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Auteur Fil de discussion: Comment réussir à "digérer" une grossesse difficile et une naissance par césarienne ?  (Lu 4401 fois)
Mayon la Vamp
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Septembrette 2013


« Répondre #15 le: 16 Avril 2016 à 09:59:43 »

Hello les filles Sourire

Je vous rejoins en partie..
Bien sur j'ai connu cette sensation de vol, de colère de m'avoir enlevé les filles du ventre, de m'avoir volé ces 48h de vie qu'elles ont passé seules loin de moi et du papa dans un autre hôpital, de m'avoir aussi volé ces 2 ans d'interdiction de collectivité, de repas de famille, de balades, de courses dans les magasins... D'avoir aussi volé mon insouciance pour laisser place à la maladie, aux tracas, aux emmerdes...

Je ne ressens plus tellement de tristesse, peut être suis-je fataliste, mais rester là dessus ne changera pas l'histoire, alors j'avance, et l'occulte. C'est vraiment une partie de ma vie que je laisse de côté... Peut être les 3 ans vont refaire surgir tout cela mais je n'y pense plus... Je suis même aigrie je le sens bien par contre...
Je ne suis pas dans une bonne période avec les filles, peut être cela joue aussi, je suis épuisée, fatiguée, je ne prends pas de plaisir ou très peu auprès d'elles. Alors aucun lien direct avec la naissance des filles, mis à part que peut être j'aurai repris à travailler sans la prématurité mais je ne me rajoute pas de tracas en ressassant le passé !

J'ai vu une psy y'a quelques mois... Elle m'a prise de haut... Aucun conseil, aucune écoute, rien ! Vraiment la sensation d'y être allée pour rien, de n'avoir aucune raison de souffrir.. alors forcément ça n'arrange pas mon côté aigri je pense !

Cette sensation aigrie s'arrêtera peut être quand les filles iront à l'école et que j'aurai entre guillemet plus le temps de penser... et alors je risque de sombrer ! enfin on verra bien, à chaque jour suffit sa peine !
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Fière de mes championnes Nor@h et G@brielle nées le 4/07/2013 à 28+2 SA et survivantes d'un vrai parcours du combattant, allaitées jusqu'à 21 mois et demi passé Sourire
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« Répondre #16 le: 19 Avril 2016 à 14:09:44 »

Mayon elle a l'air vraiment nulle ta psy, peut-être tu ne devrais pas t'arrêter à cette expérience et chercher quelqu'un d'autre? J'avais des doutes sur la mienne parce qu'elle parle très peu, mais au moins elle m'écoute, elle est compatissante et ne sort pas des grosses conneries...
Quand tu auras davantage de temps pour toi oui tu risques de te prendre un contre-coup mais ce sera peut-être le bon moment pour essayer de faire la paix avec tout ça?
Il faudrait qu'on arrive à être fières de ce qu'on a traversé et à voir ce que ça nous a apporté. Est-ce qu'on n'a pas acquis une vision plus lucide de la vie?
Ce qui est difficile pour moi c'est que je suis partagée entre un énorme regret et un effet "j'ai connu la guerre" qui pourrait me rendre fière mais qui me conduit juste à mépriser et haïr les autres mamans et que je ne peux partager avec personne.
Je ne suis pas quelqu'un qui me confie beaucoup dans la vie à part à mon conjoint, avec mes amies j'ai toujours le rôle de "celle à qui on se confie" de "la bonne oreille", mais j'ai l'impression qu'elles ne souhaitent pas tendre l'oreille à  mes états d'âme. Faut dire je les vois peu  Triste
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Z et O nos petits jumeaux mono-mono, nés à 35sa en novembre 2014.
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« Répondre #17 le: 19 Avril 2016 à 14:17:27 »

J'ai le même ressenti Trombolline. Triste
Quant aux psys, ça peut être décevant et fastidieux de trouver le bon, voire d'avancer avec, alors je comprends qu'on ai pas envie de se lancer quand on a pas l'énergie pour ou la volonté. Moi même j'ai arrêté de voir ma thérapeute fin d'année dernière car l'effet était plus négatif que bénéfique.
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Minicrabes, nés le 20 Juillet 2013 à 32 SA+5
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et ses 3 pépettes


« Répondre #18 le: 21 Avril 2016 à 17:57:47 »

Salut les filles,

les psy ne sont pas tous les mêmes. Vous êtes mal tombées. Il faut en voir un autre, puis encore un autre si ça ne va pas.
J'ai pour ma part consulté une psy un peu pour les mêmes raisons que vous, et ça m'a fait grand bien. Jamais elle ne m'a prise de haut comme ça ou n'a minimisé mon vécu. Une fois que vous aurez trouvé la bonne personne, ce travail fera un bien fou, même si c'est aussi très douloureux à faire.

