Bambinette
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« Répondre #137 le: 06 Octobre 2008 à 22:07:47 » |
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Bon, j'arrive un peu à la bourre par rapport au 2 septembre, mais me direz-vous, tout vient à point à qui sait attendre !!!!
Alors, pour les curieuses, les impatientes, mes cops de fofo qui ont de l'attention pour moi et mes petits, voilà comment ça s'est passé !
D'abord, on n'a pas été dans l'école direct, mais on est passé par la garderie ; car après, c'est là que je les déposerais le matin, donc on a préféré qu'ils se familiarisent avec le lieu et les gens (on y était déjà passé semaine dernière deux fois, une pour se présenter, une pour donner les papiers d'inscription).
En fait, je réalise que j'ai deux histoires à raconter ; si un jour on cherche des preuves que jumeaux est différent de clone, j'ai mes enfants en exemple ! Alors, prenons l'histoire d'Axel : on arrive à la garderie, Axel reste planqué dans les jambes de son père, puis finit par entrer dans la pièce ; je lui propose d'enlever son blouson, il me laisse faire, écoute ce que je dis aux personnes présentes, regarde autour de lui mais par coups d'oeil. Roxane réclamant les toilettes, il nous suit, mais ne veut pas faire pipi.
On part vers l'école elle-même ; je leur remontre les toilettes, puis les vestiaires devant les salles de classe ; il s'asseoit, se cramponne à son doudou, jette des regards un peu affolés dans tous les sens .... je lui mets ses chaussons, puis le prend par la main pour entrer dans la classe ; il commence à avoir le menton qui tremble ...
Je lui fais faire le tour de la classe, lui montre les jeux, il y a un garage à voitures qui l'intéresse ; Roxane lui montre comment ça marche (!), il regarde à son tour, se calme ; puis quand je commence à dire que papa et moi on va aller au travail, les larmes arrivent ....
Je lui fais un câlin, lui caresse le dos, lui dit : "je sais mon loulou, que c'est une situation nouvelle et que tu es inquiet, mais voilà, c'est l'école qui commence ; Roxane est là ; je viens te chercher ce midi avec Mamie".
Et je m'écarte ; zhom lui fait un câlin aussi, Axel pleure de plus en plus .... La maîtresse commence à dire : bon, ça va là maintenant ! (pas très pédagogue, la madame, je n'ai pas un super feeling avec elle mais bon ... j'attend de mieux la connaître ...) L'Atsem prend Axel dans les bras, on s'en va.
Deuxième histoire : on arrive à la garderie, Roxane va vers les jouets ; elle enlève son blouson, me réclame les toilettes ; pousse des cris d'extase en voyant les petits toilettes pour enfant ("comme à la crèche, maman !") ; puis, quand tous les enfants se dirigent vers l'école, elle suit le mouvement. Elle ne donne la main ni à son père, ni à moi. Arrivé devant les classes, elle me dit : "je peux aller maman ?" "Euh ... ma chérie, ta classe est de l'autre côté, mais on met d'abord les chaussons !" Elle s'asseoit, se relève, part vers la classe : "je peux aller maman ?" "Tes chaussons !" "Ah oui ..."
Et elle file dans la classe ; elle fait le tour, trouve des jouets, voit des petites filles qui font un collier avec des perles. "je peux faire coyier, moi aussi ?" Elle s'installe, va voir le garage à voitures avec Axel : "tu vois, Axel, là ça s'ouvre !" Puis elle retourne s'asseoir ; au moment de partir, je lui dis "au-revoir Roxane, à ce midi !" Elle tend vaguement la joue sans me regarder ....
Le jour et la nuit, hein ?
Ce midi, ils étaient tout contents tous les deux de me retrouver ; pas un bisou ni bonjour à mamie, et insupportables sur le chemin du retour !!!! Ils réclamaient les bras, ont commencé à chouiner, râler ... On les mis à table tout de suite ; ils ont dévoré ! forcément, à la crèche ils mangeaient à 11h30, là il était midi ...
Pour la sieste, il a fallut se fâcher un peu : Axel était excité comme une puce ("non ! moi dors pas ! me lève !"), puis il s'est écroulé.
Et voilà !!!!!! La maîtresse m'a dit ce midi qu'Axel n'avait pas pleuré longtemps, ce qui ne m'étonne pas ; ce qui est difficile pour lui, c'est le moment de la séparation dans un endroit inconnu, après ça roule !
Après la propreté, je n'ai définitivement plus de bb .... j'ai deux enfants qui grandissent, dont je suis fière, si différent l'un de l'autre, que j'aime tant ...
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