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« Répondre #1855 le: 13 Mars 2015 à 12:14:30 » |
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Ben dis donc, moi aussi j'ai du mal à toutes vous suivre !
Moi aussi, écho hier. Ca faisait vraiment longtemps (début février) que j'avais pas vu mes bébés (mais que je les sentais bien, surtout à gauche ...), alors j'étais trop contente. C'est toujours aussi émouvant, ces "rencontres" ! En plus, tout va bien. Grandissent exactement pareil, organes tip top pour le terme, ... même si j'étais pas hyper inquiète, ça fait toujours du bien d'en avoir confirmation. L'échographiste était elle aussi hyper concentrée, je crois que c'est bien galère d'arriver à choper les mesures sans se planter de bébé, surtout quand ils bougent bcp ! Mais bon ça n'empêche qu'on papote quand c'est possible !
Pour répondre à un "vieux" message à propos de mon accouchement précédent, qui avait tourné à la "cata". En fait j'ai fait une pré-éclampsie : le placenta se met à déconner grave, et bousille le foie, les reins, ... de la maman. Ca se traduit par tension élevée + protéines dans les urines + oedemes. C'est pour ça qu'on vérifie ces données tout au long de la grossesse. Quand ça arrive tôt, c'est vraiment embêtant car la seule façon de régler le pb, c'est de se débarrasser du placenta, donc accoucher. Les médecins doivent alors choisir entre préserver la maman et faire naitre préma, ou essayer de de gagner qq temps mais en surveillant la maman +++. Bref, pour moi, à 37SA y'avait pas à chipoter : on fait naitre les bébés ! Comme Miss A. (bébé du bas) était en siège, pas possible par voie basse (y'avait une césa programmée la semaine suivante). En toute logique, une fois le placenta sorti, tout doit rentrer dans l'ordre. Mais moi, fait rare, j'ai fait une complication de la pré-éclampsie, la tension ne redescendait pas, les plaquettes ont bcp chuté aussi (pas top juste après une intervention chirurgicale !!!)... Bref, traitement de cheval, et du coup plus compliqué de récupérer après la césarienne. Donc clouée au lit la première semaine, impossible de m'occuper de mes pepettes, même pour les sortir de leur berceau il fallait que qqn m'aide. Je l'ai hyper mal vécu, je me sentais vraiment une mauvaise mère. C'est aussi pour ça que je me suis accrochée à l'allaitement, car j'avais l'impression que c'était la seule chose que je faisais pour mes filles. Pourtant, la mise en route a été bien compliquée : comme j'avais eu une césa hors travail, rien ne s'était passé sur le plan hormonal, donc pas de montée de lait (ou du moins plus tardive). Et mes princesses avaient du mal à téter, elles se fatiguaient très vite. Et comme en plus j'avais pas de lait, elle tétaient dans le vide. Mais comme elles tétaient mal, pas de stimulation, donc pas de montée de lait. Vous voyez le tableau ? Mais je me suis accrochée, envers et contre tout, et grâce au soutien sans faille de mon mari. Le discours de l'équipe était très variable selon les personnes, certaines me disaient de tout arrêter, que je m'épuisais pour rien, que j'allais pas empoisonner mes filles avec du lait artificiel. D'autres avaient bien compris que c'était hyper important pour moi, que c'était la condition indispensable pour que je me sente maman. Bref, on a fini par trouver des solutions (que je développe pas ici, déjà que je suis partie pour écrire encore une tartine !!!), et ça a fini par marcher. Je vous raconte pas comme j'étais contente !!!! Mais du coup, en effet, mes pépéttes ont eu des bib de complément dès le départ. La confusion sein/tétine n'a peut-être pas aidé, mais franchement je pense que c'est loin d'être le seul facteur pour que la mise en route soit aussi galère. Et puis pour la suite, ça a roulé du tonnerre ! Ca permettait aussi que le papa participe : le sein c'était toujours moi (évidemment !!!), le bib c'était souvent lui (quand il était là). Dans les bib, on mettait soit du lait en poudre, soit du lait maternel quand j'avais réussi à en tirer en plus des tétées. Et pour le sevrage, ça a été hyper facile puisqu'elles avaient toujours été habituées à la tétine : elles ont pas tilté tout de suite que la proportion de sein diminuait par rapport à celle de bib ! Voilà, ça c'est mon histoire, et je sais pas comment ça va se passer pour les suivants (je compte bien les allaiter, mais pour les détails, on verra !). Ce qui est sûr, c'est que pour moi en matière d'allaitement, il n'y a pas de réponse toute faite. Déjà c'est une question hyper intime, qui appartient à chaque famille. Et puis ça dépend de tellement de paramètres, plus ou moins maitrisables ... Donc c'est à chaque tryade maman/bébés de trouver son rythme, pour que tout le monde y trouve son compte. Ce qui compte c'est que ces moments soient agréables, si on fait les choses en étant tendue, on passe à côté du meilleur : la tendresse ! Sans oublier le rôle du papa, indispensable pour soutenir la maman, quelle que soit la solution adoptée !
Bref, faut que je m'arrête là, c'est l'heure d'aller manger ! A la prochaine ...
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