Bon courage à vous !
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Katti
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« Répondre #19 le: 21 Avril 2016 à 18:24:50 »

  vos recits sont touchants les filles, sans exception. Il y a beaucoup beaucoup de souffrance dans certains  Pleurs
Impacienza a raison, il faut trouver le moyen de faire la paix avec votre histoire. Essayer des psys c'est super, faut pas lacher. Certains sont tres bons. Faut que vous le trouviez.
Il y a beaucoup d'autres moyens aussi d'essayer de se retrouver. Comme nous sommes toutes uniques ( et c'est rien de le dire  Clin d'oeil), peut etre que pour certaines ca passera par autre chose. Sophrologie, yoga, sport, nouvelle passion, feng shui, meditation, ressourcement, reincarnation, faut tatonner jour apres jour, pour se trouver, sassumer, assumer ses galeres, ses echecs, ses bonheurs.
Les grosses tuiles comme vous avez traversé sont tres marquantes, mais s'ajoutent souvent sur des faiblesses anterieures non reglees.
La psychologie c'est hyper complexe, d'un coté heureusement, car je pense que ca serait catastrophique de tout comprendre. La clé viendra de vous, de votre interieur. Personne ne peut savoir a votre place ce qui vous fait mal, on peut aider a comprendre, mais c'est à vous de prendre votre destin en mains. Si vous n'y arrivez pas, explorez d'autres pistes, ou revenez y plus tard.

J'ai un avis tres tranché sur cette societe qui nous bousille, parceque basee sur l'apparence, l'argent, les magoui,les, la reussite, la recherche de la perfection... bien souvent c'est a cause de la pression sociale que nous n'allons pas bien. On aurait revé d'une meilleure grossesse, de meilleurs premiers mois... c'est sur c'est l'ideal. Malheureusement ca n'a pas ete votre cas. Ne la gardez pas en vous, n'ayez pas honte ou peur, ca va continuer a vous bousiller sans que vous ne vous en rendiez compte
C'etaient de dures epreuves... qu'est ce qui a ete le plus dur pour vous ? La souffrance des petits bouts ? La votre ? Essayez de decortiquer toutes les emotions que vous avez eues, et laquelle a ete la plus catastrophique, laquelle d'apres vous a fait le plus de degats.
Bien souvent cette emotion en particulier, c'est un peu l'emotion qui guide notre vie depuis tout petit, qui sert de diesel, elle vient de quelque part, et se reveille dans les dur moments.
Certaines par ex seront plu9s sensibles à l'injustice, d'autres à la cupidité, d'autres à l'avarice, bien sur tout ca est revoltant, mais en general il y a une emotion en particulier qui nous fait disjoncter au quotidien.

C'est sur celle la qu'il faut travailler.
Par ex pour moi perso, avec la psy, ona mis des mots sur une rancoeur que j'avais contre ma belle soeur. Avec la psy, je me suis rendue compte que cette rancouer avait ete bien pire pour moi que les annes de difficultes pour avoir les petits. Bien souvent la vraie souffrance n'est pas celle qu'on pense.
Enfin y'a plein de choses à dire...  Sourire mais je vous souhaite de triuver l'apaisement, votre place dans ce quotidien difficile, qui vous etes et qui vous voulez devenir. Faudra avancer avec ces dures epreuves malheureusement. Elles sont la, alors autant les apprivoiser plutot que de les refouler...

BON COURAGE !  Bisou Bisou Bisou Bisou Bisou
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« Répondre #20 le: 25 Avril 2016 à 16:25:53 »

Merci Katti,
Ça t'a aidé de trouver l'origine de ta rancoeur? Ça t'a aidée à quoi?
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Minicrabes, nés le 20 Juillet 2013 à 32 SA+5
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« Répondre #21 le: 25 Avril 2016 à 16:31:23 »

C'est intéressant ce que tu dis Katti. Même si c'est pas toujours évident de décortiquer ses émotions quand on a l'impression qu'il y en a tout un fratras qui se bouscule pêle-mêle au portillon  Tire la langue
Certaines ont-elles testé le forum de l'association "Césarine"? Là je me suis inscrite pour voir mais pffff quelle galère pour accéder aux messages  Sur le site il y a aussi un sondage sur le vécu de la césarienne.
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« Répondre #22 le: 26 Avril 2016 à 11:11:12 »

