Famille recomposée et éducation nationale

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Ju350:
J'interviens juste parce qu'il y a un truc qui m'intrigue. OK les enseignants n'ont pas a être psy et à "éduquer" les enfants. Sauf que l'on vit dans un monde où une famille "classique" ça n'existe pas. Et même quand il y a un papa et une maman qui vivent en semble la famille n'est pas forcément "classique" pour autant. On fait quoi pour les enfants adoptés? Et vu le nombre d'enfants adoptés à l'étrangers on le voir rapidement. Eux non plus ils n'ont pas de frère et sœurs?  Et pour les parents ont fait comment? Le rôle de l'école n'est il pas justement de permettre à nos enfants de découvrir que leur famille n'est pas la seule qui existe et que toute les familles sont normale?

Quand au cadeaux des fêtes je trouve hallucinant ce qui est arrivé à ta collègue Azerty. Certains parents sont  :-X :-X. J'espère juste pas faire parti des parents pénibles  :P.

lisou1313:
Que de réactions sur ce sujet!!!
La maîtresse a sans doute manqué de psychologie ou de tact a ce moment là, ça peut arriver,il se peut aussi que tes belles filles aient mal interprété ses paroles,ça arrive aussi.
Je suis moi aussi maitresse,on essaie de faire de notre mieux mais parfois sans le vouloir on peut ne pas dire les mots qu'il faut.
Ce qui compte,ce n'est pas ce que la maîtresse a dit,c'est ce que ressentent tes belles filles pour leurs ''demi''freres,elles n'ont rien a prouver,si pour elles ce sont leurs frères a part entière, alors peu importe cet arbre. ;)

Nenette895:
C est sur la maitresse à du manquer de délicatesse. Elle n avait peut être pas anticiper les demi frère beau père etc etc...après ce n est pas une mauvaise maitresse pour autant. Elle a mal géré et ça arrive même avec de l experience.
Sur le fond je comprends ta colère parce que tu fais face au essentiel de tes belles filles et tu ne trouves pas ton fils reconnu dans son lien avec tes belles filles. Sur la forme je te mouvement que ce post va assez loin...et perso en tant qu instit mon rôle premier est bien d instruire et non d éduquer.  Ce rôle d éducation que l'on nous donne est de plus en plus important...et je ne parle pas de familles ou tout est complique et où justement on ne sait pas ce que c est qu éduquer les enfants ne serait ce que le coucher a ne pas faire après une certaine heure et si possible à heure fixe...mettre des limites. ..ce genre de choses.  J ai travaillé en zéphyr et aujourd'hui je suis plutôt dans une école avec des parents très exigeants pour les enseignants et leurs enfants...et bien le suivi et l éducation...kes parents savent ce qu il faut faire mais n appliquent rien des principes qu ils clament haut et fort. Et la ce n est pas une détresse sociale...ce est juste que l école n a qu a faire...je trouve ça fou ce côté c est à l instit de tout faire. .
De plus en plus au quotidien je nous trouve décriés on doit faire plus et mieux et parfois ( souvent!) en se faisant houspiller soit par les parents soit par l inspecteur...
Récemment sur les réseaux sociaux sur la réforme de l orthographe (qui date tout de même. .) J ai lu des " pourquoi simplifier  à quand de bons instits pour bien apprendre à écrire". Je ne suis pas pour ou contre cette réforme mais les commentaires m ont...écoeuré. 
Alors oui la maitresse a du manquer de tact et de délicatesse.  Mais un impair ça existe et elle est peut être par ailleurs extra... on est humain et on n est pas toujours au top. Malheureusement. ☺☺

Nenette895:
Désolée je suis sur mon téléphone et j ai un correcteur automatique assez capricieux. ☺☺

Lenagcn:
Les réponses apportées par plusieurs enseignantes concernent l'apport manifeste de l’expérience professionnelle dans le niveau concerné pour éviter les impairs massifs.


Pour ma part, j'insiste à nouveau sur le fait qu'il y a un moment pour acquérir des archétypes, et un moment pour aller dans les cas particuliers et les exceptions.

On apprend les terminaisons du 1er groupe standard, avant de finasser sur les -ier, -yer et autres -guer et -ger... (et ce n'est pas la même année scolaire).

Même si tel élève est d'avance expert LUI en -ier et que tel autre ne connait que les -guer.

On apprend les relations de famille standard, avant l'aller dans les situations, certes réelles, mais moins simples.

Pareil.

Quitte à avoir des parents (des vrais, des beaux, des moches... peu importe) pour accompagner le mouvement, et faire le lien entre l'archétype, et la situation familiale réelle.

Parce qu'avec mes élèves qui ont des demi-frères et soeurs d'un côté ou de l'autre, nés avant ou après eux, en plus d'un adopté (et je n'ai pas d'enfant placé cette année ni d'orphelin)... On n'est pas sorti des ronces! Je fais comment pour expliquer à chacun en particulier, en m'adaptant aux mots choisis par la famille en question (mots... découverts en direct live avec l'enfant)? Je fais quoi des 29 autres pendant ce temps?

Les mots de notre langue ont un sens précis.
Il est bon de les connaître (et l'école est là pour cela, pour justement sortir du particularisme de chaque famille).
Rien que pour leur donner du poids.
Par exemple, les enfants d'une autre mère et d'un même père: en langue française, ce sont des demi-frères et demi-sœurs.
Mais parce que dans telle famille, les relations sont fortes et bonnes et que chaque enfant est aimé pour lui-même et pas selon son statut, ils sont dits frères tout court.
N'est-ce pas donner du poids à cette volonté délibérée de "mal" parler le français?
 :-*

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