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Eve59 (kuzio):
ils devaient naitre le 29 septembre et sont nés le 28 Juin 2008

claire72:
on est le 8...tu devrais sentir " un changement " dans leurs comportements ces jours ci, comme un pallier de plus
plusieurs parents ont ressenti cela vers la date où ils auraient du etre à terme...
d'autres me confirment ou je dis de grosses bêtises ???  ;D ;D

N:
Citation de: claire72 le 08 Octobre 2008 à 14:03:27

on est le 8...tu devrais sentir " un changement " dans leurs comportements ces jours ci, comme un pallier de plus
plusieurs parents ont ressenti cela vers la date où ils auraient du etre à terme...
d'autres me confirment ou je dis de grosses bêtises ???  ;D ;D

C'est rigolo parce que le pallier dont tu parle au moment du terme, c'est pas dans le comportement des bébés que je l'ai ressenti mais dans le mien !!! Je tournais dans la maison, j'errai comme une ame en peine, de leur chambre à la salle de bain, de la salle à manger à la cuisine, les bras ballants, ne sachant que faire de mon corps, j'avais besoin de materner, je le ressentais dans mes tripes, c'était un besoin primitif, comme si chaque fibre de moi était en attente de cette échange, et lorsque je suis arrivée en néonat le jour de leur sortie théorique et qu'une élève m'a dit que mes filles ne sortaient pas parce qu'elles étaient enrhumés, j'ai pété un gros plomb et je hurlai "je veux mes bébés" et je chialait tellement que j'ai fait pleurer la pédiatre... Et lorsque son collègue est venu voir ce qui se passait et qu'il m'a dit qu'elle pleurait je lui ai dit pleine de colère " Au moins, elle est humaine, elle." Je ne me suis pas reconnue.

Eve59 (kuzio):
Ah les faux depart de la mater on en a eu 2: 1 fois un gros rhume et l'autre Camille avait du sang dans les selles !!!  :'(

N:
Nous avons eu de la chance sur ce coup la encore. Ils ne voulaient pas les laisser sortir à cause d'un rhume ? Qu'a cela ne tienne, j'ai pleuré, j'ai crié, je leur ai assuré que je saurais les guérir, j'ai écouté avec attention toutes les instructions qu'ils m'ont donné, j'ai noté tous les rdv qu'ils me donnaient, j'étais sûr de moi et j'avais confiance en mes bébés. Ca faisait dix semaines que j'attendais, j'avais usé chaque parcelle de patience que je possédais, pour mon équilibre et celui de ma famille je devais récupérer mes filles. Je n'ai même pas mouffté lorsqu'une infirmière a dit d'un air moqueur à sa collègue : "encore deux gosses qu'on va revoir dans quinze jours, complétement déshydraté, hostpitalisé d'urgence !" CONNAS..... je te deteste de dire des choses comme ça devant une maman désamparée, de quel droit ? Je vais te prouver à toi et au monde entier si il le faut que je saurais m'occuper de mes enfants, je ne suis pas plus béte qu'une autre et surtout je les aime et j'irais jusqu'au bout de mes forces pour y arriver. Je ne lacherai pas le morceau parce que mes filles veulent vivrent. Et j'y suis arrivée !!!! Encore une victoire sur cette chienne de vie !

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