Oui ca m'a beaucoup aidé. J'etais vraiment profondement mal car elle m'annoncait sa grossesse en se plaignant sans arret juste 2 jours avant qu'on attaque la fiv. Elle ne mesurait pas mon desarroi, pourtant elle savait. J'ai eu un choc, je n'etais vraiment pas bien. On a travaillé dessus avec la psy. Bien sur notre parcours me faisait souffrir, mais le coup qu'elle m'a fait alors ca, c'etait le pompom. J'ai pu parler d'elle, de mes rancoeurs. J'ai ecrit une lettre tres tres dure que j'ai brulé  Clin d'oeil, ca m'a fait beaucoup beaucoup de bien. Je mes entais beaucoup moins aigrie apres. Meme s'il fallait continuer, j'ai pu prendre du recul, et ne pas m'enfermer dans un etat d'enervement, d'isolement et de souffrance.
Puis en discutant avec la psy, je me suis rendue compte que j'enviais ma belle soeur, car c'est une fille qui dit ce qu'elle a a dire, qui se plaint facilement, enfin qui parle beaucoup d'elle. Et moi j'en voulais a la terre entiere de ne pas me demander des nouvelles, alors que c'est moi qui implique ca en disant toujours que tout va bien, non c'est pas grave, pas envie de ma plaindre. Comme beaucoup.
Bien souvent on recolte ce que l'on sème. C'etait à moi de m'affirmer et non pas d'en vouloir a tout le monde.
Enfin c'est bien plus compliqué et plus long  Clin d'oeil mais en gros c'est ca  Sourire Sourire
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« Répondre #23 le: 27 Avril 2016 à 11:51:57 »

Katti je compatis, je suis un peu comme toi je suis timide et je n'ai pas l'habitude de me plaindre (sauf sur le forum  et à M. Trombolon  Bisou), quand les gens me demandent des nouvelles j'ai toujours envie de les rassurer et je dis spontanément que ça va bien. Quand j'ai demandé l'odonance au généraliste pour les séances psys j'ai pas arrêté de minimiser en disant que c'était sans doute juste l'affaire d'une ou deux séances  Tire la langue Même la psy la phrase que je dois lui dire le plus souvent c'est "Mais sinon ça va quand même"...
Dans ma famille et celle de mon copain les femmes en voyant nos bébés, fatalement ça leur rappelle des souvenirs même lointains, et elles se mettent à tout me raconter, ça m'horripile parce qu'elles ont l'impression qu'on vit les même chose (genre "ah oui moi aussi les nuits étaient difficiles, j'étais fatiguée, et la grossesse gnagnagna..."), j'ai l'impression qu'elles ne se rendent pas compte de ce par quoi on est passé (+ elles n'ont pas conscience de la fatigue engendrée par des jumeaux). Ça m'énerve aussi d'avoir à les écouter alors que c'est moi qui aurait besoin de parler.
Mes amis ne m'appellent jamais, en même temps j'aime pas le téléphone et quand exceptionnellement ils me demandent si ça va je développe jamais 
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« Répondre #24 le: 30 Avril 2016 à 23:37:19 »

