Je déterre ce vieux fil pour venir me plaindre
Hier, nous sommes sortis dans un petit parc d'attractions de notre région. Il fait beau. Tout le monde est en forme même si je commence à accuser la fatigue due à plusieurs semaines de maladies des Loulous.
Il y a une attraction avec des troncs d'arbre sur l'eau qui finit par une descente de 20 mètres.
On piétine quasi 1 heure avant de pouvoir y accéder.
Il faut un adulte devant, les enfants au milieu et un adulte derrière.
Je me mets devant. Ma Miss est juste derrière moi et m'enserre la taille pour se tenir.
La grande descente arrive. Je sens ses mains qui glissent et l'instinct de protection fait que je pousse avec les pieds dans le fond du bateau pour lui redonner une prise, la bloquer et la coincer pour qu'il ne lui arrive rien.
La violence du choc à la descente, le poids de l'embarcation augmenté par la vitesse et le tout combiné à la force de mon mouvement font que je prends l'intégralité du choc dans le bas du dos. Je sens la douleur et, là, je comprends que la suite va être compliquée ... et elle l'a été !!
Je m'extirpe de là sur un tapis roulant tout en protégeant les enfants mais ce sera mon dernier effort ...
Avec l'aide de mon mari, nous sortons de l'attraction et nous passons à proximité d'un banc quand je réalise que je vais faire un malaise. Je demande aux gens de se pousser. Je m'allonge et évite le malaise de justesse.
Appel au poste de sécurité, les secouristes arrivent. Ils sont sympas. Ils me raccompagnent jusqu'à ma voiture en fauteuil. On appelle SOS médecins en route. Ils me trouve un créneau pour me recevoir dès que j'arrive.
Traitement de cheval. J'ai senti que le médecin voulait m'envoyer aux urgences mais j'ai réussi à l'éviter de justesse.
La nuit a été difficile mais aurait pu être pire.
L'un des médocs me rend malade (vertiges importants, nausées, ...) une horreur ! Je vais être obligée de l'arrêter et de m'en tenir au D0li 1g
Mon moral est au plus bas et j'ai un stress de folie car je fais partie des parents accompagnant la sortie scolaire mardi. Ils ont tellement de mal à trouver des parents qu'il faut que je sois sur pied. Je ne peux pas envisager que les petits bouts de choux rate l'unique sortie de l'année.