question aux enseignants 

quand un enfant arrive dans votre classe et qu'il a un handicap, cherchez vous a savoir ce qu'il a auprès des parents ou est ce que vous faite comme si de rien etait ?

Au niveau lycéen, je n'ai pas à connaitre le dossier médical des étudiants. N'empêche que de tenir informée l'équipe éducative permet aussi de mieux gérer le quotidien. Nous avons des étudiants avec des PAI, qui impliquent certaines dispositions pour une meilleure compréhension des cours. Je pense à tous les DYS-, avec qui on peut donner du temps en plus sur un devoir, avoir une tolérance plus grande au niveau de l'orthographie, faire un choix de police de caractères dans les supports dactylographiés (Arial 12 . Toutes façons, tous mes poly sont comme ça, maintenant ), accepter la présence d'un PC pour prendre des notes...

Bref, j'aime être informé, même si je ne prendrais pas sur moi de poser des questions aux parents. Mais je suis en post-bac .

A contrario, en tant que parent, si l'enseignant de primaire de mes enfants constatait quelque chose qui demanderait à être diagnostiqué, c'est avec intérêt que je l'écouterais. Ou que je le tiendrais informé d'un diagnostique particulier.  (j'ai signalé à leur enseignant les séances d'orthophonie et d'orthoptie de mes enfants et la cause quand ils en ont eu besoin)

A +

Alors en faite, pour la petite histoire.

Mes filles ont 4 ans 1/2 et sont en PS.
L'une d'entre elle souffre d'une hémiplégie du coté gauche du à la prématurité (28 SA).
Pour l'instant, cela se traduit par un pied en equin, une marche acquise mais pas de stabilité et l'impossibilité de monter un escalier sans aide. Plus tard, des troubles "dys" ont de forte chances de pointer le bout de leurs nez (dossier mdph fait, prise en charge 100% fait...).

Alors a la rentrée 2013, j'ai demandé à parler à l'instit. Pas le temps...
Puis j'ai demandé RDV, elle les annulait tous...
A la fin de l'année (décembre 2013), elle ne me disait meme plus bonjour. Pourtant je ne la vois pas souvent car c'est la nounou qui les emmene à l'école. Elle est restée bloquée sur le faite qu'I ne sache pas monter les escaliers (il y en a deux exterieur pour aller en récréation).
Petit exemple : 3 jours après la rentrée, mon conjoint fait un infarctus. Je vais chercher les filles à 11h30 en pleure. Elle me dit "oh mince... mais I n'a pas encore monté les escalier". J'ai su par la suite qu'elle ne l'aidait pas et que ma fille fille passait une bonne partie de la récré au pied des escaliers et devait les monter à 4 pattes et du coup, ratait une bonne partie de la récré. Je suis désolée, je ne trouve pas normal qu'on aide pas un enfant (vive l'accèe aux handicapés  ).

La maitresse a été remplacé en janvier car elle etait enceinte. Depuis ca va mieux avec la nouvelle. Une petite fille s'est désignée pour lui doner la main pour l'aider (la preuve qu'il ne faut pas grand chose pour qu'elle puisse monter les escaliers)

Mais les filles l'auront de nouveau en septembre et elle va continuer à bloquer sur les filles.

A l'automne, ils vont platrer les deux jambres d'I pendant 2 à 3 semaines... ca va se passer comment ?

On m'avait parlé de cette instit, j'ai voulu me faire ma propore opinion.

Je dois aller voir le maire pour qu'il fasse installer une rampe à taille enfant.
Je précise que l'école est neuve, qu'il y a un ascenseur et tout et tout... mais pas de rampe d'escalier 

Pourquoi ne pas faire prendre l'ascenseur à I?  Il ne dessert pas la cour? 

Nous avons eu un élève ne pouvant monter correctement les escaliers certains jours.
Solution (sans ascenseur): il est resté dans les salles du RDC jusqu'en CM2, ce sont les instits qui ont déménagé et/ou changé de niveau.

A voir si un tel déménagement est faisable pour l'an prochain, dans l'école de tes filles (des classes en "rez de cour"?) .
A voir non pas avec l'instit ni même la directrice (elle a laissé faire sa collègue...) , mais avec le médecin scolaire, je dirais.

Si ta fille ne peut emprunter les escaliers et que leur usage est impératif (ascenseur ) , il faudra aussi préparer ce temps-là (médecin scolaire bis) , car la réponse simple est de la laisser le temps des plâtres à la maison. Sa présence à l'école signifie une réorganisation, et cela ne parait pas gagné.
 

L'instit n'est pas seule dans l'école. Tu as rencontré la directrice au moment de l'inscription. Et elle, comment a-t-elle réagi au handicap de ta fille ?
Si la maîtresse n'est pas coopérante, tourne-toi vers la directrice. Pas sur le mode "attaque" mais en venant chercher les explications de sur ce qu'il est possible de faire au niveau de l'école pour aider ta fille au mieux.
La demande d'AVS s'inscrit dans une démarche calibrée. Ta fille est suivie par la MDPH ? C'est par eux que ça passe. Mets-toi en relation avec la directrice, demande à ce que se tienne une équipe éducative qui viserait à établir un PPS (prise en charge de l'enfant handicapé) si ce n'est déjà fait. Si PPS il y a déjà, alors tout se passera au nivbeau des équipes de suivi de scolarité pour la demande d'AVS.
Pa rapport à tout ça, ton interlocutrice de référence, c'est la directrice.
Quant au comportement de la maîtresse, pas grand chose à en dire...  Faut espérer qu'elle changera au retour de son congé mater.
Combien y a-t-il de classes dans l'école ?

Je suis moins optimiste que Flo, j'ai l'impression   

 

Mais c'est quoi ces effectifs ? 38 ? C'est une école publique ? Parce que là, 32 + 31 + 38 = seuil d'ouverture d'une 4ème classe bien dépassé !!!) 
Tente quand même un entretien avec la directrice. Si ça ne bouge pas, tourne-toi vers la MDPH direct ou vers la PMI, voire vers l'Inspection.
Les enseignantes du centre de rééduc ont eu des contacts avec l'école ? Déjà, peut-être commencer par là finalement !