Coucou,
Jolies pavés, les filles
.
A mon tour
.
Je vais tâcher de rebondir... En partant dans tous les sens, évidemment
.
(Et ma souris d'ordinateur vient de me lâcher
, la plaie pour revenir sur vos posts, et utiliser les smiley
).
Et donc :
Blackminton... Non, je ne connaissais pas ! ça à l'air franchement sympa
.
Vocabulaire : je plussoie Isa ! Gaffe à l'explosion des "mots interdits". Ma parade : jouer avec les mots, justement. Ici, nous sommes en ce moment sur un fabuleux "crotte de biquette", parfois agrémenté d'un "corne de bidouille" que je laisse fleurir avec soulagement pendant les vacances. Bon, le simple "mince" reste tout de même majoritairement de mise
. Et quand un merde affleure, on cherche de suite à lui trouver une parade plus rigolote, qui ouvre le vocabulaire, autant que faire se peut...
Si, un truc qui me fait mourir de rire en ce moment : le mot "couille" que Taton à découvert dernièrement. Et donc : "tu m'embêtes ma couille"... Juste adorablement mieux qu'un "tu me casses les couilles"
. Je pouffe
. Un jour, je lui dirais qu'il en a 2
.
Ici, le langage est donc "fleuri", mais surtout avec humour, histoire de ne pas entrer dans un conflit qui s'envenime souvent vite par surenchère enfantine et crispation parentale
.
Les grands, hélas, sont devenus simple : "mince" et "tu m'embêtes". Triste, mais c'est déjà pas si mal ! Reste à gérer le ton, pas encore dans la retenus explicative
.
Psychomotricité : Pas franchement en retard, le bonhomme
. Même si il a des lacunes
. Dans le désordre : il fait du vélo à pédale sans petite roue, il compte jusque 29, et 5 en anglais, il "nage" la brasse coulée, dessine des bonhommes, retourne des seaux pour faire des châteaux de sable, reconnait pas mal de lettres de l'alphabet et les 5 premiers chiffres (l'école...), joue au foot, ne donne pas son temps de parole à ses frangins
, donne dans l'humour, ne s'intéresse pas une seule seconde aux puzzles, "lit" beaucoup, colorie de façon très aléatoire, mais fait des cercles au compas, des traits à la règle, joue au petit chevaux, danse comme un dieu (si, si, c'est sa mère qui parle
), et nous chante des airs de fanfare que même moi, je n'arrive pas à reproduire avec ma tessiture riquiqui, se lave et se shampouine tout seul (quand il est motivé), découpe, colle, scotch, bricole, coupe et étale le beurre avec plus ou moins de succès sur ses tartines, Et n'arrive pas à croiser 2 fils pour faire un noeud,...
Bref, même pas peur qu'il s'ennuie en PS, après une moitié de TPS : toute façon, je pars du principe que quand on est curieux, l'école reste une mine de trésors à découvrir
. Et les copains essentiel pour l'apprentissage de la
sociabilisation (premier objectif de la maternelle, et ce n'est pas simple, quand la violence reste souvent bien récurrente à cet âge
). Son maître attend de lui qu'il soit le pilier zenifiant du groupe
. Et n'a pas envie de le laisser partir en PS/MS !
En passant : en maternelle, il y a souvent maintenant des draisiennes à disposition en récréation, géré par tour d'âge, pour ne pas créer trop de conflit. Une 1/2 journée de motricité également, où on retrouve des jeux de ballons, des rondes, des jeux d'équilibre sur des bancs, des cerceaux,... Selon le matériel mis à disposition par les communes. Il y a également une part importante donnée à la gestion de l'autonomie en fonction des moments de la journée (et de la routine à installer) : trouver son étiquette le matin, son activité du jour, gérer ses affaires (dessins, cahiers, objets perso...) dans son casier, s'habiller seul pour la récrée, savoir demander de l'aide à l'adulte, retrouver son doudou pour la sieste, ranger,...
Bon, après, je ne vais pas trop m'étendre. Mais les savoirs académiques sont, à mon sens, loin d'être le plus important dans les apprentissages, aujourd'hui, en maternelle.
Je suis aussi la première à regreter l'école le samedi matin, seul moment pour bien des parents d'aller à la rencontre de l'école
. Ah, mais oui, il y avait aussi les familles de divorcés pour qui... Dommage, les divorcés ont encore moins l'occasion de s'impliquer dans la vie scolaire de leur progéniture
.
Ce n'est que mon avis. Mais une idée farfelue me fait même dire qu'il y avait, à une époque, une volonté politique de faire en sorte de séparer le plus possible parents et enseignants. L'école sur 4 jours le favorisant largement. Cliver, pour mieux régner
. La vie en société, c'est pourtant d'abord pouvoir se rencontrer (et oui :
oser les rendez-vous scolaire.Rien de mieux pour l'enseignant de connaitre et d'envisager l'enfant dans sa structure familiale, et inversement
)
Un jour, on lancera aussi le débat sur les TAP (Temps d'Activités Périscolaires)
.
Se méfier aussi des "on dit...". Dans une école, il y a toujours l'instit à éviter. C'est fatal
. Pour moi, il y a des instits avec qui l'enfant fonctionnera mieux qu'avec d'autres. Cela dépendra des caractères et des façons de fonctionner des uns et des autres (même si je reconnais aussi qu'il y a des instits avec qui c'est souvent plus difficile). C'est un fait aussi, et il faut savoir faire avec... Et s'adapter. Eduquons nos enfants dans ce sens (marre de la faute à la structure scolaire. Rien n'est parfait, pas plus l'école que les parents).
Mon coup de gueule du soir
.
Pas cool, les après-midi libérés sur la première semaine d'école
. C'est comme ça tous les ans ? Il n'y a pas moyen d'en parler en conseil d'école (dit l'élu des parents d'élèves de l'école de mes gars
) ? En connaitre les raisons et voir pour organiser les choses autrement ?
Coté
cohabitation intergénérationnelle durant les vacances... Je passe mon tour
. Sinon, je vais accentuer le déjà trop long roman !
A +