon regard va de l'un à l'autre de peur de ne pas pouvoir satisfaire les deux.
Je lui dis aussi que mes seules moments de complicité c'est quand je donne le bain à un seule, la je partage un bon moment...mais pas aussi longtemps que j'aimerai puisqu'il faut enchaîner sur l'autre....et je lui donne l'exemple que bien souvent quand je change Noa, je lui fais des bisous des gazouillou et que je le repose avec un goût de trop peu, qu'ensuite je prend Lea je la change et que je vais pour la poser dans l'idée de continuer  avec Noa...bah que c'est trop tard parce qu'en général il c'est endormit et que finalement je reste sur ma faim....je culpabilise....
Et la le psy me dit.." mais vous vous êtes jamais dis que si après avoir eu son moment de câlins et d'échange avec vous il s'endort c'est peut être parce qu'il a eu sa dose et qu'il est bien, et qu'il c'est paisiblement endormi??" bah d'un coup j'allais mieux dit donc LOL en faite il m'explique que j'ai tellement peur que y'en ai  un qui manque de quelque chose que je me met la pression...il me rappelle alors que l'amour se MULTIPLIE


voilà les filles...bon encore une fois j'ai fais du mieux pour remettre tout ça en place. Le psy qui était là, travail dans un centre de rencontre maman, enfant, avec des prob relationnels. Je l'ai trouvé vraiment compétent. J'espère avoir été fidèle à ce qu'il a voulut nous transmettre.

Un grand merci Ninie.
C'est super interessant.
On a l'impression d'avoir participé à la conférence.

oui je comprends bien et c'est vrai que je n'ai pas de reponse immédiate à te donner..je peux toujours en parler avec la directrice qui était présente hier soir aussi...et puis elle est éducatrice...ça peut aider LOL

je te répondrais que mardi prochain, elle était pas là quand je suis allée chercher Matis

bon vi kend 

Ma tante a 10, 15, et 19 ans de moins que ses frères, et même si ils n'ont quasiment pas étaient élevés ensemble (l'aîné s'est marié quand elle avait 2 ans) maintenant ils s'entendent trés bien avec elle, et ils ont un côté protecteur avec elle.

très intéressant ninie merci 

Ben moi je suis l'ainée de 4. J'ai 1 frère qui a 3 ans de moins que moi et des frères jumeaux qui ont 10 ans 1/2 de moins que moi. J'aimais bien m'occuper de petits frères donc mes parents m'ont souvent demandé de l'aide mais çà ne me dérangeait pas. A 19 ans, j'ai arrêté l'école puis j'ai trouvé un travail et quelques mois plus tard je me suis retrouvé au chomage. Mes parents cherchaient une nourrice, c'est naturellement moi qui ai fait fonction. C'est vrai qu'à l'époque j'avais un rôle de un peu plus que grande soeur et j'avais un peu peur qu'à l'âge adulte ils me voient comme "2ème mère" plutôt que comme une frangine. Et bien pas du tout ! Les rôles se sont inversés  . Ils sont devenues protecteurs.
Avec mon frère cadet, c'était l'amour vache. On s'aimait bien, mais on se mettait de ces peignées...
Puis à vers la fin de l'adolescence on est devenu les meilleurs potes.
Maintenant, tous les 4 on est très proches et très complices. Mais je pense aussi que çà dépend des rapports qu'on a avec les conjoints de chacun.
J'ai trouvé que le gros inconvénient d'être l'ainée, on nous demande toujours de montrer l'exemple, donc pas le droit à l'erreur. Mais bon j'en faisait quand même des erreurs  (Donc si mes frères fumaient, ben c'est parce qu'ils voulaient faire comme moi, et moi qui m'a montré l'exemple)

ti choux, j'avais fais l'annonce depuis le matin que j'allais à une conférence   

et puis le psy n'a pas dit que c'était la règle absolu...on sait que y'a toujours des exeptions !