Merci pour l'ouverture de ce fil!
Alors petit résumé: 32SA
Je vais pas bien et je le sais mais visiblement les doc ne s'en rendent pas compte (Analyse mauvaise mais comme la tension ne montait que le soir, les doc me disaient que ça allait). La colère donc arrive même avant "l'accouchement". Les sages femmes de préparation, elles, m'écoutent et je peux le dire c'est grâce à elles que nous sommes vivantes. J'arrive à la mater avec mon petit sac à main et là je mets 5 à 6 h pour réaliser que non je ne sortirais pas de l'hôpital avant d'avoir accouché. Tellement mal que je finis dans la salle de réveil pour etre proche des salles d'accouchement au cas où. Il est 1h du mat... Zhom rentre à la maison pour se reposer un peu... Je n'aurai pas le droit de le voir avant qu'on m'accouche... :-( rachi ne fonctionne pas donc AG.
Je vois les filles comme une zombie, sans aucun sentiment, 5 h plus tard... Complètement ailleurs :-(
La colère continue à monter et ne me quittera que le jour où j'ai revu le Gyneco qui me suivait seulement plusieurs années plus tard pour lui raconter mon accouchement... Mais pk ai je autant attendu pour aller le voir?! :-( je lui en voulais, j'étais persuadée que c'était sa faute ( très froid et distant avec moi, je n'étais pas un cas assez intéressant pour lui... "Mais comment vous avez fait pour avoir un Rdv avec moi?" pour le premier Rdv et oui Monsieur s'occupait surtout des grossesses gémellaires à pb.. )
La colère encore d'avoir eu l'impression que j'allais mourir comme un animal, seule, sans avoir vu qq1 de proche ( notamment mon mari qui a pris son temps le matin pour se repointer à la maternité :-(..)
La colère de ne pas avoir eu d'accouchement "normal", d'avoir raté ça...
Ne pas se sentir à la hauteur, ne pas avoir été capable d'aller jusqu au bout, m'en vouloir de les avoir obligées à sortir avant d'être "finies" ( et encore 34 SA , il y a pire bien sûr quand j'en lis certaine d'entre vous mais ça aussi ça fait mal quand certaines maman de grands premas me disent que les miennes ne le sont pas...:-(),
Bref, colère et culpabilité encore et encore... Un cercle vicieux auquel vient s'ajouter une FC quand les filles avaient tout juste 3 mois ( je fais vraiment une piètre mère...)
Je n'ai pas les clefs pour vous aider, chacune a son vécu mais je sais une chose: ne restez pas seule avec votre souffrance, allez consulter 1, 2, 3 psy si il le faut pour que vous trouviez le bon, ne restez pas seule, cherchez encore jusqu'à trouver un semblant d'apaisement. Et parlez, parlez à votre conjoint, à d'autres parents ayant des vécus comme vous ( les Asso sont là pour ça)
Les filles ont maintenant 7 ans , ça doit faire à peine 2 ans que je peux parler de ce jour là sans trop en pleurer ... Et encore avec la venue du petit troisième je me suis rendue compte que j'avais une trouille bleue encore...peur d'y rester notamment...
Pour celui-ci accouchement par cesa sous peridurale apres 8h de déclenchement ( Bb bloqué dans le bassin sup ), car 2 jours de retard pour ce petit gars, une gastro le jour de la DPA ...  Bref... Un beau bin's encore mais quel bonheur de l'entendre pleurer au moment où il est sorti...
Pour moi, cet accouchement là était trop bien ( forcement quand on compare au premier) alors que quand j'en discute avec d'autres cesarisees sous peri, elles sont vraiment tristes et déçues de ne pas avoir pu les tenir de suite par ex...
Par contre je recommande de ne pas en parler avec n'importe qui parce que c que vous avez vécu, c'est comme un accident, un vrai traumatisme et toutes les personnes ne sont pas capables de gérer ce genre de discussion ( ce n'est pas pour rien que n'est pas psy qui veut...).


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tromboline
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« Répondre #25 le: 01 Mai 2016 à 10:31:29 »

Jzèle j'ai eu aussi une AG parce que la rachi n'a pas marché 
Sur le site Césarine ils conseillent de faire la demande de notre dossier médical pour pouvoir avoir un "récit" de l'accouchement, et pour mieux comprendre les décisions médicales...
Concernant la prématurité je me rappelle de cette phrase de ma BM qui a accouché à 32sa quand je lui ai dit que la césa était programmée à 35sa et que les médecins tablaient sur deux semaine max de néonat, elle m'a dit "Ce sera des prémas de luxe!". Cette phrase je l'ai encore au travers de la gorge. Je pense que quand on a taté de la néonat, on peut comprendre que même une semaine c'est une semaine de trop. Les miens ne sont pas grands prémas, ça nous a pas empêché de passer autant de temps voire plus à l'hopital que pour des grands prémas. Et de toute façon ce n'est pas le temps passé qui compte parce qu'il est trop long dans tous les cas, et que la séparation à la naissance est toujours dure à vivre. Quand en plus on n'a pas assisté à la naissance c'est très très dur.
Donc tu peux te dire que c'est déjà super d'être arrivée à 34sa, et que oui tes filles sont prématurées.
Citation
Par contre je recommande de ne pas en parler avec n'importe qui parce que c que vous avez vécu, c'est comme un accident, un vrai traumatisme et toutes les personnes ne sont pas capables de gérer ce genre de discussion
Je te rejoins là dessus, j'ai vraiment du mal à trouver des oreilles attentives. Les gens ne veulent pas savoir ou ne comprennent pas qu'on reste bloqué là dessus  Triste.
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Olotte
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« Répondre #26 le: 02 Mai 2016 à 14:18:24 »

