et lui, il en pense quoi que tu sois convoquée régulièrement par la maîtresse ? Il doit bien voir que ça te déplaît/chagrine/agace/??? !!
Et si le contrat, c'était dans ton axe à toi, plutôt qu'à lui ? Genre, tu veux pas travailler mieux ? c'est ton problème, mais fais en sorte que la maîtresse ne se sente pas obligée de nous voir systématiquement... !!

Une autre idée saugrenue ?

Dites donc, on était tous des branleurs à l'école ou quoi ?

J'ai souvenir de ma primaire : assise seule au fond de la classe ... 
Je retenais trop vite, je travaillais trop vite ; une fois finie, je m'ennuyais, donc je papotais avec mes voisins / voisines de table .... moralité : exilée au fond, pour ne pouvoir parler à personne ...

Et tête de lard avec ça ; je me souviens d'une scène, en CM1 ou CM2 ; l'instit avait refusé que j'aille copié le texte au tableau (évidemment, c'était tout le temps moi ....) ; du coup, je m'étais mise à bouder, en disant que je ne ferais pas l'auto-dictée ; au dernier moment, en quelques minutes, je me suis mise à la faire, par crainte d'une mauvaise note à annoncer à mes parents (j'ai eu 10 ....)

Plus tard, en 4ème, le prof de français nous demande d'écrire un texte qui décrit un personnage ; j'écris un truc super ; le prof n'a jamais voulu me noter, m'accusant d'avoir recopié dans un livre ....
 

Tout ça ne m'a pas fait bossé plus (au lycée, j'avais décrété que j'aurais mon bac du premier coup ; donc, dans toutes les matières du 2ème tour, je faisais autre chose ....) ; les résultats tombaient tout seul, moi, tant que je me maintenais à 12 ou 13 de moyenne, j'étais contente.
Et comme Richard, quand on me disait "tu pourrais facilement avoir 16 ou 18", je répondais : "pour quoi faire ?"

Tout ça pour dire que je ne vois pas de solution pour Guilhem ; si il est triste que la maîtresse te convoque, je ne vois que jouer sur l'affectif ....

Tu crois que la maîtresse serait d'accord pour qu'il fasse autre chose ?
Je veux dire, si le devoir qu'il fait est mal fait et bourré de fautes, elle pourrait lui dire : ok, fais-moi un devoir sur le sujet que tu veux ?
Avec une condition : tu me parles de ce qui t'intéresse, mais tu me rend un travail soigné et sans faute ....

 

et pourquoi chercher des réponses 

mon fils pour apprendre une leçon en histoire (donc par coeur) c'est impossible et je ne vous dit pas le note (5 sur 20 pas sur 10  )
en revanche, en SVT en géo , no souci : ces matières l'interressent plus

ce qu'il faut , c'est trouver un milieur satisfaisant parent/enfant

Des mots qui me font échos également....... comme les derniers propos de Isazou.

et d'essayer d'en parler avec Guilhem comme à un adulte et pas comme à un ado? lui parler de ton ressentiment envers tes parents à cause de ça et de ton envie de ne pas commettre les "erreurs" avec lui?

pas beaucoup de souvenirs "valables" de ma scolarité: j'ai passé des années à entendre mes parents dirent à ma soeur (aînée!) de prendre exemple sur moi, que je bossais bien, etc. pour entendre tout le contraire l'année du bac où mes parents ont eu l'impression que je n'en "foutais pas une"

Le problème tient en partie à l'institution scolaire.
Je suis instit en CM1-.CM2 et j'en ai tous les ans des gamins qui ne vont pas au bout de leurs possibilités et que en particulier le soin et les tâches "inférieures" -genre copie- barbent. J'insiste un peu au début, propose des contrats, du travail "différent" genre exposé, présentation de livres ou d'expériences scientifiques puis parfois pour les cas réfractaires, je diminue mes exigences côté soin et orthographe de copie après avoir éventuellement vu les parents. C'est une perte d'énergie pour tous, le gamin qui pleure et se dégoute de l'école, moi et les parents. Bien sûr, j'exige un minimum de travail, de participation en classe et je fais le maximum pour intéresser les élèves.
Car, il faut dire la vérité, l'école c'est très souvent ennuyeux, surtout si on est trop "faible" ou trop "doué".

Glasgow, depuis le CE2, les instit aux élèves de faire des exposés en classe, sur un thème de leur choix. Ca plait +++ à Guilhem, qui peut laisser libre cours à ses passions et essayer de les transmettre, ou du moins de les partager, à ses copains.


Drine, un enfant qui s'ennuie décroche, papillone, ne suit plus, reste rêveur. Ensuite savoir pourquoi il s'ennuie, c'est une autre question