Bonjour,

Vos témoignages m'ont permis de prendre le taureau par les cornes. j'ai un Rv psy lundi 09 mai, j'espère que le feeling sera au Rv car j'en ai vraiment besoin. Et comme vous le soulignez si bien, il est extrêmement compliqué d'en parler et encore plus dàvoir de la compréhension dans les interlocuteurs.
Nous beaucoup nient la gravité de la situation, le fait que j'ai failli mourir à plusieurs reprises ce funeste jour....je n'ose imaginer le jour de leur un an les réactions que je vais avoir, cela me fait peur. Une souffrance et un manque énorme, un trou noir de 7h de coma le jour de leur naissance, et un vide de 2,5 jours avant de les voir en vrai, d'avoir l'impression d'être une mauvaise mère car incapable de les reconnaître, de les identifier...avoir peur de les toucher tellement j'étais tétanisée par leur petite taille, m'en vouloir de ne pas avoir su les protéger, qu'ils aient du être extirpés d'urgence pour "sauvetage maternel"...
Pour information, j'ai mes dossiers médicaux puisque nous avons entamé une procédure judiciaire (pour faire court, le gygy m'a prescrit un médicament qui peut avoir des effets secondaires désastreux (qui ne doit plus être administré) les SF étaient débordées et pas a l'écoute donc j'ai été sauvée on extrémiste d'un Œdème aigu des poumons après avoir passé la journée à me plaindre de mes problèmes respiratoires). Seules les amies ayant vécue la néonat et mes parents et fratrie comprennent notre traumatisme et nos difficultés avec mon chéri. Sinon les gens ne comprennent pas," ils sont la en forme (oui mais avec plein de petits problèmes), ce n'est rien 33SA, ils faisaient un bon poids, faut passer à autre chose et arrêter de vous focaliser la dessus, ça ne changera rien, tu broies du noir tu devais plutôt avoir comme moi une nature insouciante...".
Parler est un peu un exutoire même si il ne fait pas tout, mais cela permet malgré tout d'avancer, un peu.
Merci à vous
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Le 07/11, Nos deux mini lutins A (2.050kg) & A (1.690kg) sont arrivés en urgence à 33SA+2 pour "sauvetage maternel". Après 4 semaines en réa puis néonat, nous voici réunis
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« Répondre #27 le: 02 Mai 2016 à 15:02:49 »

Olotte bravo d'avoir pris un rdv psy, ça demande un peu de courage, c'est un pas en avant! J'espère que tu tomberas sur un bon... Quel parcours dis-donc  Triste J'espère que la procédure judiciaire t'apportera un peu de paix.
Mon prochain rdv est le 10 mai, on doit faire le point pour voir s'il y a nécessité d'un suivi plus long. J'ai peur de lui dire que y'a pas besoin alors que j'ai encore besoin de parler, faut vraiment que j'arrête cette vilaine habitude que j'ai de toujours vouloir rassurer les médecins  Tire la langue
Est-ce que certaines d'entre vous ont écrit leur histoire et l'ont fait lire éventuellement à leur entourage pour leur faire comprendre  Huh?
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« Répondre #28 le: 02 Mai 2016 à 17:46:43 »

Petit souci de lon côté, faudrait que les RDV psy puisse concorder avec le moment où j'ai ces "explosions" ou remontées d'angoisse par rapport à mon vécu.
Je suis allée chez ma psy, et...pff. Je ne suis pas convaincue. Je ne suis pas motivér pour voir un nouveau thérapeute.
Je vais peut être apoeler SOS préma...
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Minicrabes, nés le 20 Juillet 2013 à 32 SA+5
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« Répondre #29 le: 02 Mai 2016 à 18:07:46 »

Je n ai pas eu de cesarienne sous AG . j ai juste eu une césarienne en urgence a 34sa+5 ... ( ma fille a eu la bonne idee de coincer le cordon sous ses fesses devant la sortie ... )je n ai pu voir mes loulous que 14h apres l accouchement ....

Mais j ai l habitude de dire que j ai accouché de ma grande ( vb géniale) mais que les jumeaux sont nés .... Pour moi je ne les ai pas mis au monde le medecin les a fait naitre ... J ai encore un peu de mal a l accepter ....


Olotte, as tu fais des etudes de medecine ?  As tu pris ce médicament en connaissance de cause ?  As tu attendu longtemp pour alerter les sf quand tu as senti que cela n allait pas  ?  Je ne pense pas , je suis meme persuader que la réponse est négative a chacunes de ses questions . ne porte pas la responsabilité du medecin sur tes epaules !  C est le medecin qui t a mis dans cette situation pas toi  !  Toi tu as juste été voir une personne medicale pour demander de l aide comme le ferait toute TRES BONNE MERE. J imagine que tu as deja du entendre ses paroles 1000 fois. Mais qu il est plus facile de se culpabiliser que de se rendre a l evidence ...
Oui tu as accouché pour detresse maternelle mais une detresse créée par un medecin non respecteux des nouvelles recommandations tu ne l as pas choisi ni voulu  ! Sur le compte rendu il devrait etre ecrit incompétence medicale dans la cause de l accouchement  !
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